Deux journées d'étude sur la problématique de la langue et la littérature amazighes, «Place et évolution récente en Algérie», seront organisées à partir de lundi par la direction de l'enseignement et de la recherche du Haut commissariat à l'amazighité, à la maison de la culture Kateb Yacine de Sidi Bel Abbès. Bon nombre d'intervenants et professeurs d'université de Tizi Ouzou, de Mostaganem, de Béjaïa, de Bouira et d'Alger sont invités à débattre différents thèmes sur l'historique de la langue amazighe et la stratégie d'enseignement de cette dernière à l'université algérienne. Un programme consistant a été prévu, pour la première journée, mettant en exergue la problématique présentée par Boudjema Aziri, sous-directeur du HCA, suivi d'une conférence sur l'état de la littérature berbère orale, présidée par Hassina Khardouchi, de l'université de Tizi Ouzou. D'autres thèmes seront mis en débat, et traitent du «Système d'écriture pour le berbère», «Le renouveau lexical dans la poésie kabyle moderne» et «L'apprentissage de la langue étrangère, le français et sa relation avec la langue maternelle (tamazight)». D'autres conférences sont programmées pour la deuxième journée, elles seront animées par des maîtres assistants et professeurs d'université sur «Le parcours historique d'enseignement de la langue amazighe en Algérie depuis l'indépendance à nos jours», «Oralité et conte berbère» et une conférence intitulée «Quelles influences de tamazight sur l'apprentissage des langues en Algérie ?» Présentée par Amel Bellouche, doctorant au laboratoire Lidilem de l'université de Grenoble-Stendhal 3, et enfin le chercheur Dida Badi du CNRPEH, invité à présenter «un rapport à soi à travers la prise en charge institutionnelle : radio, école, télévision de la langue et de la culture touarègue de 1995 à ce jour».