Un peu plus d'un mois a passé depuis l'échec du Ghana en finale de la Coupe d'Afrique des Nations de la CAF en Angola. Battues 0-1 par l'Egypte, les Black Stars ont eu le temps de digérer leur déception. Désormais, Milovan Rajevac et ses joueurs sont tournés vers un nouvel objectif : briller en Coupe du Monde de la FIFA. Les dirigeants ghanéens ont chargé le technicien serbe de transformer une sélection connue pour ses individualités en véritable machine à gagner. Dans cette optique, l'ancien entraîneur de Vojvodina a d'ores et déjà annoncé qu'il comptait tirer le meilleur parti des quelques mois qui lui restent avant le début de la compétition. Les supporters des Black Stars rêvent de voir leur équipe franchir le cap du premier tour. Pour donner corps à cette ambition, Rajevac devra dans un premier temps trouver les clés du succès contre la Serbie, le 13 juin à Tshwane/Pretoria. Viendront ensuite l'Australie et l'Allemagne, ses deux autres adversaires au sein du Groupe «D». Depuis la nomination de Rajevac il y a dix-huit mois de cela, la sélection ghanéenne a beaucoup changé. Parfois critiqué pour son approche froide et réaliste, le Serbe évolue à contre-courant de la tradition africaine, souvent associée à un jeu ouvert et créatif. Mais le coach n'est visiblement pas près de renoncer à ce pragmatisme qui a fait sa réputation sur la scène internationale. A quelques semaines du coup d'envoi de la Coupe du Monde de la FIFA, Afrique du Sud 2010, FIFA.com s'est entretenu avec le sélectionneur ghanéen. Un peu plus d'un mois a passé depuis l'échec du Ghana en finale de la Coupe d'Afrique des Nations de la CAF en Angola. Battues 0-1 par l'Egypte, les Black Stars ont eu le temps de digérer leur déception. Désormais, Milovan Rajevac et ses joueurs sont tournés vers un nouvel objectif : briller en Coupe du Monde de la FIFA. Les dirigeants ghanéens ont chargé le technicien serbe de transformer une sélection connue pour ses individualités en véritable machine à gagner. Dans cette optique, l'ancien entraîneur de Vojvodina a d'ores et déjà annoncé qu'il comptait tirer le meilleur parti des quelques mois qui lui restent avant le début de la compétition. Les supporters des Black Stars rêvent de voir leur équipe franchir le cap du premier tour. Pour donner corps à cette ambition, Rajevac devra dans un premier temps trouver les clés du succès contre la Serbie, le 13 juin à Tshwane/Pretoria. Viendront ensuite l'Australie et l'Allemagne, ses deux autres adversaires au sein du Groupe «D». Depuis la nomination de Rajevac il y a dix-huit mois de cela, la sélection ghanéenne a beaucoup changé. Parfois critiqué pour son approche froide et réaliste, le Serbe évolue à contre-courant de la tradition africaine, souvent associée à un jeu ouvert et créatif. Mais le coach n'est visiblement pas près de renoncer à ce pragmatisme qui a fait sa réputation sur la scène internationale. A quelques semaines du coup d'envoi de la Coupe du Monde de la FIFA, Afrique du Sud 2010, FIFA.com s'est entretenu avec le sélectionneur ghanéen. On imagine que votre défaite contre l'Egypte en finale de la Coupe d'Afrique des Nations de la CAF a dû être difficile à accepter. Quels enseignements avez-vous tirés de cette compétition ? Compte tenu des circonstances, je crois que nous pouvons considérer cette expérience comme un succès. Bien entendu, nous aurions préféré repartir avec la coupe, mais l'Egypte a eu ce petit brin de réussite qui fait la différence. Mes joueurs se sont très bien comportés, à l'exception peut-être du match de poule contre la Côte d'Ivoire. Nous avons enregistré une cascade de forfaits juste avant le début de la compétition, ce qui nous a obligés à revoir notre stratégie. Nous avons beaucoup appris pendant ces quelques semaines. Espérons que l'équipe va continuer sur cette lancée. Certains journalistes ont fait part de leur déception face au jeu proposé par le Ghana en Angola. Qu'en pensez-vous ? Ils veulent du beau jeu ? Moi, je veux gagner. En compétition, seul le résultat compte. C'est ma philosophie et mes joueurs la partagent. Quel est l'intérêt de faire tourner le ballon pendant des heures si vous n'êtes pas capables de marquer ? Il fallait faire un choix : soit nous étions là pour faire le spectacle, soit nous étions là pour