Le syndicat national des travailleurs de l'éducation (SNTE) a réitéré le maintien de son appel à la grève de trois jours, à partir de lundi, en dépit des propos rassurants et autres garanties exprimées par le premier responsable de l'éducation. Le syndicat national des travailleurs de l'éducation (SNTE) a réitéré le maintien de son appel à la grève de trois jours, à partir de lundi, en dépit des propos rassurants et autres garanties exprimées par le premier responsable de l'éducation. «On veut du concret, pas des paroles», a déclaré, hier à Alger, le président du SNTE, M.Boudjenah Abdelkrim, lors d'un point de presse. Ce dernier a dénoncé la mise à l'écart des dossiers relatifs au statut particulier, les œuvres sociales et la médecine du travail. «Nous nous sommes mis d'accord avec le ministère sur plusieurs points, pas uniquement sur le régime indemnitaire», a-t-il déploré, tout en insistant sur la prise en charge des dossiers suscités. Les travailleurs de l'éducation sont ainsi appelés à protester et à bouder la correction des devoirs et examens du troisième trimestre de cette année scolaire. Evoquant les conséquences néfastes de ce mouvement de protestation sur l'année scolaire, le syndicaliste a affirmé que l'avènement d'une année blanche incombera au ministère de l'éducation qui devait respecter ses engagements pris devant le personnel du secteur. «Au pire des cas, le ministre peut réduire les programmes des élèves et organiser des examens selon les cours dispensés, comme cela a été déjà fait avant», a-t-il dit. Il faut dire que ce nouveau débrayage risque de frapper fort cette fois-ci du fait que ledit syndicat s'est renforcé davantage et compte aujourd'hui beaucoup plus d'adhérents qu'auparavant. Selon M.Boudjnah, des centaines d'établissements scolaires au niveau national ont quitté leurs syndicats respectifs pour rejoindre le SNTE. « Ce basculement vers le SNTE s'explique par l'échec de la grève des 21 jours qui n'a pas apporté grand-chose aux travailleurs grévistes sous la houlette des autres syndicats autonomes. Ajoutant à cela, la confusion qui ronge ces derniers sur le véritable objectif de certains syndicalistes», a-t-il précisé. En effet, les établissements scolaires de la cité de Bordj El Bahri, des villes de Sétif, Batna et bien d'autres ont rejoint récemment le SNTE. En outre, l'on explique cet afflux massif par l'adhésion de l'Unpef à une organisation internationale éducative «UE», qui compte bon nombre de syndicats de l'éducation d'Israél et autres syndicats juifs. «Le SNTE a toujours refusé et refusera de travailler avec tout ce qui est juif», a insisté le conférencier. Interrogé sur l'échec de l'union des syndicats de l'éducation pour ce débrayage du mois de février, M.Boudjnah a affirmé que son syndicat a été le premier à appeler à un mouvement de protestation commun dans l'unique but d'aboutir à des résolutions concrètes. Ce qui n'a pas été fait à cause, dit-il, du Cnapest et l'Unpef qui refusent de s'associer à eux. «Ces derniers refusent une action commune craignant de perdre leurs bases syndicales», a-t-il lancé. Pour rappel, les revendications du SNTE s'articulent autour de la promulgation du statut particulier, le dossier du régime indemnitaire, des œuvres sociales ainsi que la médecine du travail. Quant à la question de la retraite, le syndicat a affirmé son rejet de la retraite anticipée qui est désormais limitée à 60 ans et accordée après 25 ans de service pour les travailleurs de l'éducation. Il revendique, à ce propos, la retraite sans conditions d'âge ainsi que la comptabilité des deux ans du service militaire avec l'expérience. A.B. «On veut du concret, pas des paroles», a déclaré, hier à Alger, le président du SNTE, M.Boudjenah Abdelkrim, lors d'un point de presse. Ce dernier a dénoncé la mise à l'écart des dossiers relatifs au statut particulier, les œuvres sociales et la médecine du travail. «Nous nous sommes mis d'accord avec le ministère sur plusieurs points, pas uniquement sur le régime indemnitaire», a-t-il déploré, tout en insistant sur la prise en charge des dossiers suscités. Les travailleurs de l'éducation sont ainsi appelés à protester et à bouder la correction des devoirs et examens du troisième trimestre de cette année scolaire. Evoquant les conséquences néfastes de ce mouvement de protestation sur l'année scolaire, le syndicaliste a affirmé que l'avènement d'une année blanche incombera au ministère de l'éducation qui devait respecter ses engagements pris devant le personnel du secteur. «Au pire des cas, le ministre peut réduire les programmes des élèves et organiser des examens selon les cours dispensés, comme cela a été déjà fait avant», a-t-il dit. Il faut dire que ce nouveau débrayage risque de frapper fort cette fois-ci du fait que ledit syndicat s'est renforcé davantage et compte aujourd'hui beaucoup plus d'adhérents qu'auparavant. Selon M.Boudjnah, des centaines d'établissements scolaires au niveau national ont quitté leurs syndicats respectifs pour rejoindre le SNTE. « Ce basculement vers le SNTE s'explique par l'échec de la grève des 21 jours qui n'a pas apporté grand-chose aux travailleurs grévistes sous la houlette des autres syndicats autonomes. Ajoutant à cela, la confusion qui ronge ces derniers sur le véritable objectif de certains syndicalistes», a-t-il précisé. En effet, les établissements scolaires de la cité de Bordj El Bahri, des villes de Sétif, Batna et bien d'autres ont rejoint récemment le SNTE. En outre, l'on explique cet afflux massif par l'adhésion de l'Unpef à une organisation internationale éducative «UE», qui compte bon nombre de syndicats de l'éducation d'Israél et autres syndicats juifs. «Le SNTE a toujours refusé et refusera de travailler avec tout ce qui est juif», a insisté le conférencier. Interrogé sur l'échec de l'union des syndicats de l'éducation pour ce débrayage du mois de février, M.Boudjnah a affirmé que son syndicat a été le premier à appeler à un mouvement de protestation commun dans l'unique but d'aboutir à des résolutions concrètes. Ce qui n'a pas été fait à cause, dit-il, du Cnapest et l'Unpef qui refusent de s'associer à eux. «Ces derniers refusent une action commune craignant de perdre leurs bases syndicales», a-t-il lancé. Pour rappel, les revendications du SNTE s'articulent autour de la promulgation du statut particulier, le dossier du régime indemnitaire, des œuvres sociales ainsi que la médecine du travail. Quant à la question de la retraite, le syndicat a affirmé son rejet de la retraite anticipée qui est désormais limitée à 60 ans et accordée après 25 ans de service pour les travailleurs de l'éducation. Il revendique, à ce propos, la retraite sans conditions d'âge ainsi que la comptabilité des deux ans du service militaire avec l'expérience. A.B.