Huit mois après son discours au Caire à l'adresse des musulmans, le président américain Barack Obama a appelé hier à écrire un nouveau "chapitre" dans les relations entre son pays et le monde musulman qu'il veut fondées sur le respect mutuel. Huit mois après son discours au Caire à l'adresse des musulmans, le président américain Barack Obama a appelé hier à écrire un nouveau "chapitre" dans les relations entre son pays et le monde musulman qu'il veut fondées sur le respect mutuel. "Il nous incombe à tous, gouvernements et individus, d'accomplir le travail difficile qui doit être fait: traduire les mots en actions et écrire le prochain chapitre de nos relations, sur la base de la foi et du respect mutuel", a souligné le président américain, dans un message vidéo retransmis lors de l'ouverture de la 7e édition du Forum mondial Etats-Unis-monde musulman. Cette manifestation s'est ouverte hier à Doha, au Qatar, en présence de la secrétaire d'Etat Hillary Clinton qui tentera, notamment, d'obtenir l'appui des hauts responsables arabes et musulmans sur un renforcement des sanctions contre l'Iran. Selon le centre de réflexion Brookings Institution, qui contribue à l'organisation de ce forum, des dirigeants du monde musulman se réuniront pour trois jours de discussions avec des hauts responsables américains, des représentants de la société civile et des experts. L'envoyé spécial des Etats-Unis en Afghanistan et au Pakistan Richard Holbrooke et le sénateur démocrate John Kerry sont également annoncés à ce Forum. Tout en réitérant son appel du Caire le 4 juin dernier, à un "nouveau départ" dans la relation entre les Etats-Unis et le monde musulman, et à un renforcement de leur partenariat, M. Obama a estimé que "les fondations sont maintenant jetées en vue de mettre en œuvre ses promesses". "Huit mois sont seulement passés depuis l'annonce du Caire et beaucoup reste à faire. Mais je pense que nous avons jeté les bases en vue de traduire les engagements dans les faits", a-t-il poursuivi. Par la même occasion, Barack Obama a annoncé la nomination de l'avocat Rashad Hussain comme émissaire auprès de l'Organisation de la conférence islamique (OCI). L'OCI, organisation intergouvernementale réunissant 57 pays, est censée renforcer la solidarité et la coopération entre les nations musulmanes. "Je suis fier d'annoncer aujourd'hui que je nomme Rashad Hussain comme mon émissaire à l'OCI. En tant qu'avocat accompli et comme collaborateur proche et estimé de mon équipe à la Maison Blanche, Rashad a joué un rôle clef dans le développement des partenariats que j'avais souhaité mettre en oeuvre au Caire", a relevé le président américain. Fidèle à ses discours consensuels, il n'a pas manqué d'en appeler à la contribution de tous pour concrétiser cette nouvelle politique. "J'ai défini une vision où nous assumons tous nos responsabilités pour construire un monde plus pacifique et en sécurité", a-t-il dit. Estimant que Washington a depuis "mis fin de manière responsable à la guerre en Irak", alors qu'"en Afghanistan et au-delà, nous établissons des partenariats afin d'isoler les extrémistes violents, de réduire la corruption et de promouvoir la bonne gouvernance et le développement", a poursuivi M. Obama. Le nouveau départ dans la relation entre les Etats-Unis et le monde musulman,auquel appelle le président américain, dévoilé dans son discours prononcé dans la capitale égyptienne, se veut une rupture avec la politique de son prédécesseur George W. Bush. En février 2008, celui-ci avait bien nommé le premier envoyé spécial des Etats-Unis auprès de l'OCI, l'entrepreneur texan Sada Cumber pour essayer de contrer l'animosité du monde arabo-musulman envers les Etats-Unis. Il l'avait alors chargé de combattre les "idées fausses" sur les Etats-Unis dans le monde arabo-musulman. Sa mission, explicitée par Bush, relevait plus de la méthode Coué au vu de sa politique belliqueuse et dévastatrice contre le monde arabo-musulman qui provoquait. L'animosité générale. "Le cœur de sa mission, c'est d'expliquer au monde islamique que l'Amérique est son amie, qu'elle est l'amie de la liberté, qu'elle est l'amie de la paix, que nous accordons beaucoup d'importance à la religion", avait-il déclaré. Sa décision d'attaquer l'Irak, son soutien inconditionnel à la politique israélienne, où les politiques et les agissements auxquels a donné lieu la "guerre contre le terrorisme", comme les sévices de la prison d'Abou Ghraib en Irak ou les détentions à Guantanamo, sur l'île de Cuba, ont alimenté un fort courant antiaméricain dans le monde musulman. Pour réussir là où Bush avait lamentablement