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Leçons de bravoure au féminin
Publié dans Le Midi Libre le 08 - 03 - 2010

La femme algérienne, connue pour être capable de résister à toute épreuve, comme cela s'est bien vérifiée tout au long de l'histoire ancienne du pays ou durant la guerre de libération nationale, n'a pas dérogé à cette règle durant les pires années de la déferlante terroriste. Durant ces années noires, en effet, la femme algérienne s'est une nouvelle fois distinguée par son courage et sa bravoure en ne se résignant point, loin s'en faut, au diktat des terroristes. Ces derniers, qui voulaient imposer leurs règles aux femmes par la force des armes et des menaces, ne sont pas parvenus à leurs fins. Des femmes, souvent au péril de leur vie, ont tenu tête à ces hordes sanguinaires. D'autres, moins chanceuses, ont trouvé la mort, mais n'avaient jamais abdiqué. Elles sont mortes debout. Qui ne se souvient pas des onze enseignantes d'Ain Adden, près de Sfisef (wilaya de Sidi Bel Abbes), égorgées par les sanguinaires du GIA au mois de septembre 1997. Ces enseignantes ont refusé d'accepter de se soumettre à la volonté des terroristes qui leur demandaient de porter non seulement le hidjab mais, pis encore, de cesser de travailler car,  à leurs yeux, la place de la femme est au foyer. Ce crime crapuleux, commis tout près de l'école où elles enseignaient, s'est déroulé sous les regards surpris et hagards des élèves qui n'en revenaient pas. Des élèves auxquels les enseignantes assassinées par le groupe terroriste dont le chef était berger et donc un parfait analphabète, prodiguaient savoir et instruction. L'exemple de ces jeunes femmes ou jeunes filles n'était pas le seul à vrai dire en ces temps troubles. Qui ne se souvient pas de la jeune Katia Bengana, assassinée alors qu'elle n'était qu'une adolescente qui venait à peine de sortir de l'enfance et de s'ouvrir à la vie.
Katia, lycéenne, a été elle aussi égorgée un beau matin dans la ville de Meftah, un village infesté de terroristes à l'époque des faits. Elle ne voulait pas, elle aussi, obéir aux terroristes qui voulaient soumettre toute la société algérienne à leur perception rétrograde et qui voulaient lui imposer le voile et le hidjab comme ils ont réussi à le faire pour d'autres jeunes filles et femmes . Mais Katia a dit non et c'est sur le chemin du lycée qu'elle été égorgée par ses bourreaux qui s'en sont pris avec une rare sauvagerie à une fille à la fleur de l'age. Des dizaines, voire des centaines de femmes, ont subi le même sort que les enseignantes de Sidi Bel Abbes ou de Katia pour la simple raison qu'elles ont osé défier les terroristes en refusant de vivre dans la soumission.
Les annales de l'histoire retiendront certainement la contribution de la femme algérienne à la sauvegarde du pays alors qu'il était sur le point d'être emporté par la déferlante terroriste. Leur courage sera inscrit en lettres d'or car il a permis à l'Algérie de rester debout et de se remettre petit à petit de l'une de ses plus terribles épreuves.
Kamal Hamed
La femme algérienne, connue pour être capable de résister à toute épreuve, comme cela s'est bien vérifiée tout au long de l'histoire ancienne du pays ou durant la guerre de libération nationale, n'a pas dérogé à cette règle durant les pires années de la déferlante terroriste. Durant ces années noires, en effet, la femme algérienne s'est une nouvelle fois distinguée par son courage et sa bravoure en ne se résignant point, loin s'en faut, au diktat des terroristes. Ces derniers, qui voulaient imposer leurs règles aux femmes par la force des armes et des menaces, ne sont pas parvenus à leurs fins. Des femmes, souvent au péril de leur vie, ont tenu tête à ces hordes sanguinaires. D'autres, moins chanceuses, ont trouvé la mort, mais n'avaient jamais abdiqué. Elles sont mortes debout. Qui ne se souvient pas des onze enseignantes d'Ain Adden, près de Sfisef (wilaya de Sidi Bel Abbes), égorgées par les sanguinaires du GIA au mois de septembre 1997. Ces enseignantes ont refusé d'accepter de se soumettre à la volonté des terroristes qui leur demandaient de porter non seulement le hidjab mais, pis encore, de cesser de travailler car,  à leurs yeux, la place de la femme est au foyer. Ce crime crapuleux, commis tout près de l'école où elles enseignaient, s'est déroulé sous les regards surpris et hagards des élèves qui n'en revenaient pas. Des élèves auxquels les enseignantes assassinées par le groupe terroriste dont le chef était berger et donc un parfait analphabète, prodiguaient savoir et instruction. L'exemple de ces jeunes femmes ou jeunes filles n'était pas le seul à vrai dire en ces temps troubles. Qui ne se souvient pas de la jeune Katia Bengana, assassinée alors qu'elle n'était qu'une adolescente qui venait à peine de sortir de l'enfance et de s'ouvrir à la vie.
Katia, lycéenne, a été elle aussi égorgée un beau matin dans la ville de Meftah, un village infesté de terroristes à l'époque des faits. Elle ne voulait pas, elle aussi, obéir aux terroristes qui voulaient soumettre toute la société algérienne à leur perception rétrograde et qui voulaient lui imposer le voile et le hidjab comme ils ont réussi à le faire pour d'autres jeunes filles et femmes . Mais Katia a dit non et c'est sur le chemin du lycée qu'elle été égorgée par ses bourreaux qui s'en sont pris avec une rare sauvagerie à une fille à la fleur de l'age. Des dizaines, voire des centaines de femmes, ont subi le même sort que les enseignantes de Sidi Bel Abbes ou de Katia pour la simple raison qu'elles ont osé défier les terroristes en refusant de vivre dans la soumission.
Les annales de l'histoire retiendront certainement la contribution de la femme algérienne à la sauvegarde du pays alors qu'il était sur le point d'être emporté par la déferlante terroriste. Leur courage sera inscrit en lettres d'or car il a permis à l'Algérie de rester debout et de se remettre petit à petit de l'une de ses plus terribles épreuves.
Kamal Hamed


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