Les travailleurs de l'éducation sont en colère. Et pour cause, les promesses de la tutelle relatives au versement de la prime de rendement, la régularisation des arriérés de salaires ainsi que les rappels des heures supplémentaires avant le 31 décembre 2002, sont restés sans suite. Cette situation n'a pas manqué de faire réagir les différents syndicats qui ont appelé à une journée de protestation lundi prochain. Pour le Syndicat d'entreprise de l'éducation (Sete-UGTA), l'académie est “responsable de cette situation dramatique générée par l'anarchie dans la prise en charge des traitements et autres primes”. Le Sete menace “d'entreprendre des actions à même de faire aboutir les revendications”. Le Satef, de son côté, s'alarme et mobilise ses troupes pour tenir un rassemblement dans l'enceinte de la direction de l'éducation le 13 janvier. La même désapprobation est exprimée par le Syndicat national des travailleurs de l'éducation (SNTE). Dans une déclaration signée par M. Slimani, président du bureau de wilaya, le SNTE fait l'amer constat du marasme dans lequel vivent les travailleurs du secteur et dénonce les responsables “qui n'arrivent pas à honorer leurs promesses”. Enfin, l'Union nationale des personnels de l'éducation et de la formation (Unpef) déclare son intention d'appeler à une grève de trois jours à compter du 18 janvier. “Ce débrayage sera reconduit si aucune suite n'est donnée à nos revendications”, affirme Hassan Sarni, président du bureau de wilaya de ce syndicat. A. T.