Alors que les affrontements entre les forces gouvernementales et les rebelles islamistes se poursuivent pour le troisième jour consécutif, des centaines d'habitants de Mogadiscio fuyaient hier la capitale somalienne. Plus de 43 personnes ont déjà péri dans ces combats et plus de 150 autres ont été blessés. Alors que les affrontements entre les forces gouvernementales et les rebelles islamistes se poursuivent pour le troisième jour consécutif, des centaines d'habitants de Mogadiscio fuyaient hier la capitale somalienne. Plus de 43 personnes ont déjà péri dans ces combats et plus de 150 autres ont été blessés. Ce nouvel exode a été provoqué par des échanges de tirs d'artillerie entre les islamistes insurgés shebab et la force de paix de l'Union Africaine (Amisom), qui soutient les soldats pro-gouvernementaux, hier matin dans un quartier du sud de Mogadiscio. Les shebab, qui contrôlent la plus grande partie de Mogadiscio, ont lancé une offensive mercredi au nord de la ville, déclenchant ces nouveaux combats. Les blindés de l'Amisom ont contre-attaqué jeudi, parvenant à déloger les shebab d'au moins une de leur position, avant de s'en retirer en fin de journée apparemment. Le gouvernement de transition somalien (TFG), qui ne contrôle qu'une petite partie de Mogadiscio, annonce depuis la fin de l'an dernier une offensive majeure contre les shebab qui contrôlent la plus grande partie du pays, notamment au centre et au sud. Préparée depuis plusieurs semaines avec l'Amisom, elle serait désormais imminente. "Nous appelons les habitants à se tenir à l'écart des zones de combat car la grande offensive destinée à chasser les rebelles de toute la ville de Mogadiscio est imminente", a déclaré à la presse le maire de la capitale, Abdirizak Mohamed Nur. Cette offensive majeure se ferait avec le soutien de l'armée américaine. " (…) Nous nous concertons avec les Etats-Unis parce que sans leur aide, l'offensive pourrait ne pas réussir", a déclaré un officier supérieur de l'armée somalienne. La même source a ajouté que les forces gouvernementales somaliennes "pourraient accomplir l'essentiel de la tâche dans le projet de reconquête de la capitale une fois que l'offensive sera lancée" L'armée américaine et 5 000 soldats de la paix de l'Union Africaine (UA) appuieront les milliers de nouvelles recrues du gouvernement somalien pour tenter de reprendre le siège du gouvernement de l'Etat somalien depuis 50 ans. La Somalie, l'un des pays les plus pauvres de la planète, est en proie à une instabilité et à une violence endémiques. 50% de sa population vit de l'aide humanitaire allouée par les Nations-Unies, consommant ainsi la moitié de ces fonds. N. S. Ce nouvel exode a été provoqué par des échanges de tirs d'artillerie entre les islamistes insurgés shebab et la force de paix de l'Union Africaine (Amisom), qui soutient les soldats pro-gouvernementaux, hier matin dans un quartier du sud de Mogadiscio. Les shebab, qui contrôlent la plus grande partie de Mogadiscio, ont lancé une offensive mercredi au nord de la ville, déclenchant ces nouveaux combats. Les blindés de l'Amisom ont contre-attaqué jeudi, parvenant à déloger les shebab d'au moins une de leur position, avant de s'en retirer en fin de journée apparemment. Le gouvernement de transition somalien (TFG), qui ne contrôle qu'une petite partie de Mogadiscio, annonce depuis la fin de l'an dernier une offensive majeure contre les shebab qui contrôlent la plus grande partie du pays, notamment au centre et au sud. Préparée depuis plusieurs semaines avec l'Amisom, elle serait désormais imminente. "Nous appelons les habitants à se tenir à l'écart des zones de combat car la grande offensive destinée à chasser les rebelles de toute la ville de Mogadiscio est imminente", a déclaré à la presse le maire de la capitale, Abdirizak Mohamed Nur. Cette offensive majeure se ferait avec le soutien de l'armée américaine. " (…) Nous nous concertons avec les Etats-Unis parce que sans leur aide, l'offensive pourrait ne pas réussir", a déclaré un officier supérieur de l'armée somalienne. La même source a ajouté que les forces gouvernementales somaliennes "pourraient accomplir l'essentiel de la tâche dans le projet de reconquête de la capitale une fois que l'offensive sera lancée" L'armée américaine et 5 000 soldats de la paix de l'Union Africaine (UA) appuieront les milliers de nouvelles recrues du gouvernement somalien pour tenter de reprendre le siège du gouvernement de l'Etat somalien depuis 50 ans. La Somalie, l'un des pays les plus pauvres de la planète, est en proie à une instabilité et à une violence endémiques. 50% de sa population vit de l'aide humanitaire allouée par les Nations-Unies, consommant ainsi la moitié de ces fonds. N. S.