Mohamed ElBaradei, ancien chef de l'AIEA et opposant potentiel au pouvoir égyptien, rentre vendredi après-midi au Caire où des militants de l'opposition envisagent de l'accueillir à l'aéroport alors que les services de sécurité veulent empêcher tout rassemblement. L'ancien patron de l'Agence internationale de l'énergie atomique et prix Nobel de la Paix 2005 est attendu en milieu d'après-midi à l'aéroport du Caire, après avoir multiplié ces derniers mois les déclarations appelant à une démocratisation du régime du président Hosni Moubarak, en place depuis 29 ans. A la veille de son arrivée, M. ElBaradei, 67 ans, a réaffirmé sa détermination à "faire tout ce que je peux pour que l'Egypte avance vers la démocratie et le progrès économique et social". "Je souhaite être un instrument pour le changement", a-t-il dit jeudi soir à la chaîne égyptienne privée Dream. "Je suis prêt à me lancer dans la vie politique égyptienne, à condition qu'il y ait des élections libres et le premier pas dans cette direction est un amendement de la Constitution afin que je puisse me porter candidat (à la présidence en 2011) et que d'autres puissent faire de même", a-t-il ajouté. La Constitution égyptienne impose aux candidats indépendants d'obtenir l'appui de 250 élus, dont au moins 65 membres de l'Assemblée nationale, 25 du Conseil consultatif (Sénat) et au moins dix élus municipaux. Cette option est pratiquement exclue dans le cas de M. ElBaradei, en raison de la domination du parti au pouvoir, le Parti national démocratique (PND), sur le Parlement et les municipalités. Alors que la presse gouvernementale passait sous silence hier son retour, les journaux indépendants en faisaient leurs manchettes. "Six mille policiers attendent ElBaradei", écrit le quotidien al-Chourouq selon lequel les forces de sécurité seront déployées sur les routes menant à l'aéroport "pour empêcher ses partisans de l'accueillir". "Accueil extraordinaire pour Elbaradei", titre pour sa part le journal Al-Masri el-Yom, affirmant que les services de sécurité ont mis au point un plan pour empêcher tout rassemblement à l'aéroport et que le PND pourrait y organiser une contre-manifestation. Deux militants du Mouvement du 6 avril (opposition), chargés de coordonner l'accueil de M. ElBaradei, Ahmed Maher et Amr Ali, ont été arrêtés mercredi alors qu'ils devaient distribuer des tracts appelant à manifester pour son retour. Plusieurs figures connues en Egypte, dont le romancier Alaa Aswani et un présentateur vedette de la télévision, Hamdi Kandil, ont affirmé à la presse qu'ils iraient célébrer le retour de Mohamed ElBaradeï à l'aéroport. La perspective de voir M. ElBaradei jouer un rôle politique en Egypte après son départ de l'AIEA, avait amené le pouvoir à déclencher en décembre une violente campagne contre lui. Sa longue carrière internationale lui avait valu notamment de nombreuses attaques dans la presse gouvernementale et dans les cercles du pouvoir, le présentant comme étranger à son pays et incapable de gérer les affaires intérieures. Les analystes estiment qu'ElBaradei pourrait constituer un réel défi pour le régime égyptien. La presse désigne fréquemment Gamal Moubarak commme "l'héritier du pouvoir", mais le chef de l'Etat et son fils ont jusqu'ici gardé le flou sur leurs intentions. Hosni Moubarak, achève en 2011 son cinquième mandat de six ans. Son fils Gamal, 44 ans, fréquemment cité pour lui succéder, se contente généralement de dire qu'il s'agit d'une "question hypothétique". Mohamed ElBaradei, ancien chef de l'AIEA et opposant potentiel au pouvoir égyptien, rentre vendredi après-midi au Caire où des militants de l'opposition envisagent de l'accueillir à l'aéroport alors que les services de sécurité veulent empêcher tout rassemblement. L'ancien patron de l'Agence internationale de l'énergie atomique et prix Nobel de la Paix 2005 est attendu en milieu d'après-midi à l'aéroport du Caire, après avoir multiplié ces derniers mois les déclarations appelant à une démocratisation du régime du président Hosni Moubarak, en place depuis 29 ans. A la veille de son arrivée, M. ElBaradei, 67 ans, a réaffirmé sa détermination à "faire tout ce que je peux pour que l'Egypte avance vers la démocratie et le progrès économique et social". "Je souhaite être un instrument pour le changement", a-t-il dit jeudi soir à la chaîne égyptienne privée Dream. "Je suis prêt à me lancer dans la vie politique égyptienne, à condition qu'il y ait des élections libres et le premier pas dans cette direction est un amendement de la Constitution afin que je puisse me porter candidat (à la présidence en 2011) et que d'autres puissent faire de même", a-t-il ajouté. La Constitution égyptienne impose aux candidats indépendants d'obtenir l'appui de 250 élus, dont au moins 65 membres de l'Assemblée nationale, 25 du Conseil consultatif (Sénat) et au moins dix élus municipaux. Cette option est pratiquement exclue dans le cas de M. ElBaradei, en raison de la domination du parti au pouvoir, le Parti national démocratique (PND), sur le Parlement et les municipalités. Alors que la presse gouvernementale passait sous silence hier son retour, les journaux indépendants en faisaient leurs manchettes. "Six mille policiers attendent ElBaradei", écrit le quotidien al-Chourouq selon lequel les forces de sécurité seront déployées sur les routes menant à l'aéroport "pour empêcher ses partisans de l'accueillir". "Accueil extraordinaire pour Elbaradei", titre pour sa part le journal Al-Masri el-Yom, affirmant que les services de sécurité ont mis au point un plan pour empêcher tout rassemblement à l'aéroport et que le PND pourrait y organiser une contre-manifestation. Deux militants du Mouvement du 6 avril (opposition), chargés de coordonner l'accueil de M. ElBaradei, Ahmed Maher et Amr Ali, ont été arrêtés mercredi alors qu'ils devaient distribuer des tracts appelant à manifester pour son retour. Plusieurs figures connues en Egypte, dont le romancier Alaa Aswani et un présentateur vedette de la télévision, Hamdi Kandil, ont affirmé à la presse qu'ils iraient célébrer le retour de Mohamed ElBaradeï à l'aéroport. La perspective de voir M. ElBaradei jouer un rôle politique en Egypte après son départ de l'AIEA, avait amené le pouvoir à déclencher en décembre une violente campagne contre lui. Sa longue carrière internationale lui avait valu notamment de nombreuses attaques dans la presse gouvernementale et dans les cercles du pouvoir, le présentant comme étranger à son pays et incapable de gérer les affaires intérieures. Les analystes estiment qu'ElBaradei pourrait constituer un réel défi pour le régime égyptien. La presse désigne fréquemment Gamal Moubarak commme "l'héritier du pouvoir", mais le chef de l'Etat et son fils ont jusqu'ici gardé le flou sur leurs intentions. Hosni Moubarak, achève en 2011 son cinquième mandat de six ans. Son fils Gamal, 44 ans, fréquemment cité pour lui succéder, se contente généralement de dire qu'il s'agit d'une "question hypothétique".