gagner. Personnellement, je ne me suis pas ennuyé en regardant nos matches. Nous n'étions peut-être pas aussi audacieux que ce que certains auraient souhaité, mais nous n'étions certainement pas ennuyeux. Croyez-vous que des joueurs comme Samuel Inkoom, Dédé Ayew ou Anthony Annan sont prêts à prendre la relève au niveau international ? Oui, ils ont été très performants. Il y a les joueurs dont vous avez parlé mais aussi d'autres, qui se sont montrés très à leur avantage à chaque fois qu'on leur a donné leur chance. Je pense à des jeunes comme Abadu ou Opuku Agyemang. Tous ces garçons se sont très bien débrouillés pendant la Coupe du Monde U-20, il n'était donc que justice de leur faire confiance, surtout dans ces circonstances. Je crois que le Ghana possède aujourd'hui un vaste réservoir de talent, composé d'espoirs et de joueurs confirmés. Quel rôle peuvent tenir des joueurs comme Michael Essien, Stephen Appiah et John Mensah à ce stade de votre préparation pour la Coupe du Monde de la FIFA ? Vous me parlez maintenant de joueurs d'expérience. Ils sont indispensables. Sans eux, nous n'avons rien à espérer. Evidemment, les jeunes ont fait forte impression en Angola mais on ne va pas bien loin en Coupe du Monde sans cadres. Il faut du vécu pour gérer la pression. Nous allons devoir trouver le bon équilibre entre jeunesse et expérience. Cela signifie que je continuerai à appeler les espoirs mais ils doivent avoir autour d'eux des joueurs capables de les guider. Il leur faut des mentors pour apprendre à gérer la pression inhérente à ce type d'événements. C'est là qu'Essien, Mensah et Appiah ont un rôle à jouer. On parle beaucoup de Mario Balotelli, l'attaquant de l'Inter Milan. A votre avis, pourrait-il intégrer la sélection ghanéenne et, dans ce cas, quel pourrait être son rôle au sein du groupe ? Pour le moment, il faut le laisser décider s'il veut jouer pour l'Italie ou le Ghana. C'est à lui de voir. Je ne vous cache pas que j'aimerais beaucoup qu'il nous rejoigne. C'est un jeune très prometteur, qui pourrait nous apporter beaucoup. Mais dans ce genre de situation, il faut respecter le joueur en évitant d'en dire trop. Sulley Muntari n'était pas du voyage en Angola en janvier dernier, apparemment pour raisons disciplinaires. La situation est-elle réglée ? Peut-on espérer voir Muntari en Afrique du Sud ? J'ai passé cinq jours à Milan pour rencontrer Muntari et le problème est réglé. Nous nous sommes expliqués. Je lui ai présenté mon point de vue et il a pu s'exprimer lui aussi. C'est un bon joueur et nous allons avoir besoin de lui. Peu importe ce qui s'est passé auparavant. Il faut aller de l'avant. Il m'a dit qu'il voulait jouer pour le Ghana et c'est tout ce qui compte. Le fait de diriger une équipe africaine dans cette première Coupe du Monde de la FIFA disputée en Afrique représente-t-il un surcroît de pression ? Tout d'abord, participer à un tournoi de cette importance est un honneur pour tous les joueurs de tous les pays. On a beaucoup dit et beaucoup écrit sur cette Coupe du Monde. En ce qui nous concerne, nous ne tenons pas à nous mettre la pression inutilement. Ce qui compte, c'est d'obtenir de bons résultats : en phase de poules, puis aux tours suivants. Savez-vous à quoi vous attendre en Afrique du Sud ? J'ai déjà effectué cinq séjours en Afrique du Sud et, à chaque fois, l'expérience a été très positive. C'est un pays magnifique. Mes joueurs savent ce qui les attend là-bas, d'autant que nous avons effectué notre dernier stage avant la Coupe d'Afrique des Nations à Nelspruit. C'était important pour nous de prendre un premier contact avec le pays organisateur de la Coupe du Monde. In Fifa.com On imagine que votre défaite contre l'Egypte en finale de la Coupe d'Afrique des Nations de la CAF a dû être difficile à accepter. Quels enseignements avez-vous tirés de cette compétition ? Compte tenu des circonstances, je crois que nous pouvons considérer cette expérience comme un succès. Bien entendu, nous aurions préféré repartir avec la coupe, mais l'Egypte a eu ce petit brin de réussite qui fait la différence. Mes joueurs se sont très bien comportés, à l'exception peut-être du match de poule contre la Côte d'Ivoire. Nous avons enregistré une cascade de forfaits juste avant le début de la compétition, ce