échoué, Barack Obama a annoncé qu'il entend abriter, en avril prochain à Washington, le sommet sur l'entreprenariat avec le monde musulman, avec la participation de plusieurs leaders du monde des affaires et d'entrepreneurs du monde musulman. N. S. "Il nous incombe à tous, gouvernements et individus, d'accomplir le travail difficile qui doit être fait: traduire les mots en actions et écrire le prochain chapitre de nos relations, sur la base de la foi et du respect mutuel", a souligné le président américain, dans un message vidéo retransmis lors de l'ouverture de la 7e édition du Forum mondial Etats-Unis-monde musulman. Cette manifestation s'est ouverte hier à Doha, au Qatar, en présence de la secrétaire d'Etat Hillary Clinton qui tentera, notamment, d'obtenir l'appui des hauts responsables arabes et musulmans sur un renforcement des sanctions contre l'Iran. Selon le centre de réflexion Brookings Institution, qui contribue à l'organisation de ce forum, des dirigeants du monde musulman se réuniront pour trois jours de discussions avec des hauts responsables américains, des représentants de la société civile et des experts. L'envoyé spécial des Etats-Unis en Afghanistan et au Pakistan Richard Holbrooke et le sénateur démocrate John Kerry sont également annoncés à ce Forum. Tout en réitérant son appel du Caire le 4 juin dernier, à un "nouveau départ" dans la relation entre les Etats-Unis et le monde musulman, et à un renforcement de leur partenariat, M. Obama a estimé que "les fondations sont maintenant jetées en vue de mettre en œuvre ses promesses". "Huit mois sont seulement passés depuis l'annonce du Caire et beaucoup reste à faire. Mais je pense que nous avons jeté les bases en vue de traduire les engagements dans les faits", a-t-il poursuivi. Par la même occasion, Barack Obama a annoncé la nomination de l'avocat Rashad Hussain comme émissaire auprès de l'Organisation de la conférence islamique (OCI). L'OCI, organisation intergouvernementale réunissant 57 pays, est censée renforcer la solidarité et la coopération entre les nations musulmanes. "Je suis fier d'annoncer aujourd'hui que je nomme Rashad Hussain comme mon émissaire à l'OCI. En tant qu'avocat accompli et comme collaborateur proche et estimé de mon équipe à la Maison Blanche, Rashad a joué un rôle clef dans le développement des partenariats que j'avais souhaité mettre en oeuvre au Caire", a relevé le président américain. Fidèle à ses discours consensuels, il n'a pas manqué d'en appeler à la contribution de tous pour concrétiser cette nouvelle politique. "J'ai défini une vision où nous assumons tous nos responsabilités pour construire un monde plus pacifique et en sécurité", a-t-il dit. Estimant que Washington a depuis "mis fin de manière responsable à la guerre en Irak", alors qu'"en Afghanistan et au-delà, nous établissons des partenariats afin d'isoler les extrémistes violents, de réduire la corruption et de promouvoir la bonne gouvernance et le développement", a poursuivi M. Obama. Le nouveau départ dans la relation entre les Etats-Unis et le monde musulman,auquel appelle le président américain, dévoilé dans son discours prononcé dans la capitale égyptienne, se veut une rupture avec la politique de son prédécesseur George W. Bush. En février 2008, celui-ci avait bien nommé le premier envoyé spécial des Etats-Unis auprès de l'OCI, l'entrepreneur texan Sada Cumber pour essayer de contrer l'animosité du monde arabo-musulman envers les Etats-Unis. Il l'avait alors chargé de combattre les "idées fausses" sur les Etats-Unis dans le monde arabo-musulman. Sa mission, explicitée par Bush, relevait plus de la méthode Coué au vu de sa politique belliqueuse et dévastatrice contre le monde arabo-musulman qui provoquait. L'animosité générale. "Le cœur de sa mission, c'est d'expliquer au monde islamique que l'Amérique est son amie, qu'elle est l'amie de la liberté, qu'elle est l'amie de la paix, que nous accordons beaucoup d'importance à la religion", avait-il déclaré. Sa décision d'attaquer l'Irak, son soutien inconditionnel à la politique israélienne, où les politiques et les agissements auxquels a donné lieu la "guerre contre le terrorisme", comme les sévices de la prison d'Abou Ghraib en Irak ou les détentions à Guantanamo, sur l'île de Cuba, ont alimenté un fort courant antiaméricain dans le monde musulman. Pour réussir là où Bush avait lamentablement échoué, Barack Obama a annoncé qu'il entend abriter, en avril prochain à Washington, le sommet sur l'entreprenariat avec le monde musulman, avec la participation de plusieurs leaders du monde des affaires et d'entrepreneurs du monde musulman. N. S.