Les ministres arabes des Affaires étrangères, réunis mercredi au Caire, sont favorables à des négociations indirectes entre Israéliens et Palestiniens pour une durée de quatre mois afin de "donner une chance" aux efforts de paix américains. Les dirigeants palestiniens doivent maintenant prendre une décision à ce propos lors d'une réunion du comité exécutif de l'OLP prévue samedi à Ramallah en Cisjordanie. Les ministres arabes des Affaires étrangères, réunis mercredi au Caire, sont favorables à des négociations indirectes entre Israéliens et Palestiniens pour une durée de quatre mois afin de "donner une chance" aux efforts de paix américains. Les dirigeants palestiniens doivent maintenant prendre une décision à ce propos lors d'une réunion du comité exécutif de l'OLP prévue samedi à Ramallah en Cisjordanie. "Les ministres (...) sont convenus d'aider à la tenue de négociations indirectes entre Palestiniens et Israéliens", a déclaré le négociateur palestinien M. Erakat. Le comité de suivi de l'initiative de paix arabe de la Ligue arabe était réuni pour évaluer l'opportunité d'ouvrir des négociations de paix indirectes avec Israël comme le proposent les Etats-Unis pour relancer le processus de paix, au point mort depuis l'agression israélienne contre Ghaza, l'hiver dernier. Il devait aboutir à une position unifiée pour la reprise du processus de paix et l'appui de la position palestinienne. Le président de l'Autorité palestinienne, M. Abbas, qui avait rencontré plus tôt le président égyptien Hosni Moubarak, avait précisé que les discussions porteraient sur "tous les détails" concernant la proposition américaine d'engager ces pourparlers indirects. "Nous, les Palestiniens, nous nous conformerons à ce qui sortira de cette réunion", avait-il annoncé. Le porte-parole de la présidence palestinienne, Nabil Abou Roudeina, avait appelé les pays arabes à accepter la proposition américaine. "Israël ne veut pas revenir aux négociations, il veut blâmer les Palestiniens en disant qu'ils ne veulent pas entrer dans des négociations. Il faut donc mettre fin à ce prétexte en révélant la vérité sur la position israélienne à la communauté internationale et à l'administration américaine", avait-il affirmé. En janvier, le quotidien israélien Maariv avait évoqué en détail un nouveau plan de paix américain comprenant des lettres de garantie de M. Obama aux Palestiniens, et prévoyant un délai limite de deux ans pour la négociation au terme duquel un Etat palestinien verrait le jour. Les négociations directes que l'Autorité palestinienne refuse de poursuivre sans l'arrêt total de la colonisation juive dans l'ensemble des territoires occupés, y compris à Jérusalem-Est annexé, sont de facto suspendus. Face à ce préalable conforme à la feuille de route et à l'ensemble des résolutions internationales bafoués par Israël, Tel-Aviv s'est borné à proposer fin 2009 un moratoire de 10 mois de la construction de nouveaux logements dans les colonies de Cisjordanie, mesure qui ne s'applique pas à la partie orientale de Jérusalem. Ce moratoire, refusé par la partie palestinienne, est loin d'etre appliqué. De nouvelles constructions sont programmées régulièrement parallèlement à une tentative soutenue et multiforme de judaïsation des terres occupées. Les négociations directes qui exigent des références claires vont donc céder le pas à la proposition de la Maison-blanche. "Il n'y a pas d'idées actuellement concernant la reprise des négociations directes. La position palestinienne et arabe sur cette question est claire: il faut des références claires pour les négociations, et un gel total de la colonisation" juive dans les territoires palestiniens occupés, avait il rappelé.Cette décision prévisible a été expliquée en arguant que les négociations directes ou indirectes et l'attachement aux constantes arabes figuraient parmi les fondements du processus de paix et que "l'instauration de la paix passe impérativement par les négociations". Et, par ailleurs, que nombre de pays occidentaux sont convaincus de la nécessité "de la préservation du processus de négociations entre palestiniens et israéliens". "Nous pensons qu'il y a, en ce moment, certaines raisons de croire que les parties se rapprochent du genre de discussions pouvant amener la résolution des problèmes", avait déclaré à la veille de la réunion du Caire le porte-parole de la diplomatie américaine. "Nous sommes en meilleure position que l'année dernière, et nous espérons voir les parties discuter bientôt", avait-il insisté, sans plus de précisions. Washington, qui a qualifié lundi de "contre-productif" un projet de construire 600 logements dans un quartier de colonisation juive à Jérusalem-Est, estime aussi qu'un tel retour aux négociations nécessitera "un fort soutien régional et international", tel que celui des pays membres du Quartette. Selon Abou Rodeina, ces négociations indirectes se feraient par le biais de navettes de l'envoyé américain dans la région, George Mitchell, entre les deux parties. Cette alternative viserait à permettre "le succès des efforts américains pour relancer le processus de paix". La réaction israélienne a été prompte. Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu s'est félicité du soutien des ministres arabes des Affaires étrangères à l'ouverture de négociations indirectes entre Israéliens et Palestiniens. "Le Premier ministre Benjamin Netanyahu s'est toujours prononcé en faveur de négociations de paix, et nous espérons maintenant que les discussions vont pouvoir aller de l'avant", a affirmé son porte-parole Mark Regev. Par ailleurs, une réunion du quartette pour le Proche-Orient (USA, Union européenne, Russie et ONU), a été fixée au 19 mars à Moscou. Le Quartette soutient une feuille de route pour les négociations de paix au Proche-Orient prévoyant la création d'un Etat palestinien vivant dans la paix et la sécurité aux côtés d'Israël. N. S. "Les ministres (...) sont convenus d'aider à la tenue de négociations indirectes entre Palestiniens et Israéliens", a déclaré le négociateur palestinien M. Erakat. Le comité de suivi de l'initiative de paix arabe de la Ligue arabe était réuni pour évaluer l'opportunité d'ouvrir des négociations de paix indirectes avec Israël comme le proposent les Etats-Unis pour relancer le processus de paix, au point mort depuis l'agression israélienne contre Ghaza, l'hiver dernier. Il devait aboutir à une position unifiée pour la reprise du processus de paix et l'appui de la position palestinienne. Le président de l'Autorité palestinienne, M. Abbas, qui avait rencontré plus tôt le président égyptien Hosni Moubarak, avait précisé que les discussions porteraient sur "tous les détails" concernant la proposition américaine d'engager ces pourparlers indirects. "Nous, les Palestiniens, nous nous conformerons à ce qui sortira de cette réunion", avait-il annoncé. Le porte-parole de la présidence palestinienne, Nabil Abou Roudeina, avait appelé les pays arabes à accepter la proposition américaine. "Israël ne veut pas revenir aux négociations, il veut blâmer les Palestiniens en disant qu'ils ne veulent pas entrer dans des négociations. Il faut donc mettre fin à ce prétexte en révélant la vérité sur la position israélienne à la communauté internationale et à l'administration américaine", avait-il affirmé. En janvier, le quotidien israélien Maariv avait évoqué en détail un nouveau plan de paix américain comprenant des lettres de garantie de M. Obama aux Palestiniens, et prévoyant un délai limite de deux ans pour la négociation au terme duquel un Etat palestinien verrait le jour. Les négociations directes que l'Autorité palestinienne refuse de poursuivre sans l'arrêt total de la colonisation juive dans l'ensemble des territoires occupés, y compris à Jérusalem-Est annexé, sont de facto suspendus. Face à ce préalable conforme à la feuille de route et à l'ensemble des résolutions internationales bafoués par Israël, Tel-Aviv s'est borné à proposer fin 2009 un moratoire de 10 mois de la construction de nouveaux logements dans les colonies de Cisjordanie, mesure qui ne s'applique pas à la partie orientale de Jérusalem. Ce moratoire, refusé par la partie palestinienne, est loin d'etre appliqué. De nouvelles constructions sont programmées régulièrement parallèlement à une tentative soutenue et multiforme de judaïsation des terres occupées. Les négociations directes qui exigent des références claires vont donc céder le pas à la proposition de la Maison-blanche. "Il n'y a pas d'idées actuellement concernant la reprise des négociations directes. La position palestinienne et arabe sur cette question est claire: il faut des références claires pour les négociations, et un gel total de la colonisation" juive dans les territoires palestiniens occupés, avait il rappelé.Cette décision prévisible a été expliquée en arguant que les négociations directes ou indirectes et l'attachement aux constantes arabes figuraient parmi les fondements du processus de paix et que "l'instauration de la paix passe impérativement par les négociations". Et, par ailleurs, que nombre de pays occidentaux sont convaincus de la nécessité "de la préservation du processus de négociations entre palestiniens et israéliens". "Nous pensons qu'il y a, en ce moment, certaines raisons de croire que les parties se rapprochent du genre de discussions pouvant amener la résolution des problèmes", avait déclaré à la veille de la réunion du Caire le porte-parole de la diplomatie américaine. "Nous sommes en meilleure position que l'année dernière, et nous espérons voir les parties discuter bientôt", avait-il insisté, sans plus de précisions. Washington, qui a qualifié lundi de "contre-productif" un projet de construire 600 logements dans un quartier de colonisation juive à Jérusalem-Est, estime aussi qu'un tel retour aux négociations nécessitera "un fort soutien régional et international", tel que celui des pays membres du Quartette. Selon Abou Rodeina, ces négociations indirectes se feraient par le biais de navettes de l'envoyé américain dans la région, George Mitchell, entre les deux parties. Cette alternative viserait à permettre "le succès des efforts américains pour relancer le processus de paix". La réaction israélienne a été prompte. Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu s'est félicité du soutien des ministres arabes des Affaires étrangères à l'ouverture de négociations indirectes entre Israéliens et Palestiniens. "Le Premier ministre Benjamin Netanyahu s'est toujours prononcé en faveur de négociations de paix, et nous espérons maintenant que les discussions vont pouvoir aller de l'avant", a affirmé son porte-parole Mark Regev. Par ailleurs, une réunion du quartette pour le Proche-Orient (USA, Union européenne, Russie et ONU), a été fixée au 19 mars à Moscou. Le Quartette soutient une feuille de route pour les négociations de paix au Proche-Orient prévoyant la création d'un Etat palestinien vivant dans la paix et la sécurité aux côtés d'Israël. N. S.