Les instituts et centres de formation ont été paralysés, cette semaine, par une grève nationale, observée par les travailleurs de la formation professionnelle. D'autres mouvements de protestation sont prévus par les personnels du secteur, dénonçant ainsi la constante des problèmes socioprofessionnels. La grogne de la Fonction publique prend le large, touchant d'autres secteurs publics rarement secoués par les mouvements de protestation. Comme le ministre de l'Education nationale, Benbouzid, et celui de la Santé, Barkat, le ministre de la formation professionnelle, El Hadi Khaldi, subit, lui aussi, la colère de ses travailleurs qui ont observé une grève durant ces trois derniers jours. Les adhérents au Syndicat national des travailleurs de la formation professionnelle (SNTFP) ouvrent ainsi le bal des protestations, incitant d'autres syndicats autonomes à en faire autant. En effet, outre la Coordination des travailleurs de la formation professionnelle de la wilaya d'Alger qui envisage prochainement un mouvement de grève, le Syndicat national des travailleurs de la formation professionnelle, affilié au Snapap, prévoit, quant à lui, un rassemblement devant le ministère de El Hadi Khaldi, au courant de la semaine prochaine. "La date du sit-in sera déterminée dimanche prochain lors de la réunion des bureaux nationaux", a affirmé le président du syndicat, Mustapha Atoui, joint hier par le Midi Libre. Le rassemblement regroupera, dans un premier temps, les membres des bureaux nationaux dudit syndicat. Dans le cas de l'absence de réaction de la part de la tutelle, un autre sit-in sera observé avec la présence et le soutien de l'ensemble des travailleurs, adhérents au syndicat. "Nous accorderons un délai de quinze jours au ministère pour répondre à nos doléances, sinon on entamera d'autres actions. Tout ce dont nous réclamons, c'est de nous concerter autour d'une table de discussions et pouvoir débattre de nos problèmes socioprofessionnels demeurés sans solutions", a-t-il précisé. Les revendications des travailleurs de la formation professionnelle sont inhérentes à la révision du statut particulier du travailleur de la formation professionnelle, notamment, dans son volet relatif aux conditions de promotion du corps commun. Selon M. Atoui, le statut actuel prive la majorité des travailleurs d'accéder aux examens promotionnels. Les protestataires réclament également l'ouverture de postes budgétaires, la révision et le paiement des rappels des indemnités mensuelles et enfin l'augmentation des primes de rendement des corps communs. Bien que la plateforme de revendications soit commune pour l'ensemble des syndicats du secteur, chacun proteste de son coté et à sa manière. "Nous avons, en effet, pensé à une concertation syndicale pour entamer une action de protestation commune mais cela n'a pas abouti", a expliqué M. Atoui. Toutefois, il refuse catégoriquement de s'associer avec des syndicats affiliés à l'UGTA, lesquels selon lui, représentent le bras droit du pouvoir public. Amel Benhocine Les instituts et centres de formation ont été paralysés, cette semaine, par une grève nationale, observée par les travailleurs de la formation professionnelle. D'autres mouvements de protestation sont prévus par les personnels du secteur, dénonçant ainsi la constante des problèmes socioprofessionnels. La grogne de la Fonction publique prend le large, touchant d'autres secteurs publics rarement secoués par les mouvements de protestation. Comme le ministre de l'Education nationale, Benbouzid, et celui de la Santé, Barkat, le ministre de la formation professionnelle, El Hadi Khaldi, subit, lui aussi, la colère de ses travailleurs qui ont observé une grève durant ces trois derniers jours. Les adhérents au Syndicat national des travailleurs de la formation professionnelle (SNTFP) ouvrent ainsi le bal des protestations, incitant d'autres syndicats autonomes à en faire autant. En effet, outre la Coordination des travailleurs de la formation professionnelle de la wilaya d'Alger qui envisage prochainement un mouvement de grève, le Syndicat national des travailleurs de la formation professionnelle, affilié au Snapap, prévoit, quant à lui, un rassemblement devant le ministère de El Hadi Khaldi, au courant de la semaine prochaine. "La date du sit-in sera déterminée dimanche prochain lors de la réunion des bureaux nationaux", a affirmé le président du syndicat, Mustapha Atoui, joint hier par le Midi Libre. Le rassemblement regroupera, dans un premier temps, les membres des bureaux nationaux dudit syndicat. Dans le cas de l'absence de réaction de la part de la tutelle, un autre sit-in sera observé avec la présence et le soutien de l'ensemble des travailleurs, adhérents au syndicat. "Nous accorderons un délai de quinze jours au ministère pour répondre à nos doléances, sinon on entamera d'autres actions. Tout ce dont nous réclamons, c'est de nous concerter autour d'une table de discussions et pouvoir débattre de nos problèmes socioprofessionnels demeurés sans solutions", a-t-il précisé. Les revendications des travailleurs de la formation professionnelle sont inhérentes à la révision du statut particulier du travailleur de la formation professionnelle, notamment, dans son volet relatif aux conditions de promotion du corps commun. Selon M. Atoui, le statut actuel prive la majorité des travailleurs d'accéder aux examens promotionnels. Les protestataires réclament également l'ouverture de postes budgétaires, la révision et le paiement des rappels des indemnités mensuelles et enfin l'augmentation des primes de rendement des corps communs. Bien que la plateforme de revendications soit commune pour l'ensemble des syndicats du secteur, chacun proteste de son coté et à sa manière. "Nous avons, en effet, pensé à une concertation syndicale pour entamer une action de protestation commune mais cela n'a pas abouti", a expliqué M. Atoui. Toutefois, il refuse catégoriquement de s'associer avec des syndicats affiliés à l'UGTA, lesquels selon lui, représentent le bras droit du pouvoir public. Amel Benhocine