Consciente de la préservation et de la promotion de la filière boissons et au regard des nouvelles données qui vont régir la profession, l'APAB prend les devants. Consciente de la préservation et de la promotion de la filière boissons et au regard des nouvelles données qui vont régir la profession, l'APAB prend les devants. Sous le thème, «Traçabilité : enjeux et mise en œuvre», elle a organisé, jeudi, un séminaire à Alger pour sensibiliser et informer ses adhérents sur la réglementation nationale et des normes internationales afférentes à la qualité des produits mis sur le marché. La traçabilité des produits est devenue de nos jours, à l'heure de la mondialisation, «l'un des outils incontournables dans un processus de qualité» en ce sens, que «par la rigueur de ses mesures, elle renforce la transparence des flux des matières et devient, ainsi, un gage de sécurité alimentaire qui rassure le consommateur», a souligné, comme entrée en matière, Melle Narjes Maslah El-Hammar, consultante et auteur du manuel de traçabilté qu'elle a remis gracieusement à l'ensemble des opérateurs présents à cette rencontre. Et ils n'étaient pas nombreux, une dizaine sur la quarantaine attendue, les industriels de la filière boissons, à saisir l'opportunité de cette rencontre initiée par l'APAB en partenariat avec le programme algéro-européen PME II, pour s'imprégner de la réglementation algérienne en vigueur et de cet «outil nécessaire à l'entreprise pour mieux affronter le marché». A croire que nos opérateurs ne saisissent pas «les enjeux» de cette mise à niveau de leurs entreprises, devenue, aujourd'hui, plus que jamais nécessaire, pour la promotion de leurs produits et pour évoluer à l'exportation. D'autant plus que la loi 09/03 du 25 février 2009 relative à la protection des consommateurs et à la répression des fraudes, soumet la fabrication et la mise sur le marché des denrées alimentaires au principe de sécurité préalable. Les enjeux de la traçabilité sont des plus explicites selon la consultante de l'APAB qui relève que, «si le moindre élément ou composant est défaillant, en amont ou en aval d'une chaîne de production, la traçabilité permet de le détecter et d'y apporter les corrections nécessaires, de manière à préserver la conformité du produit final et d'optimiser les opérations de retrait/rappel en cas de risque avéré». Pour Mme Meriem Belil Medjoubi, secrétaire générale de l'association des producteurs algériens de boissons, la promotion des produits de la filière boissons passe par l'«assainissement du marché de ce secteur par des critères de qualité que seul un label national peut garantir». Dans ce cadre, la Sg de l'APAB assure que «le regroupement des producteurs de boissons élabore actuellement avec l'IANOR (Institut Algérien de Normalisation) un Label Qualité pour les boissons». Selon elle, cette initiative vient combler un vide réglementaire en la matière, vide qui a ouvert une large brèche aux amateurs et aux contrefacteurs. Ce référentiel normatif (Label Qualité), tient compte de la réglementation algérienne en vigueur, des exigences des marchés extérieurs et des normes universellement admises. Et bien entendu, un produit labellisé permet de suivre le cheminement de tout le processus de fabrication, de bout en bout, suivi par un produit, jusqu'à sa mise à la disposition du consommateur. Aussi et à en croire, le directeur général du développement industriel, Liès Medjek, ce ne sont que quelques 200 entreprises qui ont bénéficié du programme de mise à niveau. Intervenant, hier, au cours du débat qui a suivi l'exposé de Melle Narjes Maslah El-Hammar, relatif à la traçabilité des produits, Liès Medjek a déclaré que sur les 460 entreprises qui ont déposé un dossier pour une mise à niveau, seules 200 d'entre-elles ont effectivement bénéficié de ce programme algéro-européen. Il déplore «le peu d'engouement», que suscite ce programme auprès des opérateurs nationaux qui ne se manifestent pas pour tirer avantage en faveur de leurs entreprises. Le Dg du développement industriel qualifie de «drame» le fait que les entreprises algériennes soient «familiales» et estime que «le coût d'une mise à niveau est de l'ordre, en