Il ne se passe pas un seul jour, sans que les sinistrés du seisme de 2003, relogés sur des sites de chalets, ne se manifestent et lancent d'incessants appels aux autorités locales. Ces cris de détresse ont pour but d'inciter les responsables concernés à se pencher sur leur situation précaire et à les reloger dans des logements décents. Cette fois-ci, c'est au tour des habitants du site de chalets de Bord El-Bahri d'interpeller leurs responsables communaux, les suppliant d'apporter une solution urgente à leurs souffrances qui perdurent depuis déjà sept ans. Il faut préciser qu'au bout de quelques années les chalets ne sont plus habitables, ayant une durée de vie très limitée. Actuellement leurs résidants sont logés exactement à la même enseigne que ceux censés occuper des «habitations précaires». Ces chalets réformés depuis des années laissent passer l'eau de pluie de toutes parts. Leurs occupants, ne sachant plus quelle attitude adopter face à cette précarité grandissante, tentent de faire rappeler aux autorités communales, leur promesse donnée il y a des années et fixantd un délai de dix-huit mois après le séisme du 23 mai 2003 pour leur relogement dans des appartements en dur. «Les dix-huit mois se sont transformés en... sept ans. Et ce n'est pas encore fini puisque nous sommes encore là» disent avec amertume et un brin de fatalisme les occupants de ces chalets ouverts à tous les vents. C. K. Il ne se passe pas un seul jour, sans que les sinistrés du seisme de 2003, relogés sur des sites de chalets, ne se manifestent et lancent d'incessants appels aux autorités locales. Ces cris de détresse ont pour but d'inciter les responsables concernés à se pencher sur leur situation précaire et à les reloger dans des logements décents. Cette fois-ci, c'est au tour des habitants du site de chalets de Bord El-Bahri d'interpeller leurs responsables communaux, les suppliant d'apporter une solution urgente à leurs souffrances qui perdurent depuis déjà sept ans. Il faut préciser qu'au bout de quelques années les chalets ne sont plus habitables, ayant une durée de vie très limitée. Actuellement leurs résidants sont logés exactement à la même enseigne que ceux censés occuper des «habitations précaires». Ces chalets réformés depuis des années laissent passer l'eau de pluie de toutes parts. Leurs occupants, ne sachant plus quelle attitude adopter face à cette précarité grandissante, tentent de faire rappeler aux autorités communales, leur promesse donnée il y a des années et fixantd un délai de dix-huit mois après le séisme du 23 mai 2003 pour leur relogement dans des appartements en dur. «Les dix-huit mois se sont transformés en... sept ans. Et ce n'est pas encore fini puisque nous sommes encore là» disent avec amertume et un brin de fatalisme les occupants de ces chalets ouverts à tous les vents. C. K.