qui nous a obligés à revoir notre stratégie. Nous avons beaucoup appris pendant ces quelques semaines. Espérons que l'équipe va continuer sur cette lancée. Certains journalistes ont fait part de leur déception face au jeu proposé par le Ghana en Angola. Qu'en pensez-vous ? Ils veulent du beau jeu ? Moi, je veux gagner. En compétition, seul le résultat compte. C'est ma philosophie et mes joueurs la partagent. Quel est l'intérêt de faire tourner le ballon pendant des heures si vous n'êtes pas capables de marquer ? Il fallait faire un choix : soit nous étions là pour faire le spectacle, soit nous étions là pour gagner. Personnellement, je ne me suis pas ennuyé en regardant nos matches. Nous n'étions peut-être pas aussi audacieux que ce que certains auraient souhaité, mais nous n'étions certainement pas ennuyeux. Croyez-vous que des joueurs comme Samuel Inkoom, Dédé Ayew ou Anthony Annan sont prêts à prendre la relève au niveau international ? Oui, ils ont été très performants. Il y a les joueurs dont vous avez parlé mais aussi d'autres, qui se sont montrés très à leur avantage à chaque fois qu'on leur a donné leur chance. Je pense à des jeunes comme Abadu ou Opuku Agyemang. Tous ces garçons se sont très bien débrouillés pendant la Coupe du Monde U-20, il n'était donc que justice de leur faire confiance, surtout dans ces circonstances. Je crois que le Ghana possède aujourd'hui un vaste réservoir de talent, composé d'espoirs et de joueurs confirmés. Quel rôle peuvent tenir des joueurs comme Michael Essien, Stephen Appiah et John Mensah à ce stade de votre préparation pour la Coupe du Monde de la FIFA ? Vous me parlez maintenant de joueurs d'expérience. Ils sont indispensables. Sans eux, nous n'avons rien à espérer. Evidemment, les jeunes ont fait forte impression en Angola mais on ne va pas bien loin en Coupe du Monde sans cadres. Il faut du vécu pour gérer la pression. Nous allons devoir trouver le bon équilibre entre jeunesse et expérience. Cela signifie que je continuerai à appeler les espoirs mais ils doivent avoir autour d'eux des joueurs capables de les guider. Il leur faut des mentors pour apprendre à gérer la pression inhérente à ce type d'événements. C'est là qu'Essien, Mensah et Appiah ont un rôle à jouer. On parle beaucoup de Mario Balotelli, l'attaquant de l'Inter Milan. A votre avis, pourrait-il intégrer la sélection ghanéenne et, dans ce cas, quel pourrait être son rôle au sein du groupe ? Pour le moment, il faut le laisser décider s'il veut jouer pour l'Italie ou le Ghana. C'est à lui de voir. Je ne vous cache pas que j'aimerais beaucoup qu'il nous rejoigne. C'est un jeune très prometteur, qui pourrait nous apporter beaucoup. Mais dans ce genre de situation, il faut respecter le joueur en évitant d'en dire trop. Sulley Muntari n'était pas du voyage en Angola en janvier dernier, apparemment pour raisons disciplinaires. La situation est-elle réglée ? Peut-on espérer voir Muntari en Afrique du Sud ? J'ai passé cinq jours à Milan pour rencontrer Muntari et le problème est réglé. Nous nous sommes expliqués. Je lui ai présenté mon point de vue et il a pu s'exprimer lui aussi. C'est un bon joueur et nous allons avoir besoin de lui. Peu importe ce qui s'est passé auparavant. Il faut aller de l'avant. Il m'a dit qu'il voulait jouer pour le Ghana et c'est tout ce qui compte. Le fait de diriger une équipe africaine dans cette première Coupe du Monde de la FIFA disputée en Afrique représente-t-il un surcroît de pression ? Tout d'abord, participer à un tournoi de cette importance est un honneur pour tous les joueurs de tous les pays. On a beaucoup dit et beaucoup écrit sur cette Coupe du Monde. En ce qui nous concerne, nous ne tenons pas à nous mettre la pression inutilement. Ce qui compte, c'est d'obtenir de bons résultats : en phase de poules, puis aux tours suivants. Savez-vous à quoi vous attendre en Afrique du Sud ? J'ai déjà effectué cinq séjours en Afrique du Sud et, à chaque fois, l'expérience a été très positive. C'est un pays magnifique. Mes joueurs savent ce qui les attend là-bas, d'autant que nous avons effectué notre dernier stage avant la Coupe d'Afrique des Nations à Nelspruit. C'était important pour nous de prendre un premier contact avec le pays organisateur de la Coupe du Monde. In Fifa.com