L'entreprise turque de droit algérien, Hayat DHC Algérie, a inauguré, hier, une unité de production d'électricité et une station d'épuration des eaux usées pour les besoins de son usine spécialisée dans la fabrication de détergents et d'articles de nettoyage, implantée dans la localité L'entreprise turque de droit algérien, Hayat DHC Algérie, a inauguré, hier, une unité de production d'électricité et une station d'épuration des eaux usées pour les besoins de son usine spécialisée dans la fabrication de détergents et d'articles de nettoyage, implantée dans la localité En présence des autorités locales de la wilaya de Blida, l'ambassadeur de Turquie à Alger, Ahmet Necati Bigali a précisé que ces deux stations répondent au souci de préservation de l'environnement dans cette zone agricole fertile de la Mitidja. Les deux stations de l'usine Hayat ont coûté 3 millions d'euros, d'un total de 50 millions de dollars représentant le montant global injecté pour toute l'entreprise. Les investissements turcs en Algérie s'élèvent à 300 millions de dollars alors que les échanges commerciaux et économiques entre les deux pays sont évalués à 5 milliards de dollars. «C'est très insuffisant au vu de la grandeur des deux pays et des relations historiques qui les lie», de l'aveu même de l'ambassadeur, qui a appelé à une meilleure coopération entre l'Algérie et la Turquie et à davantage de projets d'investissement. Toutefois, cela pourrait bien se concrétiser à la faveur de la prochaine réunion de la commission mixte économique algéro-turque qui se tiendra les 10 et 11 mars à Alger, selon Ahmet Necati Bigali. Ce dernier a annoncé la visite officielle d'un ministre d'Etat turc à cette occasion, où il sera question de signer plusieurs accords de coopération bilatérale dans les secteurs de la sécurité sociale, de la protection mutuelle des investissements et de la communication. Concernant le secteur de la sécurité sociale, il s'agit de lever une contrainte «bizarre» dont font l'objet quelques 5 mille travailleurs turcs en Algérie, dont les employeurs s'acquittent doublement de leurs cotisations. "L'accord que nous nous apprêtons à signer est préparé depuis plusieurs mois, et il s'appliquera également aux travailleurs algériens en Turquie", a affirmé l'ambassadeur. En d'autres termes, les employeurs turcs en Algérie s'acquitteront des cotisations de leurs employés expatriés auprès de leur organisme de sécurité sociale seulement, et pas auprès des organismes des deux pays comme c'est le cas actuellement. Sinon, "pas de contraintes spécifiques pour nos investissements en Algérie", a reconnu l'ambassadeur, tout en appelant à hisser le niveau de coopération à de plus hauts échelons entre les deux pays qui recèlent d'énormes potentialités. D'ailleurs, l'entreprise Hayat DHC Algérie, qui emploie 633 Algériens, est le meilleur exemple de la solvabilité des investissements turcs en Algérie. Ses marques Test (produits d'entretien ménager), Molfix et Bebem (couches-bébés et lingettes humides), Bingo (produits de soin de lessive) et Papia (produits de papier hygiénique) ont investi de fort belle manière le marché local. M. C. En présence des autorités locales de la wilaya de Blida, l'ambassadeur de Turquie à Alger, Ahmet Necati Bigali a précisé que ces deux stations répondent au souci de préservation de l'environnement dans cette zone agricole fertile de la Mitidja. Les deux stations de l'usine Hayat ont coûté 3 millions d'euros, d'un total de 50 millions de dollars représentant le montant global injecté pour toute l'entreprise. Les investissements turcs en Algérie s'élèvent à 300 millions de dollars alors que les échanges commerciaux et économiques entre les deux pays sont évalués à 5 milliards de dollars. «C'est très insuffisant au vu de la grandeur des deux pays et des relations historiques qui les lie», de l'aveu même de l'ambassadeur, qui a appelé à une meilleure coopération entre l'Algérie et la Turquie et à davantage de projets d'investissement. Toutefois, cela pourrait bien se concrétiser à la faveur de la prochaine réunion de la commission mixte économique algéro-turque qui se tiendra les 10 et 11 mars à Alger, selon Ahmet Necati Bigali. Ce dernier a annoncé la visite officielle d'un ministre d'Etat turc à cette occasion, où il sera question de signer plusieurs accords de coopération bilatérale dans les secteurs de la sécurité sociale, de la protection mutuelle des investissements et de la communication. Concernant le secteur de la sécurité sociale, il s'agit de lever une contrainte «bizarre» dont font l'objet quelques 5 mille travailleurs turcs en Algérie, dont les employeurs s'acquittent doublement de leurs cotisations. "L'accord que nous nous apprêtons à signer est préparé depuis plusieurs mois, et il s'appliquera également aux travailleurs algériens en Turquie", a affirmé l'ambassadeur. En d'autres termes, les employeurs turcs en Algérie s'acquitteront des cotisations de leurs employés expatriés auprès de leur organisme de sécurité sociale seulement, et pas auprès des organismes des deux pays comme c'est le cas actuellement. Sinon, "pas de contraintes spécifiques pour nos investissements en Algérie", a reconnu l'ambassadeur, tout en appelant à hisser le niveau de coopération à de plus hauts échelons entre les deux pays qui recèlent d'énormes potentialités. D'ailleurs, l'entreprise Hayat DHC Algérie, qui emploie 633 Algériens, est le meilleur exemple de la solvabilité des investissements turcs en Algérie. Ses marques Test (produits d'entretien ménager), Molfix et Bebem (couches-bébés et lingettes humides), Bingo (produits de soin de lessive) et Papia (produits de papier hygiénique) ont investi de fort belle manière le marché local. M. C.