«Promenade dans la colère» est la nouvelle production du TNA. Elle sera donnée aujourd'hui en avant- première pour marquer la manifestation «Mars ô féminin» dédiée à la femme. C'est ce que nous avons appris lors d'une conférence de presse animée mardi par Fethenour Benbrahim, directeur de communication du TNA et Djamel Guermi, comédien et metteur en scène de la nouvelle pièce. «Promenade dans la colère» est la nouvelle production du TNA. Elle sera donnée aujourd'hui en avant- première pour marquer la manifestation «Mars ô féminin» dédiée à la femme. C'est ce que nous avons appris lors d'une conférence de presse animée mardi par Fethenour Benbrahim, directeur de communication du TNA et Djamel Guermi, comédien et metteur en scène de la nouvelle pièce. La rencontre avec le metteur en scène Djamel Guermi s'est faite d'une manière originale, puisque c'est la première fois au TNA qu'on a montré à l'intention de la presse trois extraits de la représentation afin de lui permettre d'avoir une idée avant même qu'elle ne soit ouverte au public. C'est une pièce haut en couleur qui s'est livrée à nos yeux, une pièce comique, voire même grotesque. Elle a été adaptée par le comédien Nabil Asli de deux grands textes : « La promenade dans le front » de Fernando Arrabal et « La Colère » de Eugène Ionesco. Il est quasiment impossible de faire une critique de la pièce vu qu'une œuvre dramatique se juge de A à Z. Pour Guermi cette pièce reflète «un monde absurde hanté par la guerre et les désillusions». Quant à l'adaptateur Nabil Asli, comédien également dans cette pièce, il pense que «le théâtre de Fernando Arrabal et de Ionesco est un théâtre négatif qui est le fait du destin». Et de préciser : « A travers notre pièce, nous montrons un monde certe absurde, avec une démarche comique, mais tout en entretenant une grande lueur d'espoir». Pour sa part, Fethenour Benbrahim, tout en rappelant que la « pièce s'inscrit dans le cadre du programme du TNA de «Mars ô féminin», a estimé que « c'est également une opportunité que les nouveaux dramaturges doivent saisir pour faire leur preuve et démontrer par là qu'ils sont capables de produire ». Et d'ajouter « la tranche d'âge de la plupart des comédiens est de 22 ans». La nouvelle pièce appartient à ce grand courant dramatique paru en Europe dans les années 1950, c'est ce qu'on a appelé «le nouveau théâtre», en référence bien entendu au «nouveau roman». Mais c'est l'appellation « théâtre de l'absurde » qui finira par s'imposer. Les spectateurs peuvent apprécier l'évolution de ce théâtre, puisque la rupture avec l'ancien est largement consommée nous renvoyant ainsi à chaque fois au psychologisme et à un humanisme traditionnel et lassant. C'est un théâtre qui, par l'absurdité de la vie qu'il met en scène, renvoie aux grand maîtres connus dans le domaine comme Joyce, Kafka, ou encore Samuel Beckett. Ce type de théâtre arrive en Algérie plus de 60 ans après son apparition. Est-ce un hasard si notre quotidien baigne dans l'absurde ? N'est-il pas temps de transposer l'absurdité de la réalité dans l'art scénique ? K. H. La rencontre avec le metteur en scène Djamel Guermi s'est faite d'une manière originale, puisque c'est la première fois au TNA qu'on a montré à l'intention de la presse trois extraits de la représentation afin de lui permettre d'avoir une idée avant même qu'elle ne soit ouverte au public. C'est une pièce haut en couleur qui s'est livrée à nos yeux, une pièce comique, voire même grotesque. Elle a été adaptée par le comédien Nabil Asli de deux grands textes : « La promenade dans le front » de Fernando Arrabal et « La Colère » de Eugène Ionesco. Il est quasiment impossible de faire une critique de la pièce vu qu'une œuvre dramatique se juge de A à Z. Pour Guermi cette pièce reflète «un monde absurde hanté par la guerre et les désillusions». Quant à l'adaptateur Nabil Asli, comédien également dans cette pièce, il pense que «le théâtre de Fernando Arrabal et de Ionesco est un théâtre négatif qui est le fait du destin». Et de préciser : « A travers notre pièce, nous montrons un monde certe absurde, avec une démarche comique, mais tout en entretenant une grande lueur d'espoir». Pour sa part, Fethenour Benbrahim, tout en rappelant que la « pièce s'inscrit dans le cadre du programme du TNA de «Mars ô féminin», a estimé que « c'est également une opportunité que les nouveaux dramaturges doivent saisir pour faire leur preuve et démontrer par là qu'ils sont capables de produire ». Et d'ajouter « la tranche d'âge de la plupart des comédiens est de 22 ans». La nouvelle pièce appartient à ce grand courant dramatique paru en Europe dans les années 1950, c'est ce qu'on a appelé «le nouveau théâtre», en référence bien entendu au «nouveau roman». Mais c'est l'appellation « théâtre de l'absurde » qui finira par s'imposer. Les spectateurs peuvent apprécier l'évolution de ce théâtre, puisque la rupture avec l'ancien est largement consommée nous renvoyant ainsi à chaque fois au psychologisme et à un humanisme traditionnel et lassant. C'est un théâtre qui, par l'absurdité de la vie qu'il met en scène, renvoie aux grand maîtres connus dans le domaine comme Joyce, Kafka, ou encore Samuel Beckett. Ce type de théâtre arrive en Algérie plus de 60 ans après son apparition. Est-ce un hasard si notre quotidien baigne dans l'absurde ? N'est-il pas temps de transposer l'absurdité de la réalité dans l'art scénique ? K. H.