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Argentine
Portrait Groupe «B»
Publié dans Le Midi Libre le 20 - 03 - 2010

Quelles que soient les difficultés qu'elle a pu traverser avant d'arracher le précieux sésame, l'équipe d'Argentine aborde le Mondial 2010 en Afrique du Sud avec l'ambition d'aller au bout.
Quelles que soient les difficultés qu'elle a pu traverser avant d'arracher le précieux sésame, l'équipe d'Argentine aborde le Mondial 2010 en Afrique du Sud avec l'ambition d'aller au bout.
Sacrés en 1978 et 1986, les Albicelestes ne sont plus montés sur la première marche du podium depuis 24 ans et ils rêvent de recommencer sous la houlette de leur plus grande vedette : Diego Armando Maradona. Depuis le banc de touche, El Pibe de oro a désormais la mission de diriger quelques-unes des étoiles les plus brillantes de la planète football.
Diego s'appuie aujourd'hui sur une partie des vétérans de l'équipe quart-de-finaliste à Allemagne 2006, auxquels il faut ajouter un Lionel Messi qui fait désormais partie du gratin mondial. Quant aux autres membres de l'effectif, si nombre d'entre eux ont conquis des titres mondiaux dans les catégories de jeunes, ils espèrent bien offrir un nouveau trophée seniors à une vitrine de l'AFA qui n'a plus été ouverte depuis la Copa América 1993. En voici un bel objectif, comme si la seule perspective de brandir le trophée de la Coupe du Monde de la FIFA en terres sud-africaines ne suffisait pas !
En route vers l'Afrique du Sud
Le parcours qualificatif argentin tient du chemin de croix, à l'instar de celui qui avait précédé le sacre mondial au Mexique en 1986. Cette fois, les Gauchos ont entamé leur campagne sous les ordres d'Alfio Basile, qui a préféré jeter l'éponge au terme de la dixième journée, après une défaite face au Chili. Alors que l'Argentine occupait le troisième rang, la fédération décidait de remettre les clés du camion à Maradona. Et c'est finalement grâce à deux victoires au forceps contre le Pérou (2-1) et l'Uruguay (0-1) dans les deux dernières journées que le pays a composté son billet. Sur les 18 journées, les Albicelestes ont engrangé 28 points, soit leur total le plus bas depuis la mise en place de la poule unique. Ils ont signé 8 victoires pour 4 matches nuls et 6 défaites. Au fil de leur campagne, les Argentins ont commis quelques mémorables faux pas, à l'image de leur première défaite face au Chili à Santiago (0-1), l'historique déculottée ramenée de Bolivie (1:6) et le deuxième revers enregistré à domicile dans l'histoire de l'épreuve, cette fois face au Brésil (1-3). Mais il y a eu également des sourires, à commencer par le but de Martín Palermo dans les arrêts de jeu de la rencontre face au Pérou et la victoire décisive arrachée au courage devant un stade Centenario acquis à la cause de sa Celeste.
Le sélectionneur
Diego Armando Maradona, considéré par nombre d'observateurs comme le plus grand footballeur de l'histoire, a la possibilité d'accéder au panthéon des entraîneurs. Frontal, impulsif et gagneur, le gaucher de Villa Fiorito conserve cette aura qui a éclairé toute sa carrière. Charge à lui, maintenant, de transmettre son expérience à un groupe de joueurs qui l'a admiré en tant que footballeur il y a encore quelques années.
En tant qu'entraîneur, Maradona est passé fugacement par les bancs de Mandiyú de Corrientes en 1994 et Racing Club de Avellaneda en 1995, avant de rechausser les crampons. Aujourd'hui, il a l'occasion de se tester au plus niveau, en défendant les couleurs qui lui tiennent le plus à cœur. Le pas de la qualification, il l'a déjà franchi. Il lui en reste un autre, plus difficile, mais aussi plus familier pour quelqu'un qui a déjà grimpé au sommet de la planète football.
Les joueurs vedettes
Le circuit créatif argentin souffre d'une Messi-dépendance excessive, un handicap que l'on ne constatait plus dans cette équipe depuis de longues années. La Pulga, star mondiale du FC Barcelone, est considéré par beaucoup comme le meilleur joueur du monde. S'il n'a pas encore confirmé avec le maillot ciel et blanc tous les espoirs placés en lui, tous les fans s'attendent à ce qu'il explose enfin lors du grand rendez-vous. Les deux autres référents sont Javier Mascherano, capitaine et leader de l'entrejeu, et l'expérimenté Juan Sebastián Verón, qui cherche à effacer la piètre performance enregistrée à Corée / Japon 2002.
Passé en Coupe du monde de la FIFA
L'Argentine a disputé quatre finales de Coupes du monde de la FIFA : elle s'est imposée en 1978 face aux Pays-Bas et en 1986 contre l'Allemagne, mais est tombée en 1930 face à l'Uruguay et en 1990 contre les Allemands.
Palmarès
- Afrique du Sud 2010 représente sa vingtième participation à l'épreuve, la dixième consécutive.
- Il s'agira de la cinquième présence de Diego Maradona en phase finale d'une Coupe du Monde de la FIFA. En tant que joueur, il avait pris part aux éditions de 1982, 1986, 1990 et 1994.
Entendu...
