«La France doit demander officiellement pardon pour toutes les atrocités et crimes commis contre le peuple algérien durant la période coloniale», ont affirmé, jeudi à Alger, des membres de l'Association nationale des anciens condamnés à mort (1954-1962). Pour Mustapha Boudina, président de l'association, il ne peut y avoir d'amitié avec la France si celle-ci ne demande pas officiellement pardon au peuple algérien meurtri par la colonisation. «Pour notre part, nous refusons de pardonner à la France les massacres perpétrés contre le peuple algérien», a-t-il affirmé en marge d'une rencontre organisée en l'honneur des femmes moudjahidate, à l'occasion de la célébration de la Journée du chahid. Et d'ajouter : «La France tuait, massacrait et enfumait les Algériens pour les soumettre» expliquant que «ceux qui osaient riposter, même verbalement, étaient emprisonnés ou tout simplement guillotinés». Il a estimé à 400, le nombre des Algériens condamnés à mort et guillotinés. M. Boudina a rappelé que «le général de Gaulle, n'a pas hésité un seul instant à appliquer la peine de mort par guillotine à Abderrahmane Khlifi, malgré les multiples messages plaidant contre l'exécution de cette sentence, émises par plusieurs chefs d'Etat et souverains». Devant ces multiples réactions, a-t-il relevé, de Gaule a répondu que «la justice française doit suivre son cours», avant de souligner : «C'est l'injustice française qui suivait son cours et appliquait sa propre logique de la mort». «Nous demandons à tous les Français qui nous ont soutenus naguère, notamment les intellectuels, de continuer à défendre les véritables valeurs de la France, qui sont celles de la liberté, l'égalité et la fraternité. C'est avec ces gens qu'on veut lier une amitié solide», a-t-il dit. Malheureusement, s'est-il indigné, «les idées de la France coloniale continuent de guider la France officielle». M. B. «La France doit demander officiellement pardon pour toutes les atrocités et crimes commis contre le peuple algérien durant la période coloniale», ont affirmé, jeudi à Alger, des membres de l'Association nationale des anciens condamnés à mort (1954-1962). Pour Mustapha Boudina, président de l'association, il ne peut y avoir d'amitié avec la France si celle-ci ne demande pas officiellement pardon au peuple algérien meurtri par la colonisation. «Pour notre part, nous refusons de pardonner à la France les massacres perpétrés contre le peuple algérien», a-t-il affirmé en marge d'une rencontre organisée en l'honneur des femmes moudjahidate, à l'occasion de la célébration de la Journée du chahid. Et d'ajouter : «La France tuait, massacrait et enfumait les Algériens pour les soumettre» expliquant que «ceux qui osaient riposter, même verbalement, étaient emprisonnés ou tout simplement guillotinés». Il a estimé à 400, le nombre des Algériens condamnés à mort et guillotinés. M. Boudina a rappelé que «le général de Gaulle, n'a pas hésité un seul instant à appliquer la peine de mort par guillotine à Abderrahmane Khlifi, malgré les multiples messages plaidant contre l'exécution de cette sentence, émises par plusieurs chefs d'Etat et souverains». Devant ces multiples réactions, a-t-il relevé, de Gaule a répondu que «la justice française doit suivre son cours», avant de souligner : «C'est l'injustice française qui suivait son cours et appliquait sa propre logique de la mort». «Nous demandons à tous les Français qui nous ont soutenus naguère, notamment les intellectuels, de continuer à défendre les véritables valeurs de la France, qui sont celles de la liberté, l'égalité et la fraternité. C'est avec ces gens qu'on veut lier une amitié solide», a-t-il dit. Malheureusement, s'est-il indigné, «les idées de la France coloniale continuent de guider la France officielle». M. B.