Les premières réactions du MSP aux sévères critiques de Louisa Hanoune, secrétaire générale du Parti des travailleurs (PT) formulées à l'encontre du président du MSP, ne vont pas dans le sens de l'apaisement. «Les paroles de Louisa Hanoune nuisent à l'image des politiques», a jugé, hier, Mohamed Djemma, membre du bureau national chargé de la communication et des affaires politiques au sein du MSP, contacté, hier par nos soins. Le débat sur l'abolition de la peine de mort, lancé par le président de la commission nationale consultative de préservation et de promotion des droits de l'Homme, Me Farouk Ksentini allume le feu des états-majors des partis politiques. Le torchon brûle entre la secrétaire générale du PT, Louisa Hanoune et Bouguerra Soltani, président du MSP à propos de cette question sensible. Par presse interposée, les patrons des deux partis politiques, ne font pas dans la dentelle, pour se jeter certaines «vérités» à la face. Le président du MSP, le premier qui a dégainé en critiquant sévèrement la secrétaire générale du PT pour sa position en faveur de l'abolition de la peine de mort, s'est attiré les foudres de Louisa Hanoune qui n'a pas mis de gants pour le fustiger, au cours de la conférence de presse qu'elle a animée, lundi dernier, au siège de son parti à Alger, lui conseillant entre autres, d'aller consulter un taleb pour une «rokia». «Nous refusons de polémiquer avec Louisa Hanoune», assure Mohamed Djemaa qui estime que le leader du PT est «habité par le démon du trotskisme», lui conseillant des séances «d'exorcisme», pour guérir de ce mal. Pour le responsable du MSP, «la peine de mort est une revendication populaire», soutenant que «l'abolition de la peine de mort est une injonction de l'Occident qui veut imposer ses valeurs et ses principes universels». La question de la peine de mort, sujet sensible s'il en est, s'invite donc de nouveau au débat avec une certaine virulence dans les propos des uns et des autres. Pour ou contre l'abolition de la peine de mort ? Le sujet est tranché dans le vif par certaines formations politiques, telles que le RCD et le PT qui ont clairement définis leur position sur cette question et aspirent à un «Etat laïc» pour le RCD et «séculier» pour le PT. Et sur cette nature de l'Etat, le membre du bureau national, chargé de la communication et des affaires politiques au sein du MSP, rappelle à Louisa Hanoune que de par la Constitution algérienne, «la religion d'Etat est l'Islam» et donc pour éssence «les Algériens sont islamiques». Il reste que l'amalgame entre la politique et la religion est relancé à la faveur des dernières déclarations des leaders du PT et du MSP qui sont mutuellement aux antipodes, les uns aspirant à un «modèle turc» et les autres, à l'application de la Charia. S. B. Les premières réactions du MSP aux sévères critiques de Louisa Hanoune, secrétaire générale du Parti des travailleurs (PT) formulées à l'encontre du président du MSP, ne vont pas dans le sens de l'apaisement. «Les paroles de Louisa Hanoune nuisent à l'image des politiques», a jugé, hier, Mohamed Djemma, membre du bureau national chargé de la communication et des affaires politiques au sein du MSP, contacté, hier par nos soins. Le débat sur l'abolition de la peine de mort, lancé par le président de la commission nationale consultative de préservation et de promotion des droits de l'Homme, Me Farouk Ksentini allume le feu des états-majors des partis politiques. Le torchon brûle entre la secrétaire générale du PT, Louisa Hanoune et Bouguerra Soltani, président du MSP à propos de cette question sensible. Par presse interposée, les patrons des deux partis politiques, ne font pas dans la dentelle, pour se jeter certaines «vérités» à la face. Le président du MSP, le premier qui a dégainé en critiquant sévèrement la secrétaire générale du PT pour sa position en faveur de l'abolition de la peine de mort, s'est attiré les foudres de Louisa Hanoune qui n'a pas mis de gants pour le fustiger, au cours de la conférence de presse qu'elle a animée, lundi dernier, au siège de son parti à Alger, lui conseillant entre autres, d'aller consulter un taleb pour une «rokia». «Nous refusons de polémiquer avec Louisa Hanoune», assure Mohamed Djemaa qui estime que le leader du PT est «habité par le démon du trotskisme», lui conseillant des séances «d'exorcisme», pour guérir de ce mal. Pour le responsable du MSP, «la peine de mort est une revendication populaire», soutenant que «l'abolition de la peine de mort est une injonction de l'Occident qui veut imposer ses valeurs et ses principes universels». La question de la peine de mort, sujet sensible s'il en est, s'invite donc de nouveau au débat avec une certaine virulence dans les propos des uns et des autres. Pour ou contre l'abolition de la peine de mort ? Le sujet est tranché dans le vif par certaines formations politiques, telles que le RCD et le PT qui ont clairement définis leur position sur cette question et aspirent à un «Etat laïc» pour le RCD et «séculier» pour le PT. Et sur cette nature de l'Etat, le membre du bureau national, chargé de la communication et des affaires politiques au sein du MSP, rappelle à Louisa Hanoune que de par la Constitution algérienne, «la religion d'Etat est l'Islam» et donc pour éssence «les Algériens sont islamiques». Il reste que l'amalgame entre la politique et la religion est relancé à la faveur des dernières déclarations des leaders du PT et du MSP qui sont mutuellement aux antipodes, les uns aspirant à un «modèle turc» et les autres, à l'application de la Charia. S. B.