moyenne, de 5 millions de dinars», précisant que l'entreprise engagée dans ce processus finira par récupérer, «50% des sommes engagées», au terme du processus. S. B. Sous le thème, «Traçabilité : enjeux et mise en œuvre», elle a organisé, jeudi, un séminaire à Alger pour sensibiliser et informer ses adhérents sur la réglementation nationale et des normes internationales afférentes à la qualité des produits mis sur le marché. La traçabilité des produits est devenue de nos jours, à l'heure de la mondialisation, «l'un des outils incontournables dans un processus de qualité» en ce sens, que «par la rigueur de ses mesures, elle renforce la transparence des flux des matières et devient, ainsi, un gage de sécurité alimentaire qui rassure le consommateur», a souligné, comme entrée en matière, Melle Narjes Maslah El-Hammar, consultante et auteur du manuel de traçabilté qu'elle a remis gracieusement à l'ensemble des opérateurs présents à cette rencontre. Et ils n'étaient pas nombreux, une dizaine sur la quarantaine attendue, les industriels de la filière boissons, à saisir l'opportunité de cette rencontre initiée par l'APAB en partenariat avec le programme algéro-européen PME II, pour s'imprégner de la réglementation algérienne en vigueur et de cet «outil nécessaire à l'entreprise pour mieux affronter le marché». A croire que nos opérateurs ne saisissent pas «les enjeux» de cette mise à niveau de leurs entreprises, devenue, aujourd'hui, plus que jamais nécessaire, pour la promotion de leurs produits et pour évoluer à l'exportation. D'autant plus que la loi 09/03 du 25 février 2009 relative à la protection des consommateurs et à la répression des fraudes, soumet la fabrication et la mise sur le marché des denrées alimentaires au principe de sécurité préalable. Les enjeux de la traçabilité sont des plus explicites selon la consultante de l'APAB qui relève que, «si le moindre élément ou composant est défaillant, en amont ou en aval d'une chaîne de production, la traçabilité permet de le détecter et d'y apporter les corrections nécessaires, de manière à préserver la conformité du produit final et d'optimiser les opérations de retrait/rappel en cas de risque avéré». Pour Mme Meriem Belil Medjoubi, secrétaire générale de l'association des producteurs algériens de boissons, la promotion des produits de la filière boissons passe par l'«assainissement du marché de ce secteur par des critères de qualité que seul un label national peut garantir». Dans ce cadre, la Sg de l'APAB assure que «le regroupement des producteurs de boissons élabore actuellement avec l'IANOR (Institut Algérien de Normalisation) un Label Qualité pour les boissons». Selon elle, cette initiative vient combler un vide réglementaire en la matière, vide qui a ouvert une large brèche aux amateurs et aux contrefacteurs. Ce référentiel normatif (Label Qualité), tient compte de la réglementation algérienne en vigueur, des exigences des marchés extérieurs et des normes universellement admises. Et bien entendu, un produit labellisé permet de suivre le cheminement de tout le processus de fabrication, de bout en bout, suivi par un produit, jusqu'à sa mise à la disposition du consommateur. Aussi et à en croire, le directeur général du développement industriel, Liès Medjek, ce ne sont que quelques 200 entreprises qui ont bénéficié du programme de mise à niveau. Intervenant, hier, au cours du débat qui a suivi l'exposé de Melle Narjes Maslah El-Hammar, relatif à la traçabilité des produits, Liès Medjek a déclaré que sur les 460 entreprises qui ont déposé un dossier pour une mise à niveau, seules 200 d'entre-elles ont effectivement bénéficié de ce programme algéro-européen. Il déplore «le peu d'engouement», que suscite ce programme auprès des opérateurs nationaux qui ne se manifestent pas pour tirer avantage en faveur de leurs entreprises. Le Dg du développement industriel qualifie de «drame» le fait que les entreprises algériennes soient «familiales» et estime que «le coût d'une mise à niveau est de l'ordre, en moyenne, de 5 millions de dinars», précisant que l'entreprise engagée dans ce processus finira par récupérer, «50% des sommes engagées», au terme du processus. S. B.