Les travaux du 9e congrès du FLN se sont poursuivis, hier au 2e jour, à la Coupole du complexe olympique Mohamed-Boudiaf, avec à l'ordre du jour l'adoption des différents rapports préparés à l'occasion. D'emblée, la commission de validation de qualité de membre a entériné la liste de 4.640 délégués représentant la base militante du parti. Les travaux du 9e congrès du FLN se sont poursuivis, hier au 2e jour, à la Coupole du complexe olympique Mohamed-Boudiaf, avec à l'ordre du jour l'adoption des différents rapports préparés à l'occasion. D'emblée, la commission de validation de qualité de membre a entériné la liste de 4.640 délégués représentant la base militante du parti. De ladite liste adoptée à la majorité écrasante avec seulement 5 abstentions et 2 refus, un seul délégué a été invalidé par la commission. Sous la présidence du secrétaire général fraîchement plébiscité, la commission de validation des candidatures, qui définira les conditions d'éligibilité au comité central du parti, a été installée. Ensuite, il a été procédé à la lecture de la liste des membres des neuf commissions du congrès avant de se disperser pour entamer les travaux à huis clos chacune dans une salle. L'assistance a eu droit, par la suite, à la présentation des rapports des cinq congrès régionaux, suivi d'un débat général où la parole a été donnée aux congressistes pour soumettre leurs doléances et faire des remarques. La tendance était plutôt au calme, mais le choix des membres des différentes commissions n'a pas été sans plaire à tous les congressistes. Néanmoins, l'installation de «puissants» hommes du vieux parti à la tête des différentes commissions n'a pas laissé de large marge de manœuvre aux congressistes mécontents. Si Amar Tou chapeaute la commission du programme général, Rachid Harraoubia lui est à la tête de la commission des candidatures. D'autres ministres du FLN président les autres commissions. C'est dire la grande prudence prônée par les organisateurs du 9e congrès en prévision d'un éventuel événement malencontreux qui chamboulerait le déroulement des travaux. L'installation des différentes commissions est la chose la plus redoutée, mais cela semble bien dépassé par le FLN. Reste la journée de demain qui verra la communication des membres du comité central et du bureau politique, les deux instances les plus importantes dans l'organigramme du vieux parti. Selon les bruits qui circulaient dans les coulisses de la Coupole, une course effrénée, en haut lieu, serait engagée pour s'adjuger une place parmi l'élite du FLN. C'est dans ce sens que certains congressistes ont déploré l'absence d'enjeux lors de ce congrès, étant donné que les dés sont déjà jetés. A la tête du parti, Abdelaziz Belkhadem qui a présenté la veille les rapports moral et financier durant le mandat écoulé, n'a pas éprouvé le moindre souci pour être reconduit, sans coup férir, pour un second mandat. Les congréssistes semblent voir en lui le réel prototype d'un homme de consensus au sein du FLN. D'ailleurs, aucun candidat ne s'est manifesté pour le concurrencer à la tête du parti. «La stabilité à la tête et le bouillonnement à la base», nous dira ironiquement un congressiste de l'intérieur du pays, pour qualifier la situation. Dans l'enceinte de la Coupole aucun signe de mécontentement palpable n'a été affiché. M. C. De ladite liste adoptée à la majorité écrasante avec seulement 5 abstentions et 2 refus, un seul délégué a été invalidé par la commission. Sous la présidence du secrétaire général fraîchement plébiscité, la commission de validation des candidatures, qui définira les conditions d'éligibilité au comité central du parti, a été installée. Ensuite, il a été procédé à la lecture de la liste des membres des neuf commissions du congrès avant de se disperser pour entamer les travaux à huis clos chacune dans une salle. L'assistance a eu droit, par la suite, à la présentation des rapports des cinq congrès régionaux, suivi d'un débat général où la parole a été donnée aux congressistes pour soumettre leurs doléances et faire des remarques. La tendance était plutôt au calme, mais le choix des membres des différentes commissions n'a pas été sans plaire à tous les congressistes. Néanmoins, l'installation de «puissants» hommes du vieux parti à la tête des différentes commissions n'a pas laissé de large marge de manœuvre aux congressistes mécontents. Si Amar Tou chapeaute la commission du programme général, Rachid Harraoubia lui est à la tête de la commission des candidatures. D'autres ministres du FLN président les autres commissions. C'est dire la grande prudence prônée par les organisateurs du 9e congrès en prévision d'un éventuel événement malencontreux qui chamboulerait le déroulement des travaux. L'installation des différentes commissions est la chose la plus redoutée, mais cela semble bien dépassé par le FLN. Reste la journée de demain qui verra la communication des membres du comité central et du bureau politique, les deux instances les plus importantes dans l'organigramme du vieux parti. Selon les bruits qui circulaient dans les coulisses de la Coupole, une course effrénée, en haut lieu, serait engagée pour s'adjuger une place parmi l'élite du FLN. C'est dans ce sens que certains congressistes ont déploré l'absence d'enjeux lors de ce congrès, étant donné que les dés sont déjà jetés. A la tête du parti, Abdelaziz Belkhadem qui a présenté la veille les rapports moral et financier durant le mandat écoulé, n'a pas éprouvé le moindre souci pour être reconduit, sans coup férir, pour un second mandat. Les congréssistes semblent voir en lui le réel prototype d'un homme de consensus au sein du FLN. D'ailleurs, aucun candidat ne s'est manifesté pour le concurrencer à la tête du parti. «La stabilité à la tête et le bouillonnement à la base», nous dira ironiquement un congressiste de l'intérieur du pays, pour qualifier la situation. Dans l'enceinte de la Coupole aucun signe de mécontentement palpable n'a été affiché. M. C.