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Langue amazighe, noms propres et traduction
Trois colloques au menu du HCA
Publié dans Le Midi Libre le 01 - 04 - 2010

Trois colloques internationaux sont au menu du Haut Commissariat à l'amazighité (HCA), le premier placé sous le signe de «La langue et la littérature amazighes : place et évolution récente en Algérie» se tiendra à Sidi-Bel-Abbès les 14 et 15 juin 2010, le second prévu à Mostaganem les 11-12 octobre 2010 devra plancher sur le thème de «La traduction comme moyen de rencontre des civilisations et de développement des langues émergeantes», quant au troisième colloque, il aura pour thématique «Le nom propre maghrébin de l'homme, de l'habitat, du relief et de l'eau», sa tenue est prévu à Djanet, les 21-22-23 novembre 2010.
Trois colloques internationaux sont au menu du Haut Commissariat à l'amazighité (HCA), le premier placé sous le signe de «La langue et la littérature amazighes : place et évolution récente en Algérie» se tiendra à Sidi-Bel-Abbès les 14 et 15 juin 2010, le second prévu à Mostaganem les 11-12 octobre 2010 devra plancher sur le thème de «La traduction comme moyen de rencontre des civilisations et de développement des langues émergeantes», quant au troisième colloque, il aura pour thématique «Le nom propre maghrébin de l'homme, de l'habitat, du relief et de l'eau», sa tenue est prévu à Djanet, les 21-22-23 novembre 2010.
Le HCA a dores et déjà lancé des appels à communication à l'endroit de la communauté universitaire et des chercheurs. Il a justifié son appel pour le colloque portant sur «La langue et la littérature amazighes» par le fait qu'il «est des moments charnières où il convient de marquer une pause et jeter un regard rétrospectif sur une œuvre». La réflexion souligne le HCA «portera sur les apports de la génération actuelle à la reconnaissance et à la renaissance de l'amazighité, langue et littérature, de l'indépendance à nos jours. Ces deux entités sont indissociables et dialectiquement liées». Selon le HCA «une langue vivante et fonctionnelle engendre une littérature de haute facture et, conséquemment, elle s'enrichit et acquiert plus de souplesse et de prestige, particulièrement si les œuvres réalisées sont traduites vers des langues véhiculaires». Les rédacteurs de l'appel exhortent ainsi la communauté scientifique à réfléchir surtout sur la période de l'après indépendance. Après avoir fait le rappel des différentes phases de l'avancée de la revendication culturelle amazighe en Algérie, le HCA passe aux questionnements. La période allant de 1989 à 1990 est considérée comme celle qui a vu «le verrou sur les médias» sauter et l'amorce «de la recherche sur la langue et la littérature amazighes au sein de l'université algérienne». «20 ans plus tard… se demande le HCA la langue est-elle devenue plus fonctionnelle ? Quels aménagements lui ont été apportés ? A quel point l'écrit est-il maîtrisé ? Y a-t-il aujourd'hui un dictionnaire complet et fonctionnel de langue amazighe ? La production littéraire a-t-elle été stimulée ? Quel renouvellement sur le plan de l'écriture littéraire ? Y a-t-il des travaux notables concernant la collecte de pièces littéraires, la confection de dictionnaires spécialisés, l'écriture de l'histoire de la littérature amazighe ?». Revenant sur la grève du cartable de 1994-1995, suite à laquelle a été crée le HCA, les rédacteurs se demandent ce que cet organisme a pu faire depuis.
Qu'est-ce que le HCA a apporté de concret ayant favorisé le développement de la langue et de la littérature amazighes ? Et de se poser encore d'autres questions «tamazight à l'école depuis maintenant 15 ans… Son enseignement, sous l'égide du Ministère de l'Education nationale, est-il assuré convenablement ? A-t-on produit les outils didactiques nécessaires ? Y a-t-il un nombre d'enseignants suffisant pour répondre à la demande des apprenants potentiels à l'échelle nationale ? Pour répondre au besoin d'enseignants, n'est-ce pas opportun d'activer la filière de tamazight à l'Ecole normale supérieure de Bouzaréah, où elle a été officiellement créée depuis 2001 ? La création en 2005 d'un Centre national pédagogique et linguistique pour l'enseignement de tamazight (CNPLET), rattaché au ministère de l'Education nationale, a-t-il apporté des solutions aux problèmes pédagogiques et linguistiques dans la pratique de l'enseignement de tamazight ?». Pour ce qui est du second colloque à savoir celui sur le nom propre (des familles, tribus, de personnes, de saints, de lieux, de rivières et de montagne) le document du HCA soutient que «différentes discussions tenues lors de manifestations scientifiques nationales, régionales et internationales ont amené les chercheurs algériens, marocains, tunisiens, mauritaniens, libyens et même égyptiens à mesurer l'urgence et l'importance scientifique de l'organisation, dans une perspective pluridisciplinaire, d'une rencontre internationale sur l'usage des noms propres au Maghreb» Quant au colloque sur la traduction son objectif souligne le HCA «est de susciter une réflexion sur la traduction et son apport au développement de la langue berbère, au plan linguistique et de la civilisation».