"Je répète toujours aux joueurs que 30 jours de sacrifices pour pouvoir embrasser la Coupe du Monde, ce n'est rien dans la vie d'un homme. Y parvenir, ça revient à toucher le ciel avec les mains. J'ai joué plusieurs Coupes du Monde et j'ai disputé deux finales... Je sais comment y arriver, comment gérer un groupe et comment préparer les joueurs. Pour parler de ces choses-là, je pense avoir une certaine légitimité. Je n'ai fini ni huitième ni neuvième, je n'ai pas perdu au premier tout non plus. Dans ce domaine, je peux vous dire que j'en connais un rayon..." - Diego Maradona, sélectionneur
Sacrés en 1978 et 1986, les Albicelestes ne sont plus montés sur la première marche du podium depuis 24 ans et ils rêvent de recommencer sous la houlette de leur plus grande vedette : Diego Armando Maradona. Depuis le banc de touche, El Pibe de oro a désormais la mission de diriger quelques-unes des étoiles les plus brillantes de la planète football.
Diego s'appuie aujourd'hui sur une partie des vétérans de l'équipe quart-de-finaliste à Allemagne 2006, auxquels il faut ajouter un Lionel Messi qui fait désormais partie du gratin mondial. Quant aux autres membres de l'effectif, si nombre d'entre eux ont conquis des titres mondiaux dans les catégories de jeunes, ils espèrent bien offrir un nouveau trophée seniors à une vitrine de l'AFA qui n'a plus été ouverte depuis la Copa América 1993. En voici un bel objectif, comme si la seule perspective de brandir le trophée de la Coupe du Monde de la FIFA en terres sud-africaines ne suffisait pas !
En route vers l'Afrique du Sud
Le parcours qualificatif argentin tient du chemin de croix, à l'instar de celui qui avait précédé le sacre mondial au Mexique en 1986. Cette fois, les Gauchos ont entamé leur campagne sous les ordres d'Alfio Basile, qui a préféré jeter l'éponge au terme de la dixième journée, après une défaite face au Chili. Alors que l'Argentine occupait le troisième rang, la fédération décidait de remettre les clés du camion à Maradona. Et c'est finalement grâce à deux victoires au forceps contre le Pérou (2-1) et l'Uruguay (0-1) dans les deux dernières journées que le pays a composté son billet. Sur les 18 journées, les Albicelestes ont engrangé 28 points, soit leur total le plus bas depuis la mise en place de la poule unique. Ils ont signé 8 victoires pour 4 matches nuls et 6 défaites. Au fil de leur campagne, les Argentins ont commis quelques mémorables faux pas, à l'image de leur première défaite face au Chili à Santiago (0-1), l'historique déculottée ramenée de Bolivie (1:6) et le deuxième revers enregistré à domicile dans l'histoire de l'épreuve, cette fois face au Brésil (1-3). Mais il y a eu également des sourires, à commencer par le but de Martín Palermo dans les arrêts de jeu de la rencontre face au Pérou et la victoire décisive arrachée au courage devant un stade Centenario acquis à la cause de sa Celeste.
Le sélectionneur
Diego Armando Maradona, considéré par nombre d'observateurs comme le plus grand footballeur de l'histoire, a la possibilité d'accéder au panthéon des entraîneurs. Frontal, impulsif et gagneur, le gaucher de Villa Fiorito conserve cette aura qui a éclairé toute sa carrière. Charge à lui, maintenant, de transmettre son expérience à un groupe de joueurs qui l'a admiré en tant que footballeur il y a encore quelques années.
En tant qu'entraîneur, Maradona est passé fugacement par les bancs de Mandiyú de Corrientes en 1994 et Racing Club de Avellaneda en 1995, avant de rechausser les crampons. Aujourd'hui, il a l'occasion de se tester au plus niveau, en défendant les couleurs qui lui tiennent le plus à cœur. Le pas de la qualification, il l'a déjà franchi. Il lui en reste un autre, plus difficile, mais aussi plus familier pour quelqu'un qui a déjà grimpé au sommet de la planète football.
Les joueurs vedettes
Le circuit créatif argentin souffre d'une Messi-dépendance excessive, un handicap que l'on ne constatait plus dans cette équipe depuis de longues années. La Pulga, star mondiale du FC Barcelone, est considéré par beaucoup comme le meilleur joueur du monde. S'il n'a pas encore confirmé avec le maillot ciel et blanc tous les espoirs placés en lui, tous les fans s'attendent à ce qu'il explose enfin lors du grand rendez-vous. Les deux autres référents sont Javier Mascherano, capitaine et leader de l'entrejeu, et l'expérimenté Juan Sebastián Verón, qui cherche à effacer la piètre performance enregistrée à Corée / Japon 2002.
Passé en Coupe du monde de la FIFA
L'Argentine a disputé quatre finales de Coupes du monde de la FIFA : elle s'est imposée en 1978 face aux Pays-Bas et en 1986 contre l'Allemagne, mais est tombée en 1930 face à l'Uruguay et en 1990 contre les Allemands.
Palmarès
- Afrique du Sud 2010 représente sa vingtième participation à l'épreuve, la dixième consécutive.
- Il s'agira de la cinquième présence de Diego Maradona en phase finale d'une Coupe du Monde de la FIFA. En tant que joueur, il avait pris part aux éditions de 1982, 1986, 1990 et 1994.
Entendu...
"Je répète toujours aux joueurs que 30 jours de sacrifices pour pouvoir embrasser la Coupe du Monde, ce n'est rien dans la vie d'un homme. Y parvenir, ça revient à toucher le ciel avec les mains. J'ai joué plusieurs Coupes du Monde et j'ai disputé deux finales... Je sais comment y arriver, comment gérer un groupe et comment préparer les joueurs. Pour parler de ces choses-là, je pense avoir une certaine légitimité. Je n'ai fini ni huitième ni neuvième, je n'ai pas perdu au premier tout non plus. Dans ce domaine, je peux vous dire que j'en connais un rayon..." - Diego Maradona, sélectionneur


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