Les artistes algériens ne cessent de glaner les succès partout où ils passent à travers le monde. Le gnawi est sans doute le genre par excellence qui attire le plus le public étranger et les managers. Gaâda Diwane de Béchar, qui joue de la musique puisée du terroir ancestral, est l'un de ces groupes artistiques qui ne laisse pas indifférent, tant il draine des foules et fait salle comble ici en Algérie ou ailleurs. Gaâda Diwane se produit aujourd'hui même à Nanterre (France) à partir de 16h30 à la Maison de la musique. Une belle aubaine pour apprécier cette musique et s'offrir un voyage en plein cœur du Sahara algérien. Du beau spectacle en perspective, les mélomanes auront à cœur de voir de visu également le rituel pratiqué par les gnawas, qui mêlent poésie, musique et danse. Car avant même l'avènement des nouvelles technologies et de toute la science actuelle, nos ancêtres savaient déjà que la musique a des vertus thérapeutiques. Rythmes et musiques dépouillées, sans faste, tout empreint de simplicité et directement venus des territoires de l'éveil à la soif, du désert. Antienne rappelant la petitesse de l'homme devant l'incommensurable. Rythmes pour célébrer avec force émotions le miracle de la vie. La musique fusionne avec des rythmes arabo-berbères, des chants mystiques traditionnels, des sonorités africaines, comme si l'Afrique noire s'invitait dans l'Afrique blanche. Gaâda Diwane de Béchar transmet cet héritage et en propose une lecture moderne, à cheval entre la musique traditionnelle et les rythmes urbains. Les sept musiciens racontent la ferveur et le miracle de la vie. Se laisser entraîner par les rythmes du diwane, toute résistance étant vaine surtout avec le dernier album du groupe Ziara qui signifie «rendre visite» pour un périple vers la guérison. Cet album de onze titres, qui a nécessité deux ans de travail, est une invitation au voyage. R. C. Les artistes algériens ne cessent de glaner les succès partout où ils passent à travers le monde. Le gnawi est sans doute le genre par excellence qui attire le plus le public étranger et les managers. Gaâda Diwane de Béchar, qui joue de la musique puisée du terroir ancestral, est l'un de ces groupes artistiques qui ne laisse pas indifférent, tant il draine des foules et fait salle comble ici en Algérie ou ailleurs. Gaâda Diwane se produit aujourd'hui même à Nanterre (France) à partir de 16h30 à la Maison de la musique. Une belle aubaine pour apprécier cette musique et s'offrir un voyage en plein cœur du Sahara algérien. Du beau spectacle en perspective, les mélomanes auront à cœur de voir de visu également le rituel pratiqué par les gnawas, qui mêlent poésie, musique et danse. Car avant même l'avènement des nouvelles technologies et de toute la science actuelle, nos ancêtres savaient déjà que la musique a des vertus thérapeutiques. Rythmes et musiques dépouillées, sans faste, tout empreint de simplicité et directement venus des territoires de l'éveil à la soif, du désert. Antienne rappelant la petitesse de l'homme devant l'incommensurable. Rythmes pour célébrer avec force émotions le miracle de la vie. La musique fusionne avec des rythmes arabo-berbères, des chants mystiques traditionnels, des sonorités africaines, comme si l'Afrique noire s'invitait dans l'Afrique blanche. Gaâda Diwane de Béchar transmet cet héritage et en propose une lecture moderne, à cheval entre la musique traditionnelle et les rythmes urbains. Les sept musiciens racontent la ferveur et le miracle de la vie. Se laisser entraîner par les rythmes du diwane, toute résistance étant vaine surtout avec le dernier album du groupe Ziara qui signifie «rendre visite» pour un périple vers la guérison. Cet album de onze titres, qui a nécessité deux ans de travail, est une invitation au voyage. R. C.