Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.
Plusieurs anciens dirigeants de l'armée turque interpellés par la police Suspectés d'avoir voulu renverser le gouvernement islamo-conservateur en Turquie
Plusieurs anciens dirigeants de l'armée turque ont été interpellés par la police hier dans le cadre d'enquêtes menées en Turquie pour élucider des complots présumés visant à renverser le gouvernement islamo-conservateur.. L'ex-chef de l'armée de l'air, Ibrahim Firtina, un général quatre étoiles à la retraite, son ancien collègue, Özden Örnek, ex-commandant de la marine, et Ergin Saygun, ex-numéro deux de l'état-major, ont été interpellés à Ankara et Istanbul par des policiers. D'autres anciens hauts gradés de l'armée figurent parmi une dizaine de militaires à la retraite et de militaires toujours en service arrêtés par la police, selon les chaînes d'information NTV et CNN-Türk. Les généraux Firtina et Örnek avaient été entendus en qualité de suspects en décembre dernier à Istanbul par les procureurs qui instruisent différentes enquêtes sur le réseau Ergenekon, un nom faisant référence au lieu mythique de la naissance de la nation turque en Asie centrale. Ce réseau aurait cherché à semer le chaos en Turquie pour créer les conditions favorables à un coup d'Etat militaire contre le gouvernement du Parti de la justice et du développement (AKP), issu de la mouvance islamiste et au pouvoir depuis 2002. Près de 200 personnes de tous bords (mafieux, avocats, journalistes, universitaires, militaires) sont inculpées dans le cadre de l'affaire Ergenekon, dont la révélation est considérée par certains comme une avancée démocratique en Turquie, mais critiquée par d'autres comme un moyen de museler l'opposition laïque par le gouvernement. Des informations sur plusieurs complots présumés contre le gouvernement remontant à 2003 et 2004 ont été publiés ces derniers temps par la presse libérale, provoquant une succession de procédures judiciaires. L'armée, qui a déposé quatre gouvernements depuis 1960, a rejeté récemment toute velléité de putsch, déclarant par la voix de son chef d'état-major, Ilker Basbug, que les coups d'Etat "appartiennent au passé". Plusieurs anciens dirigeants de l'armée turque ont été interpellés par la police hier dans le cadre d'enquêtes menées en Turquie pour élucider des complots présumés visant à renverser le gouvernement islamo-conservateur.. L'ex-chef de l'armée de l'air, Ibrahim Firtina, un général quatre étoiles à la retraite, son ancien collègue, Özden Örnek, ex-commandant de la marine, et Ergin Saygun, ex-numéro deux de l'état-major, ont été interpellés à Ankara et Istanbul par des policiers. D'autres anciens hauts gradés de l'armée figurent parmi une dizaine de militaires à la retraite et de militaires toujours en service arrêtés par la police, selon les chaînes d'information NTV et CNN-Türk. Les généraux Firtina et Örnek avaient été entendus en qualité de suspects en décembre dernier à Istanbul par les procureurs qui instruisent différentes enquêtes sur le réseau Ergenekon, un nom faisant référence au lieu mythique de la naissance de la nation turque en Asie centrale. Ce réseau aurait cherché à semer le chaos en Turquie pour créer les conditions favorables à un coup d'Etat militaire contre le gouvernement du Parti de la justice et du développement (AKP), issu de la mouvance islamiste et au pouvoir depuis 2002. Près de 200 personnes de tous bords (mafieux, avocats, journalistes, universitaires, militaires) sont inculpées dans le cadre de l'affaire Ergenekon, dont la révélation est considérée par certains comme une avancée démocratique en Turquie, mais critiquée par d'autres comme un moyen de museler l'opposition laïque par le gouvernement. Des informations sur plusieurs complots présumés contre le gouvernement remontant à 2003 et 2004 ont été publiés ces derniers temps par la presse libérale, provoquant une succession de procédures judiciaires. L'armée, qui a déposé quatre gouvernements depuis 1960, a rejeté récemment toute velléité de putsch, déclarant par la voix de son chef d'état-major, Ilker Basbug, que les coups d'Etat "appartiennent au passé".