Les condamnations et les réactions face au dernier sommet EU-Maroc, les 4 et 5 mars derniers, ne cessent de se manifester de l'intérieur même de la commission européenne. En effet, les députés du groupe de la Gauche unitaire européenne/Gauche verte nordique (GUE/NGL) au Parlement européen, cités par l'Agence de presse sahraoui, (PE) ont exigé, jeudi dernier, la suspension des activités de l'accord de pêche «illégal» entre l'Union européenne et le Maroc. Les députés ont, de ce fait, soutenu, que cet accord «est en contradiction avec le droit international et les droits légitimes du peuple sahraoui». Et d'ajouter : «le Maroc n'a aucune souveraineté sur le Sahara occidental ou sur ses ressources naturelles, se référant à ce qui est établi dans les résolutions de l'ONU et parce qu'il est dans l'occupation illégale,» ont-ils affirmé, dans un communiqué. Tout accord avec le Maroc qui inclut l'exploitation des ressources naturelles du Sahara occidental, selon eux, constitue donc une violation flagrante du droit international. Ils souligneront, qu'entre autres, «la déclaration commune sur le sommet UE-Maroc, établie le dimanche 7 mars (à Grenade), est inacceptable». Cette déclaration, ont-ils constaté, est comme un aveu de faiblesse sur la question sahraouie et un accord à travailler, à créer un espace économique commun. Par ailleurs, le groupe GUE/NGL, a-t-on appris, s'est engagé à «poursuivre la lutte pour la suspension immédiate de cette entente illégale, qui ignore gravement les droits du peuple sahraoui». Les députés du groupe, Joao Ferreira et Willy Meyer, ont récemment demandé à la Commission européenne la suspension et la révision de l'accord de pêche UE-Maroc au motif qu'il est «illégal». Pour rappel, ces mêmes députés, lors de la dernière réunion de la commission de la pêche du PE, en fin février on déclaré être opposés à cet accord de pêche, car, ont-ils estimé, il a considéré les eaux du Sahara occidental comme appartenant au Maroc, reconnaissant ainsi l'occupation par ce pays, du Sahara occidental et faisant de l'UE un soutien à cet état de fait. M. B. Les condamnations et les réactions face au dernier sommet EU-Maroc, les 4 et 5 mars derniers, ne cessent de se manifester de l'intérieur même de la commission européenne. En effet, les députés du groupe de la Gauche unitaire européenne/Gauche verte nordique (GUE/NGL) au Parlement européen, cités par l'Agence de presse sahraoui, (PE) ont exigé, jeudi dernier, la suspension des activités de l'accord de pêche «illégal» entre l'Union européenne et le Maroc. Les députés ont, de ce fait, soutenu, que cet accord «est en contradiction avec le droit international et les droits légitimes du peuple sahraoui». Et d'ajouter : «le Maroc n'a aucune souveraineté sur le Sahara occidental ou sur ses ressources naturelles, se référant à ce qui est établi dans les résolutions de l'ONU et parce qu'il est dans l'occupation illégale,» ont-ils affirmé, dans un communiqué. Tout accord avec le Maroc qui inclut l'exploitation des ressources naturelles du Sahara occidental, selon eux, constitue donc une violation flagrante du droit international. Ils souligneront, qu'entre autres, «la déclaration commune sur le sommet UE-Maroc, établie le dimanche 7 mars (à Grenade), est inacceptable». Cette déclaration, ont-ils constaté, est comme un aveu de faiblesse sur la question sahraouie et un accord à travailler, à créer un espace économique commun. Par ailleurs, le groupe GUE/NGL, a-t-on appris, s'est engagé à «poursuivre la lutte pour la suspension immédiate de cette entente illégale, qui ignore gravement les droits du peuple sahraoui». Les députés du groupe, Joao Ferreira et Willy Meyer, ont récemment demandé à la Commission européenne la suspension et la révision de l'accord de pêche UE-Maroc au motif qu'il est «illégal». Pour rappel, ces mêmes députés, lors de la dernière réunion de la commission de la pêche du PE, en fin février on déclaré être opposés à cet accord de pêche, car, ont-ils estimé, il a considéré les eaux du Sahara occidental comme appartenant au Maroc, reconnaissant ainsi l'occupation par ce pays, du Sahara occidental et faisant de l'UE un soutien à cet état de fait. M. B.