L'Algérie et la Libye jettent les premiers jalons d'une intégration économique entre les deux pays en attendant son élargissement aux autres pays de la région Maghreb et même au continent africain. L'Algérie et la Libye jettent les premiers jalons d'une intégration économique entre les deux pays en attendant son élargissement aux autres pays de la région Maghreb et même au continent africain. C'est la politique des petits pas qui a fait ses preuves dans d'autres ensembles régionaux et qui a primé lors des travaux de la 13e session de la grande commission mixte algéro-libyenne qui tient ses assises à Tripoli, coprésidée par le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, et le secrétaire du Comité populaire général de la Jamahiriya arabe libyenne, El Baghdadi Ali Almahmoudi. Cette voie a été confirmée dimanche soir à Tripoli à l'ouverture de cette session de la grande Commission mixte, par le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, qui a souligné que l'Algérie et la Libye peuvent accélérer leur intégration économique à même de «contribuer à la concrétisation de l'édification de l'Union du Maghreb arabe et de l'Union africaine». Avant cela, cap sur le renforcement et l'intensification des relations commerciales entre les deux pays. Toutes «les mesures à même d'impulser les échanges commerciaux entre les deux pays seront prises dans un proche avenir», a assuré à ce propos Ouyahia, annonçant «l'ouverture du point de passage commun au niveau de Debdeb, en Algérie, et Ghadames, en Libye, courant 2010», et ceci dans le cadre «du parachèvement de la série de projets mûris au niveau de la commission mixte de suivi».Les potentialités de coopération dans différents domaines entre les deux pays et qui restent à explorer sont grandes, ce qui amène le Premier ministre à appeler, dans ce cadre, à «l'identification, grâce à des études conjointes, de projets dans lesquels nous pouvons investir tant en Algérie qu'en Libye pour prendre en charge nos besoins en produits et services au moment où les deux pays s'engagent dans de gigantesques projets de développement», mettant en exergue, à cet effet, l'importance «de la création d'un fonds commun pour les investissements à l'étranger». Ahmed Ouyahia n'a pas manqué de souligner la convergence de vue entre Alger et Tripoli, au plan bilatéral, international ou régional et souligne que «ces relations ont de tout temps été caractérisées par une grande similitude dans les positions judicieuses au plan international, une solidarité efficace au niveau bilatéral et une ferme détermination d'aller de l'avant dans la coopération et la complémentarité à tous les niveaux». Le secrétaire du comité populaire général de la Jamahiriya arabe libyenne, El Baghdadi Ali Almahmoudi, a, pour sa part, souligné l'importance de mesures susceptibles de «hisser les échanges commerciaux à de meilleurs niveaux», citant à ce propos, «la signature de l'accord sur la réalisation du point de passage douanier commun au niveau des postes frontaliers terrestres Debdeb et Ghadamès, la lutte contre la contrebande et le commerce illicite, la dynamisation du rôle de la chambre commune de commerce et la création d'un conseil d'hommes d'affaires». Il a, d'autre part, salué le travail des experts, les conviant à «la poursuite de ce travail dans les domaines de l'investissement, de l'industrie, du tourisme et de l'agriculture». Le responsable libyen a exprimé sa satisfaction sur le degré de «la coopération entre l'Algérie et la Libye dans le domaine de l'énergie, notamment, entre la Sonatrach et la société libyenne de pétrole», appelant à davantage d'efforts dans «la recherche des opportunités de partenariat dans les domaines de la prospection, de raffinage du pétrole et de la production d' engrais». S. B. C'est la politique des petits pas qui a fait ses preuves dans d'autres ensembles régionaux et qui a primé lors des travaux de la 13e session de la grande commission mixte algéro-libyenne qui tient ses assises à Tripoli, coprésidée par le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, et le secrétaire du Comité populaire général de la Jamahiriya arabe libyenne, El Baghdadi Ali Almahmoudi. Cette voie a été confirmée dimanche soir à Tripoli à l'ouverture de cette session de la grande Commission mixte, par le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, qui a souligné que l'Algérie et la Libye peuvent accélérer leur intégration économique à même de «contribuer à la concrétisation de l'édification de l'Union du Maghreb arabe et de l'Union africaine». Avant cela, cap sur le renforcement et l'intensification des relations commerciales entre les deux pays. Toutes «les mesures à même d'impulser les échanges commerciaux entre les deux pays seront prises dans un proche avenir», a assuré à ce propos Ouyahia, annonçant «l'ouverture du point de passage commun au niveau de Debdeb, en Algérie, et Ghadames, en Libye, courant 2010», et ceci dans le cadre «du parachèvement de la série de projets mûris au niveau de la commission mixte de suivi».Les potentialités de coopération dans différents domaines entre les deux pays et qui restent à explorer sont grandes, ce qui amène le Premier ministre à appeler, dans ce cadre, à «l'identification, grâce à des études conjointes, de projets dans lesquels nous pouvons investir tant en Algérie qu'en Libye pour prendre en charge nos besoins en produits et services au moment où les deux pays s'engagent dans de gigantesques projets de développement», mettant en exergue, à cet effet, l'importance «de la création d'un fonds commun pour les investissements à l'étranger». Ahmed Ouyahia n'a pas manqué de souligner la convergence de vue entre Alger et Tripoli, au plan bilatéral, international ou régional et souligne que «ces relations ont de tout temps été caractérisées par une grande similitude dans les positions judicieuses au plan international, une solidarité efficace au niveau bilatéral et une ferme détermination d'aller de l'avant dans la coopération et la complémentarité à tous les niveaux». Le secrétaire du comité populaire général de la Jamahiriya arabe libyenne, El Baghdadi Ali Almahmoudi, a, pour sa part, souligné l'importance de mesures susceptibles de «hisser les échanges commerciaux à de meilleurs niveaux», citant à ce propos, «la signature de l'accord sur la réalisation du point de passage douanier commun au niveau des postes frontaliers terrestres Debdeb et Ghadamès, la lutte contre la contrebande et le commerce illicite, la dynamisation du rôle de la chambre commune de commerce et la création d'un conseil d'hommes d'affaires». Il a, d'autre part, salué le travail des experts, les conviant à «la poursuite de ce travail dans les domaines de l'investissement, de l'industrie, du tourisme et de l'agriculture». Le responsable libyen a exprimé sa satisfaction sur le degré de «la coopération entre l'Algérie et la Libye dans le domaine de l'énergie, notamment, entre la Sonatrach et la société libyenne de pétrole», appelant à davantage d'efforts dans «la recherche des opportunités de partenariat dans les domaines de la prospection, de raffinage du pétrole et de la production d' engrais». S. B.