L'incendie qui s'est déclaré au niveau de la résidence universitaire 3.000 lits, dans la nuit de vendredi dernier et qui a complètement ravagé deux chambres au niveau du 3e étage d'un bloc occupé par des étudiantes, était-il d'origine criminelle ? Pour de nombreuses résidentes, tout porte à croire, qu'il s'agit d'un acte de malveillance, puisque, la même résidence est ciblée pour la deuxième fois. "C'est le second incendie en l'espace d'une semaine", affirment les étudiantes, ce qui a sans doute poussé la police à ouvrir, cette fois-ci, une enquête sur les circonstances qui ont conduit au sinistre. "Dans la nuit de vendredi, au niveau de l'aile E de la résidence, le feu a détruit tout ce qui se trouvait dans la chambre où il s'est déclaré, avant de toucher plusieurs autres chambres avoisinantes et au dessus de l'étage 3 ", nous a-t-on confirmé du côté de la Protection civile, dont la célérité dans l'intervention a permis heureusement de circonscrire le sinistre et éviter le pire. Selon la même source, de nombreuses étudiantes avaient été évacuées vers les services des urgences, après avoir inhalé sans doute les fumées toxiques. "Nous avons été piégées par la propagation rapide des flammes qui ont complètement dévasté la chambre où s'est déclaré l'incendie qui commençait à gagner les chambres voisines et celles de l'étage du dessus". "Nous avons été vraiment traumatisées…", témoigne une résidente. Les étudiantes de la cité des 3.000 lits qui ont ras-le-bol de vivre des cauchemars périodiques surtout à cause des vols et des agressions aux alentours de la résidence, pestent contre le laisser-aller et l'irresponsabilité de l'administration chargée de veiller à leur sécurité et leur bien-être au sein de la cité. Elles l'ont sévèrement mis en garde. "Nous n'hésiterons pas à déclencher un mouvement de protestation radical contre l'administration, si nos conditions d'hébergement et surtout notre sécurité intra-muros continuent à pâtir de la sorte", ont-elles fait savoir à la direction des œuvres sociales de l'université. R. M. L'incendie qui s'est déclaré au niveau de la résidence universitaire 3.000 lits, dans la nuit de vendredi dernier et qui a complètement ravagé deux chambres au niveau du 3e étage d'un bloc occupé par des étudiantes, était-il d'origine criminelle ? Pour de nombreuses résidentes, tout porte à croire, qu'il s'agit d'un acte de malveillance, puisque, la même résidence est ciblée pour la deuxième fois. "C'est le second incendie en l'espace d'une semaine", affirment les étudiantes, ce qui a sans doute poussé la police à ouvrir, cette fois-ci, une enquête sur les circonstances qui ont conduit au sinistre. "Dans la nuit de vendredi, au niveau de l'aile E de la résidence, le feu a détruit tout ce qui se trouvait dans la chambre où il s'est déclaré, avant de toucher plusieurs autres chambres avoisinantes et au dessus de l'étage 3 ", nous a-t-on confirmé du côté de la Protection civile, dont la célérité dans l'intervention a permis heureusement de circonscrire le sinistre et éviter le pire. Selon la même source, de nombreuses étudiantes avaient été évacuées vers les services des urgences, après avoir inhalé sans doute les fumées toxiques. "Nous avons été piégées par la propagation rapide des flammes qui ont complètement dévasté la chambre où s'est déclaré l'incendie qui commençait à gagner les chambres voisines et celles de l'étage du dessus". "Nous avons été vraiment traumatisées…", témoigne une résidente. Les étudiantes de la cité des 3.000 lits qui ont ras-le-bol de vivre des cauchemars périodiques surtout à cause des vols et des agressions aux alentours de la résidence, pestent contre le laisser-aller et l'irresponsabilité de l'administration chargée de veiller à leur sécurité et leur bien-être au sein de la cité. Elles l'ont sévèrement mis en garde. "Nous n'hésiterons pas à déclencher un mouvement de protestation radical contre l'administration, si nos conditions d'hébergement et surtout notre sécurité intra-muros continuent à pâtir de la sorte", ont-elles fait savoir à la direction des œuvres sociales de l'université. R. M.