Constantine a bénéficié de centaines de locaux dans le cadre du programme du président de la République, 100 locaux pour chaque commune. Dans son application, cet autre dispositif, visant la résorption du chômage, s'est heurté à quelques difficultés. Site accidenté ou isolé, manque de commodité (eau et gaz) et insécurité… sont autant de facteurs responsables du ralentissement de ce projet. Le programme global de la troisième ville du pays, qui compte douze communes, est de 1.200 locaux. Selon les chiffres de la Direction du logement et des équipements publics (DLEP), leur réalisation est répartie en deux quotas. Le premier, composé de 495 locaux d'un coût estimé à 31 milliards de centimes, a déjà été attribué. Le second de 705 unités, dont les travaux ont débuté en 2008, coûtera 49 milliards de centimes. Le premier semestre 2010 verra la distribution de 190 locaux, sur un ensemble de 590, situés au niveau des deux nouvelles villes Ali-Mendjeli et Massinissa, relevant administrativement de la commune du Khroub. S'ensuivra ultérieurement, celle des 400 restants sur les mêmes sites en raison de la disponibilité des assiettes foncières. L'attribution de l'un de ces locaux à usage professionnel est soumise à une pléthore de critères. Pour en être bénéficiaire, le postulant doit être diplômé ou qualifié et inscrit au niveau de l'un des organismes de soutien à l'emploi, à savoir l'Ansej, l'Anjem et la Cnac. La Caisse d'assurance chômage a déjà, quant à elle, distribué 90 unités sur ses allocataires. La superficie du local est définie par la réglementation. Elle ne doit pas excéder les 30 m2. Celle utile est de l'ordre de 24 à 28 m2. Une superficie jugée restreinte et contraignante par bon nombre de béneficiaires. Ces derniers, et pour les autres raisons susmentionnées, ont renoncé à ce dispositif de l'emploi. C'est le cas dans la commune de Constantine qui abrite trois sites destinés à ce programme, à savoir les Cités Daki- Abdesslam, Boudraâ-Salah et Ciloc. Plusieurs locaux se trouvent actuellement à l'abandon et certains même ont été l'objet d'actes de dégradation et de vandalisme. L'attribution des locaux est tributaire des réels besoins de chacune des municipalités. D'où la disparité relevée entre El- Khroub et Béni H'midène, à titre d'exemple. La première aura en définitive plus de 400 unités, alors que la deuxième se contentera de 10 seulement. N. D. Constantine a bénéficié de centaines de locaux dans le cadre du programme du président de la République, 100 locaux pour chaque commune. Dans son application, cet autre dispositif, visant la résorption du chômage, s'est heurté à quelques difficultés. Site accidenté ou isolé, manque de commodité (eau et gaz) et insécurité… sont autant de facteurs responsables du ralentissement de ce projet. Le programme global de la troisième ville du pays, qui compte douze communes, est de 1.200 locaux. Selon les chiffres de la Direction du logement et des équipements publics (DLEP), leur réalisation est répartie en deux quotas. Le premier, composé de 495 locaux d'un coût estimé à 31 milliards de centimes, a déjà été attribué. Le second de 705 unités, dont les travaux ont débuté en 2008, coûtera 49 milliards de centimes. Le premier semestre 2010 verra la distribution de 190 locaux, sur un ensemble de 590, situés au niveau des deux nouvelles villes Ali-Mendjeli et Massinissa, relevant administrativement de la commune du Khroub. S'ensuivra ultérieurement, celle des 400 restants sur les mêmes sites en raison de la disponibilité des assiettes foncières. L'attribution de l'un de ces locaux à usage professionnel est soumise à une pléthore de critères. Pour en être bénéficiaire, le postulant doit être diplômé ou qualifié et inscrit au niveau de l'un des organismes de soutien à l'emploi, à savoir l'Ansej, l'Anjem et la Cnac. La Caisse d'assurance chômage a déjà, quant à elle, distribué 90 unités sur ses allocataires. La superficie du local est définie par la réglementation. Elle ne doit pas excéder les 30 m2. Celle utile est de l'ordre de 24 à 28 m2. Une superficie jugée restreinte et contraignante par bon nombre de béneficiaires. Ces derniers, et pour les autres raisons susmentionnées, ont renoncé à ce dispositif de l'emploi. C'est le cas dans la commune de Constantine qui abrite trois sites destinés à ce programme, à savoir les Cités Daki- Abdesslam, Boudraâ-Salah et Ciloc. Plusieurs locaux se trouvent actuellement à l'abandon et certains même ont été l'objet d'actes de dégradation et de vandalisme. L'attribution des locaux est tributaire des réels besoins de chacune des municipalités. D'où la disparité relevée entre El- Khroub et Béni H'midène, à titre d'exemple. La première aura en définitive plus de 400 unités, alors que la deuxième se contentera de 10 seulement. N. D.