"Notre objectif essentiel consiste à assurer la sécurité et le confort des voyageurs en Afrique sachant qu'ils ne sont pas différents de ceux des pays avancés et industrialisés. Certes le nombre d'avions en Afrique ne dépasse pas 500, mais ce chiffre est important pour le continent même si d'autres dessertes sont effectuées par des compagnies hors Afrique" a notamment déclaré, hier à l'hôtel Sheraton, le ministre des Transports, Amar Tou, lors de l'ouverture des travaux de la 19e Conférence des centres de maintenance aéronautique africains "MRO Africa''. Etant un continent où les liaisons aériennes entre les 49 Etats sont mal desservies recourant souvent à des compagnies aériennes européennes pour assurer des liaisons entre des pays africains, l'Afrique ambitionne de se moderniser, non seulement en ce qui concerne l'exploitation des aéronefs, mais également pour ce qui est de la maintenance et de la réparation technique des appareils. En effet, les dix centres et bases de maintenance, répartis à travers le continent, sont insuffisants par rapport au volume de trafic des avions. Première priorité des compagnies aériennes africaines, la sécurité des voyageurs nécessite une aide et un soutien financier, en ce sens que Tou rappelle que la formation et le transfert de technologies sont indispensables pour l'amélioration des conditions de transport des voyageurs. Cet évènement a pour objet de promouvoir de l'aviation en Afrique en encourageant les échanges entre les partenaires africains et les acteurs de l'aéronautique mondiale. Une visite guidée de la base de maintenance et de réparation d'Air Algérie a été organisée hier à l'intention des participants afin de leur permettre de s'enquérir des activités et du savoir-faire de la compagnie nationale en matière de maintenance aéronautique. Le directeur général d'Air Algérie, Abdelwahid Bouabdellah, a insisté sur l'importance de la révision et de la réparation des moteurs et des composants des aéronefs, car de nombreuses compagnies aériennes africaines ont une santé fragile en dépit d'une demande croissante des services et des marchés. "Le MPO Africa a une stratégie commerciale de plus en plus agressive et présente des opportunités de partenariat et de joint ventures à l'intérieur et à l'extérieur du continent. Il existe de nouvelles pratiques de maintenance offrant une assurance qualité" a-t-il affirmé. Par ailleurs, Bouabdellah estime que cette rencontre est la première depuis 19 ans et elle regroupe des avionneurs (Boeing, Airbus, ATR…) les grands centres de maintenance (Lufthansa Tehnics…) les équipementiers (Honeywell, AAR Corporation…) et des représentants africains. Il ajoute que la maintenance est vitale pour les compagnies aériennes et doit être conforme aux normes et mesures européennes, précisant que "le contrôle se fait de la cabine au dernier boulon du réacteur. A Air Algérie, nous sommes à l'aise nous avons l'un des meilleurs centres de maintenance en Afrique. Nous avons une histoire, un savoir-faire et des ressources humaines et cela fait 67 ans que nous existons. Cette rencontre vise à fédéraliser les efforts africains par rapport aux stocks de pièces de rechange, ce qui es primordial dans la gestion des compagnies aériennes". A. A. "Notre objectif essentiel consiste à assurer la sécurité et le confort des voyageurs en Afrique sachant qu'ils ne sont pas différents de ceux des pays avancés et industrialisés. Certes le nombre d'avions en Afrique ne dépasse pas 500, mais ce chiffre est important pour le continent même si d'autres dessertes sont effectuées par des compagnies hors Afrique" a notamment déclaré, hier à l'hôtel Sheraton, le ministre des Transports, Amar Tou, lors de l'ouverture des travaux de la 19e Conférence des centres de maintenance aéronautique africains "MRO Africa''. Etant un continent où les liaisons aériennes entre les 49 Etats sont mal desservies recourant souvent à des compagnies aériennes européennes pour assurer des liaisons entre des pays africains, l'Afrique ambitionne de se moderniser, non seulement en ce qui concerne l'exploitation des aéronefs, mais également pour ce qui est de la maintenance et de la réparation technique des appareils. En effet, les dix centres et bases de maintenance, répartis à travers le continent, sont insuffisants par rapport au volume de trafic des avions. Première priorité des compagnies aériennes africaines, la sécurité des voyageurs nécessite une aide et un soutien financier, en ce sens que Tou rappelle que la formation et le transfert de technologies sont indispensables pour l'amélioration des conditions de transport des voyageurs. Cet évènement a pour objet de promouvoir de l'aviation en Afrique en encourageant les échanges entre les partenaires africains et les acteurs de l'aéronautique mondiale. Une visite guidée de la base de maintenance et de réparation d'Air Algérie a été organisée hier à l'intention des participants afin de leur permettre de s'enquérir des activités et du savoir-faire de la compagnie nationale en matière de maintenance aéronautique. Le directeur général d'Air Algérie, Abdelwahid Bouabdellah, a insisté sur l'importance de la révision et de la réparation des moteurs et des composants des aéronefs, car de nombreuses compagnies aériennes africaines ont une santé fragile en dépit d'une demande croissante des services et des marchés. "Le MPO Africa a une stratégie commerciale de plus en plus agressive et présente des opportunités de partenariat et de joint ventures à l'intérieur et à l'extérieur du continent. Il existe de nouvelles pratiques de maintenance offrant une assurance qualité" a-t-il affirmé. Par ailleurs, Bouabdellah estime que cette rencontre est la première depuis 19 ans et elle regroupe des avionneurs (Boeing, Airbus, ATR…) les grands centres de maintenance (Lufthansa Tehnics…) les équipementiers (Honeywell, AAR Corporation…) et des représentants africains. Il ajoute que la maintenance est vitale pour les compagnies aériennes et doit être conforme aux normes et mesures européennes, précisant que "le contrôle se fait de la cabine au dernier boulon du réacteur. A Air Algérie, nous sommes à l'aise nous avons l'un des meilleurs centres de maintenance en Afrique. Nous avons une histoire, un savoir-faire et des ressources humaines et cela fait 67 ans que nous existons. Cette rencontre vise à fédéraliser les efforts africains par rapport aux stocks de pièces de rechange, ce qui es primordial dans la gestion des compagnies aériennes". A. A.