Alors que la compagnie est profondément empêtrée dans un scandale retentissant, la compagnie nationale des hydrocarbures Sonatrach, la «mamelle» du pays, n'a annulé «aucun» de ses contrats qui la lient à l'international. Alors que la compagnie est profondément empêtrée dans un scandale retentissant, la compagnie nationale des hydrocarbures Sonatrach, la «mamelle» du pays, n'a annulé «aucun» de ses contrats qui la lient à l'international. Même si beaucoup ont supputé que l'image de la compagnie a été sérieusement égratignée voire, fortement ternie, ce qui n'est, en fait, pas tout à fait faux, il n'en demeure pas moins qu'elle est en mesure d'assurer ses engagements vis-à-vis de ses partenaires étrangers. C'est du moins ce qu'assure le P-DG par intérim de Sonatrach, M. Abdelhafid Feghouli, qui a confirmé, hier à Alger, qu'aucun contrat de Sonatrach n'avait été annulé suite à l'instruction de la justice liée à la passation de marchés au sein du groupe Sonatrach. «Aucune annulation de contrats de Sonatrach» n'a été enregistrée suite à cette affaire, a déclaré M. Feghouli à la presse en marge du 1er forum international sur la promotion de la fabrication de la pièce de rechange industrielle. M. Feghouli a rassuré dans ce sens que cette instruction «n'a pas eu d'impact» sur la production pétrolière et gazière, le raffinage, la commercialisation, le transport et la liquéfaction du groupe qui sont conformes aux prévisions et au plan de charge de l'entreprise. «Nos projets continuent à fonctionner normalement, que ce soit les projets propres à Sonatrach ou les projets développés en partenariat», a-t-il dit, soulignant que «les relations avec les partenaires étrangers sont des relations normales». Interrogé sur ce qui a été rapporté par la presse concernant les conditions formulées par des partenaires étrangers qui auraient exigé aux entreprises algériennes des engagements en matière de lutte contre la corruption, le responsable de Sonatrach a répondu que «c'est de la pure affabulation, aucun de nos partenaires nationaux ou des contractants étrangers, développant actuellement des projets en Algérie, n'a fait cette réaction». Le dirigeant de Sonatrach a affirmé à ce propos qu'aucun retard n'a été enregistré concernant la signature des contrats de Sonatrach avec ses différents partenaires. «Depuis que j'assure l'intérim de la présidence du groupe, nous avons tenu plusieurs comités exécutifs, nous avions passé plusieurs contrats», a-t-il encore affirmé. Pour rappel, l'affaire Sonatrach qui porte sur la corruption, violation de la réglementation des marchés publics, négligence et association de malfaiteurs, a éclaté au courant du mois de janvier. Le désormais ex- P-DG de la compagnie nationale, Mohamed Meziane, ainsi que d'autres cadres de l'entreprise ont été mis sous contrôle judiciaire. M. Meziane, à la tête de Sonatrach depuis septembre 2003, a quitté ses fonctions après avoir comparu devant un juge qui lui a signifié son inculpation dans le cadre d'une enquête sur différents marchés et l'a placé sous contrôle judiciaire. Y. D. Même si beaucoup ont supputé que l'image de la compagnie a été sérieusement égratignée voire, fortement ternie, ce qui n'est, en fait, pas tout à fait faux, il n'en demeure pas moins qu'elle est en mesure d'assurer ses engagements vis-à-vis de ses partenaires étrangers. C'est du moins ce qu'assure le P-DG par intérim de Sonatrach, M. Abdelhafid Feghouli, qui a confirmé, hier à Alger, qu'aucun contrat de Sonatrach n'avait été annulé suite à l'instruction de la justice liée à la passation de marchés au sein du groupe Sonatrach. «Aucune annulation de contrats de Sonatrach» n'a été enregistrée suite à cette affaire, a déclaré M. Feghouli à la presse en marge du 1er forum international sur la promotion de la fabrication de la pièce de rechange industrielle. M. Feghouli a rassuré dans ce sens que cette instruction «n'a pas eu d'impact» sur la production pétrolière et gazière, le raffinage, la commercialisation, le transport et la liquéfaction du groupe qui sont conformes aux prévisions et au plan de charge de l'entreprise. «Nos projets continuent à fonctionner normalement, que ce soit les projets propres à Sonatrach ou les projets développés en partenariat», a-t-il dit, soulignant que «les relations avec les partenaires étrangers sont des relations normales». Interrogé sur ce qui a été rapporté par la presse concernant les conditions formulées par des partenaires étrangers qui auraient exigé aux entreprises algériennes des engagements en matière de lutte contre la corruption, le responsable de Sonatrach a répondu que «c'est de la pure affabulation, aucun de nos partenaires nationaux ou des contractants étrangers, développant actuellement des projets en Algérie, n'a fait cette réaction». Le dirigeant de Sonatrach a affirmé à ce propos qu'aucun retard n'a été enregistré concernant la signature des contrats de Sonatrach avec ses différents partenaires. «Depuis que j'assure l'intérim de la présidence du groupe, nous avons tenu plusieurs comités exécutifs, nous avions passé plusieurs contrats», a-t-il encore affirmé. Pour rappel, l'affaire Sonatrach qui porte sur la corruption, violation de la réglementation des marchés publics, négligence et association de malfaiteurs, a éclaté au courant du mois de janvier. Le désormais ex- P-DG de la compagnie nationale, Mohamed Meziane, ainsi que d'autres cadres de l'entreprise ont été mis sous contrôle judiciaire. M. Meziane, à la tête de Sonatrach depuis septembre 2003, a quitté ses fonctions après avoir comparu devant un juge qui lui a signifié son inculpation dans le cadre d'une enquête sur différents marchés et l'a placé sous contrôle judiciaire. Y. D.