Le Syndicat national des travailleurs de la formation professionnelle (SNTFP) observera deux jours de protestation les 9 et 10 mars prochain. D'autres actions se poursuivront jusqu'à «l'aboutissement de nos revendications», lit-on dans un communiqué dont une copie est parvenue hier à notre rédaction. Les travailleurs de la formation professionnelle réclament l'amélioration de leur pouvoir d'achat qui ne cesse de se dégrader. Les représentants du personnel de la formation professionnelle interpellent les pouvoirs publics pour la prise en charge de l'ensemble des préoccupations socioprofessionnelles des travailleurs du secteur. Le SNTFP demande que le statut particulier soit revu. La finalité, selon ce syndicat, est de rétablir les enseignants de la formation professionnelle dans leurs droits, en l'occurrence l'accès au grade d'inspecteur pédagogique et à un allégement du volume horaire qui est passé de 24 heures de travail par semaine à 36 heures. Pour clore sa plateforme de 16 points, le SNTFP exige enfin le relèvement du salaire de base à 25 000 DA minimum pour améliorer le niveau de vie des travailleurs du secteur. Le syndicat dénonce également l'absence de médecine du travail au sein des centres de formation. La mobilisation, lit-on dans le même communiqué, reste la force de cette catégorie de travailleurs qui ne comptent pas s'arrêter en si bon chemin dans la perspective d'arracher leurs droits. N. B.