L.G.
Le HCA a dores et déjà lancé des appels à communication à l'endroit de la communauté universitaire et des chercheurs. Il a justifié son appel pour le colloque portant sur «La langue et la littérature amazighes» par le fait qu'il «est des moments charnières où il convient de marquer une pause et jeter un regard rétrospectif sur une œuvre». La réflexion souligne le HCA «portera sur les apports de la génération actuelle à la reconnaissance et à la renaissance de l'amazighité, langue et littérature, de l'indépendance à nos jours. Ces deux entités sont indissociables et dialectiquement liées». Selon le HCA «une langue vivante et fonctionnelle engendre une littérature de haute facture et, conséquemment, elle s'enrichit et acquiert plus de souplesse et de prestige, particulièrement si les œuvres réalisées sont traduites vers des langues véhiculaires». Les rédacteurs de l'appel exhortent ainsi la communauté scientifique à réfléchir surtout sur la période de l'après indépendance. Après avoir fait le rappel des différentes phases de l'avancée de la revendication culturelle amazighe en Algérie, le HCA passe aux questionnements. La période allant de 1989 à 1990 est considérée comme celle qui a vu «le verrou sur les médias» sauter et l'amorce «de la recherche sur la langue et la littérature amazighes au sein de l'université algérienne». «20 ans plus tard… se demande le HCA la langue est-elle devenue plus fonctionnelle ? Quels aménagements lui ont été apportés ? A quel point l'écrit est-il maîtrisé ? Y a-t-il aujourd'hui un dictionnaire complet et fonctionnel de langue amazighe ? La production littéraire a-t-elle été stimulée ? Quel renouvellement sur le plan de l'écriture littéraire ? Y a-t-il des travaux notables concernant la collecte de pièces littéraires, la confection de dictionnaires spécialisés, l'écriture de l'histoire de la littérature amazighe ?». Revenant sur la grève du cartable de 1994-1995, suite à laquelle a été crée le HCA, les rédacteurs se demandent ce que cet organisme a pu faire depuis.
Qu'est-ce que le HCA a apporté de concret ayant favorisé le développement de la langue et de la littérature amazighes ? Et de se poser encore d'autres questions «tamazight à l'école depuis maintenant 15 ans… Son enseignement, sous l'égide du Ministère de l'Education nationale, est-il assuré convenablement ? A-t-on produit les outils didactiques nécessaires ? Y a-t-il un nombre d'enseignants suffisant pour répondre à la demande des apprenants potentiels à l'échelle nationale ? Pour répondre au besoin d'enseignants, n'est-ce pas opportun d'activer la filière de tamazight à l'Ecole normale supérieure de Bouzaréah, où elle a été officiellement créée depuis 2001 ? La création en 2005 d'un Centre national pédagogique et linguistique pour l'enseignement de tamazight (CNPLET), rattaché au ministère de l'Education nationale, a-t-il apporté des solutions aux problèmes pédagogiques et linguistiques dans la pratique de l'enseignement de tamazight ?». Pour ce qui est du second colloque à savoir celui sur le nom propre (des familles, tribus, de personnes, de saints, de lieux, de rivières et de montagne) le document du HCA soutient que «différentes discussions tenues lors de manifestations scientifiques nationales, régionales et internationales ont amené les chercheurs algériens, marocains, tunisiens, mauritaniens, libyens et même égyptiens à mesurer l'urgence et l'importance scientifique de l'organisation, dans une perspective pluridisciplinaire, d'une rencontre internationale sur l'usage des noms propres au Maghreb» Quant au colloque sur la traduction son objectif souligne le HCA «est de susciter une réflexion sur la traduction et son apport au développement de la langue berbère, au plan linguistique et de la civilisation».
L.G.


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