Le directeur général de la Sûreté nationale algérienne, Ali Tounsi, a été tué lors d'une réunion dans son bureau dans la matinée de jeudi à 10h45. Il a été atteint par plusieurs balles, tirées par le colonel Choueib Oultache, chef de l'unité aérienne de la Sûreté nationale de Dar El Beïda. Ali Tounsi est mort sur le coup. Le directeur général de la Sûreté nationale algérienne, Ali Tounsi, a été tué lors d'une réunion dans son bureau dans la matinée de jeudi à 10h45. Il a été atteint par plusieurs balles, tirées par le colonel Choueib Oultache, chef de l'unité aérienne de la Sûreté nationale de Dar El Beïda. Ali Tounsi est mort sur le coup. Le ministère de l'Intérieur, qui a confirmé dans l'après midi la mort de Ali Tounsi, survenue «lors d'une séance de travail au cours de laquelle un cadre de la police, apparemment pris d'une crise de démence, a utilisé son arme et blessé mortellement le colonel Ali Tounsi; après quoi, il a retourné l'arme contre lui, se blessant grièvement», selon le communiqué du ministère. L'auteur de l'assassinat a été hospitalisé, précise le département de Zerhouni. Une enquête judiciaire a été ouverte pour «déterminer les circonstances de ce douloureux événement», indique le texte du ministère de l'intérieur. L'information a vite fait le tour de la ville. Des agences de presse donnent l'information en «urgent». Très peu d'informations ont filtré quant aux circonstances de la mort du directeur de la sûreté nationale. Les sources contactées par notre rédaction, quand elles ne sont pas muettes, font des déclarations contradictoires. Une seule certitude, Ali Tounsi a été assassiné dans son bureau au siège de la direction par un de ses collaborateurs, le colonel Choueib Oultache, chef de l'unité aérienne de la Sûreté nationale de Dar El Beïda. On nous affirme que ce dernier était sur le point d'être remercié par le DGSN. On nous précise aussi que le meurtrier, que l'on a transporté dans un état grave à l'hôpital central de l'armée, était l'un de ses plus proches amis. La fin tragique du DGSN est dans toutes les bouches dès 12 heures. Pourtant aucune agence de presse n'avait encore donné l'information. Comme de coutume, quand il s'agit de l'Algérie, El Djazeera donne la «nouvelle» comme elle la conçoit. Un direct est improvisé; un correspondant, contacté par téléphone, affirme être à proximité du siège de la direction générale de la Sûreté nationale sise à Bab El Oued; il croit y entendre des coups de feu. Les spéculations vont bon train. Le déplacement du Midi Libre au siège de la DGSN s'avère inutile. Il est 15h quand l'APS donne l'informationcitant un communiqué du ministère de l'Intérieur. Ali Tounsi est bel et bien décédé sous les tirs de l'un de ses collaborateurs. Au journal Télévisé de 20 heures, on confirme l'information sans aucun autre détail sinon que le défunt allait être inhumé au cimetière El Alia, que la prière du mort se déroulera à la mosquée de Ben Aknoun et qu'un dernier hommage sera rendu au défunt à l'école de police de châteauneuf à Alger Le président de la République présente ses condoléances à la famille. Le président du sénat, celui de l'APN et le premier ministre en feront de même. I. A. Le ministère de l'Intérieur, qui a confirmé dans l'après midi la mort de Ali Tounsi, survenue «lors d'une séance de travail au cours de laquelle un cadre de la police, apparemment pris d'une crise de démence, a utilisé son arme et blessé mortellement le colonel Ali Tounsi; après quoi, il a retourné l'arme contre lui, se blessant grièvement», selon le communiqué du ministère. L'auteur de l'assassinat a été hospitalisé, précise le département de Zerhouni. Une enquête judiciaire a été ouverte pour «déterminer les circonstances de ce douloureux événement», indique le texte du ministère de l'intérieur. L'information a vite fait le tour de la ville. Des agences de presse donnent l'information en «urgent». Très peu d'informations ont filtré quant aux circonstances de la mort du directeur de la sûreté nationale. Les sources contactées par notre rédaction, quand elles ne sont pas muettes, font des déclarations contradictoires. Une seule certitude, Ali Tounsi a été assassiné dans son bureau au siège de la direction par un de ses collaborateurs, le colonel Choueib Oultache, chef de l'unité aérienne de la Sûreté nationale de Dar El Beïda. On nous affirme que ce dernier était sur le point d'être remercié par le DGSN. On nous précise aussi que le meurtrier, que l'on a transporté dans un état grave à l'hôpital central de l'armée, était l'un de ses plus proches amis. La fin tragique du DGSN est dans toutes les bouches dès 12 heures. Pourtant aucune agence de presse n'avait encore donné l'information. Comme de coutume, quand il s'agit de l'Algérie, El Djazeera donne la «nouvelle» comme elle la conçoit. Un direct est improvisé; un correspondant, contacté par téléphone, affirme être à proximité du siège de la direction générale de la Sûreté nationale sise à Bab El Oued; il croit y entendre des coups de feu. Les spéculations vont bon train. Le déplacement du Midi Libre au siège de la DGSN s'avère inutile. Il est 15h quand l'APS donne l'informationcitant un communiqué du ministère de l'Intérieur. Ali Tounsi est bel et bien décédé sous les tirs de l'un de ses collaborateurs. Au journal Télévisé de 20 heures, on confirme l'information sans aucun autre détail sinon que le défunt allait être inhumé au cimetière El Alia, que la prière du mort se déroulera à la mosquée de Ben Aknoun et qu'un dernier hommage sera rendu au défunt à l'école de police de châteauneuf à Alger Le président de la République présente ses condoléances à la famille. Le président du sénat, celui de l'APN et le premier ministre en feront de même. I. A.