La généralisation du système de conventionnement Cnas-médecin traitant n'est pas encore au bout du tunnel. Cette opération qui consiste à établir un contrat de travail entre le médecin traitant à titre privé (généraliste ou spécialiste) et les caisses de sécurité sociale Cnas, dans le but d'assurer l'accès gratuit aux soins pour les assurés sociaux les plus démunis, par le biais de la carte Chifa, est boudée par les médecins lesquels rejettent les tarifs de consultation proposés par la Cnas. Ces tarifs sont fixés à 250 DA pour la consultation chez le médecin généraliste et 480 DA chez un spécialiste. L'on recense seulement 300 médecins conventionnés et adhérents à cette pratique, sur un total de 30 mille médecins exerçant à l'échelle nationale. «Si la situation actuelle persiste avec des tarifs aussi bas, bon nombre de médecins n'adhéreront pas ce conventionnement. On a demandé à nos collègues de la sécurité sociale de s'engager encore plus pour encourager cette mentalité de maîtrise de dépense et la promotion du médicament générique en augmentant les prix des consultations», a indiqué, hier à Alger, le président du Conseil de l'Ordre des médecins, Mohamed Berkani Bekat, à l'occasion de la 2e session de ce Conseil. La CNAS a réevalué à la hausse, récemment , les tarifs de remboursement, selon M. Bekat, mais les médecins estiment que ces tarifs restent en dessous des espérances attendus. «Les médecins sont abstreints à des règles de déontologie bien définies qui interdisent le marchandage des honoraires de la consultation médicale», explique-t-il. Cependant, le Conseil des médecins propose, poursuit-il, pour sa part des tarifs fixés entre 500 DA pour la consultation générale et 600 DA pour la consultation spécialisés. Il est utile de souligner, à ce titre, que ce conventionnement, similaire à la contractualisation des structures publiques avec la Cnas, entre dans le cadre de l'assainissement du système du tiers payant au profit des assurés nécessiteux et des malades chroniques et devra s'appuyer, désormais sur le recensement des bénéfices auxquels des cartes Chifa seront délivrées. Ainsi, il suffit à l'assuré, détenant une carte sociale ordinaire ou du tiers payant, de présenter sa carte à son médecin traitant prestataire pour être remboursé ou pour pouvoir bénéficier de la gratuité des soins et des médicaments. Ces nouveaux systèmes, liés l'un à l'autre, assurent, souligne-t-on, une meilleure maîtrise des dépenses de santé de la sécurité sociale, garantissent une plus grande efficacité dans le fonctionnement du système public de soins et une amélioration de la qualité de la prise en charge hospitalière des assurés sociaux. La généralisation du système de conventionnement Cnas-médecin traitant n'est pas encore au bout du tunnel. Cette opération qui consiste à établir un contrat de travail entre le médecin traitant à titre privé (généraliste ou spécialiste) et les caisses de sécurité sociale Cnas, dans le but d'assurer l'accès gratuit aux soins pour les assurés sociaux les plus démunis, par le biais de la carte Chifa, est boudée par les médecins lesquels rejettent les tarifs de consultation proposés par la Cnas. Ces tarifs sont fixés à 250 DA pour la consultation chez le médecin généraliste et 480 DA chez un spécialiste. L'on recense seulement 300 médecins conventionnés et adhérents à cette pratique, sur un total de 30 mille médecins exerçant à l'échelle nationale. «Si la situation actuelle persiste avec des tarifs aussi bas, bon nombre de médecins n'adhéreront pas ce conventionnement. On a demandé à nos collègues de la sécurité sociale de s'engager encore plus pour encourager cette mentalité de maîtrise de dépense et la promotion du médicament générique en augmentant les prix des consultations», a indiqué, hier à Alger, le président du Conseil de l'Ordre des médecins, Mohamed Berkani Bekat, à l'occasion de la 2e session de ce Conseil. La CNAS a réevalué à la hausse, récemment , les tarifs de remboursement, selon M. Bekat, mais les médecins estiment que ces tarifs restent en dessous des espérances attendus. «Les médecins sont abstreints à des règles de déontologie bien définies qui interdisent le marchandage des honoraires de la consultation médicale», explique-t-il. Cependant, le Conseil des médecins propose, poursuit-il, pour sa part des tarifs fixés entre 500 DA pour la consultation générale et 600 DA pour la consultation spécialisés. Il est utile de souligner, à ce titre, que ce conventionnement, similaire à la contractualisation des structures publiques avec la Cnas, entre dans le cadre de l'assainissement du système du tiers payant au profit des assurés nécessiteux et des malades chroniques et devra s'appuyer, désormais sur le recensement des bénéfices auxquels des cartes Chifa seront délivrées. Ainsi, il suffit à l'assuré, détenant une carte sociale ordinaire ou du tiers payant, de présenter sa carte à son médecin traitant prestataire pour être remboursé ou pour pouvoir bénéficier de la gratuité des soins et des médicaments. Ces nouveaux systèmes, liés l'un à l'autre, assurent, souligne-t-on, une meilleure maîtrise des dépenses de santé de la sécurité sociale, garantissent une plus grande efficacité dans le fonctionnement du système public de soins et une amélioration de la qualité de la prise en charge hospitalière des assurés sociaux.