Les villageois, revendiquant le changement du tracé actuel du projet, ont bloqué la circulation en brûlant des pneus. Ils ne comptent pas lâcher prise, convaincus de l'existence d'autres solutions d'autant plus que le tracé représente, selon eux, un danger potentiel sur les habitations du fait qu'il y est très proche. Les villageois, revendiquant le changement du tracé actuel du projet, ont bloqué la circulation en brûlant des pneus. Ils ne comptent pas lâcher prise, convaincus de l'existence d'autres solutions d'autant plus que le tracé représente, selon eux, un danger potentiel sur les habitations du fait qu'il y est très proche. La commune de Tizi N'tleta, dans la daïra des Ouadhias, à 35 km au sud de Tizi Ouzou, a connu, durant la semaine passée, des journées marquées par des échauffourées suite à la fermeture, par plusieurs habitants du village de Cheurfa, de la RN30 ainsi que du siège de l'APC de Tizi N'Tleta en protestation contre le passage du réseau de gaz de ville sur leurs parcelles de terre, un réseau qui devrait desservir en gaz naturel Béni Douala et Ath Zmenzer. Les villageois, revendiquant le changement du tracé actuel du projet, ont bloqué la circulation en brûlant des pneus, ce qui a contraint les automobilistes a emprunter d'autres chemins pour atteindre leurs destinations. tout a commencé dans l'après midi de lundi dernier lorsque les autorités de la wilaya ont pris la décision de réquisitionner la force publique pour le passage des bulldozers devant accomplir le tracé de la conduite du gazoduc. Un important dispositif de sécurité, dont la brigade anti-émeutes, a réussi a disperser les protestataires à l'aide de bombes lacrymogènes. Une dizaine de personnes, dont le porte-parole du comité des propriétaires terriens, a été arrêtée. Les affrontements entre citoyens et forces de l'ordre se sont soldées par un bilan de deux blessés qui ont été évacués à la polyclinique des Ouadhias et à l'hôpital de Boghni. Les émeutes ne se sont pas arrêtées à ce stade puisqu'une centaine d'habitants du village se sont déplacés au commissariat des Ouadhias réclamant la libération des personnes interpellées. Jets de pierres contre bombes lacrymogènes ont été enregistrés jusque tard dans la nuit. Bien que les personnes retenues au commissariat eurent été libérées vers 22h, les villageois ne comptent pas lâcher prise jusqu'à la satisfaction complète de leurs revendications, convaincus de l'existence d'autres solutions d'autant plus que le tracé représente, selon les membres du comité, un danger potentiel sur les habitations du fait qu'il y est très proche. il est à signaler que l'opposition à ce projet remonte à 2005. Depuis, les villageois n'ont cessé d'exprimer leur ferme opposition au passage du gaz de ville sur leur terres et ce, par tous les procédés possibles. K. A. La commune de Tizi N'tleta, dans la daïra des Ouadhias, à 35 km au sud de Tizi Ouzou, a connu, durant la semaine passée, des journées marquées par des échauffourées suite à la fermeture, par plusieurs habitants du village de Cheurfa, de la RN30 ainsi que du siège de l'APC de Tizi N'Tleta en protestation contre le passage du réseau de gaz de ville sur leurs parcelles de terre, un réseau qui devrait desservir en gaz naturel Béni Douala et Ath Zmenzer. Les villageois, revendiquant le changement du tracé actuel du projet, ont bloqué la circulation en brûlant des pneus, ce qui a contraint les automobilistes a emprunter d'autres chemins pour atteindre leurs destinations. tout a commencé dans l'après midi de lundi dernier lorsque les autorités de la wilaya ont pris la décision de réquisitionner la force publique pour le passage des bulldozers devant accomplir le tracé de la conduite du gazoduc. Un important dispositif de sécurité, dont la brigade anti-émeutes, a réussi a disperser les protestataires à l'aide de bombes lacrymogènes. Une dizaine de personnes, dont le porte-parole du comité des propriétaires terriens, a été arrêtée. Les affrontements entre citoyens et forces de l'ordre se sont soldées par un bilan de deux blessés qui ont été évacués à la polyclinique des Ouadhias et à l'hôpital de Boghni. Les émeutes ne se sont pas arrêtées à ce stade puisqu'une centaine d'habitants du village se sont déplacés au commissariat des Ouadhias réclamant la libération des personnes interpellées. Jets de pierres contre bombes lacrymogènes ont été enregistrés jusque tard dans la nuit. Bien que les personnes retenues au commissariat eurent été libérées vers 22h, les villageois ne comptent pas lâcher prise jusqu'à la satisfaction complète de leurs revendications, convaincus de l'existence d'autres solutions d'autant plus que le tracé représente, selon les membres du comité, un danger potentiel sur les habitations du fait qu'il y est très proche. il est à signaler que l'opposition à ce projet remonte à 2005. Depuis, les villageois n'ont cessé d'exprimer leur ferme opposition au passage du gaz de ville sur leur terres et ce, par tous les procédés possibles. K. A.