Au moins 28 personnes ont été tuées et 75 autres blessées hier dans 6 attentats à la bombe perpétrés contre des bâtiments résidentiels dans plusieurs quartiers de Bagdad. Les attentats ont été perpétrés dans six quartiers à majorité chiite. Sept batiments se sont écroulés. La première explosion a visé un café à Allawi, un quartier populaire du centre de Baghdad, causant l'effondrement d'une maison de deux étages. Dans les quartiers de Choula et Chkouk (nord), trois autres bâtiments se sont effondrés dans des explosions, alors qu'une cinquième explosion a été entendue à Chourta al-Rabia (ouest). Ces nouveaux attentats surviennent deux jours après des attaques kamikazes à la voiture piégée contre des ambassades iranienne, arabes et européeennes à Bagdad, qui ont fait au moins 30 morts et 224 blessés, dans le quartier de Salhiya profitant du vide politique créé par les longues tractations sur la formation du gouvernement. Les Etats-Unis, dont les troupes de combat doivent se retirer en août d'Irak, ont mis en garde contre l'utilisation par Al-Qaïda du vide causé par la formation du gouvernement. Cette explosion de violence survient alors que les partis politiques mènent des tractations pour former le prochain gouvernement, près d'un mois après les élections législatives du 7 mars remportées par l'ancien Premier ministre laïc Iyad Allawi, par un écart de deux sièges, ces résultats ont été contestés par le chef du gouvernement sortant Nouri al-Maliki. Le Bloc irakien de l'ancien Premier ministre laïc Iyad Allawi a obtenu 91 sièges au Parlement, contre 89 pour l'Alliance pour l'Etat de droit de M. Maliki, sur un total de 325. Venant compliquer la tache de formation d'une coalition gouvernementale, un avis de la Cour suprême, réclamé par M. Maliki, a jugé que la formation d'un gouvernement pouvait être confiée à une alliance de listes qui se sont présentées indépendamment au scrutin, mais qui ensemble totalisent le plus grand nombre de sièges au Parlement. Si la liste de M. Maliki réussit à former une plus grande coalition avec d'autres listes, elle pourrait ainsi être chargée de former le cabinet. M. Maliki a d'ailleurs affirmé que "les prochains jours verront l'annonce d'une coalition qui formera le prochain gouvernement. La coalition sera composée des forces qui ont été au coeur du processus politique l'Alliance de l'Etat de droit (son parti), l'alliance nationale irakienne (chiite), le Front de la concorde (sunnite) et l'alliance kurde". Les services de sécurité avaient prévenu qu'une période prolongée de tractations donnerait aux insurgés l'occasion de commettre de nouvelles violences susceptibles de déstabiliser le pays. Les violences ont nettement baissé en Irak depuis deux ans, mais les attentats demeurent fréquents, notamment à Bagdad et dans la ville de Mossoul dans le nord du pays. Le nombre de victimes a toutefois augmenté en mars avec 367 personnes tuées, un chiffre en hausse par rapport au mois précédent. Les dernières violences sanglantes à Bagdad remontent au jour des élections du 7 mars lors duquel plus de 30 personnes ont été tuées et 110 blessées dans des attaques aux obus et à la bombe. Le 27 mars, 52 personnes ont été tuées et 73 blessées dans un double attentat à la bombe perpétré près de Baqouba, au nord de Bagdad. Les attentats ont eu lieu moins d'une heure avant l'annonce des résultats des législatives. Après le scrutin, la branche irakienne du réseau extrémiste Al-Qaïda a menacé de continuer sa campagne de violences en prenant pour cible les partis politiques d'Irak. Dans un discours diffusé sur des sites islamistes, le chef de l'Armée islamique en Irak, Abou Omar al-Baghdadi, affirme qu'une "campagne militaire coordonnée a démarré à Bagdad et partout en Irak, afin de briser l'idole de la démocratie et les élections polythéistes qui en résultent" Au moins 28 personnes ont été tuées et 75 autres blessées hier dans 6 attentats à la bombe perpétrés contre des bâtiments résidentiels dans plusieurs quartiers de Bagdad. Les attentats ont été perpétrés dans six quartiers à majorité chiite. Sept batiments se sont écroulés. La première explosion a visé un café à Allawi, un quartier populaire du centre de Baghdad, causant l'effondrement d'une maison de deux étages. Dans les quartiers de Choula et Chkouk (nord), trois autres bâtiments se sont effondrés dans des explosions, alors qu'une cinquième explosion a été entendue à Chourta al-Rabia (ouest). Ces nouveaux attentats surviennent deux jours après des attaques kamikazes à la voiture piégée contre des ambassades iranienne, arabes et européeennes à Bagdad, qui ont fait au moins 30 morts et 224 blessés, dans le quartier de Salhiya profitant du vide politique créé par les longues tractations sur la formation du gouvernement. Les Etats-Unis, dont les troupes de combat doivent se retirer en août d'Irak, ont mis en garde contre l'utilisation par Al-Qaïda du vide causé par la formation du gouvernement. Cette explosion de violence survient alors que les partis politiques mènent des tractations pour former le prochain gouvernement, près d'un mois après les élections législatives du 7 mars remportées par l'ancien Premier ministre laïc Iyad Allawi, par un écart de deux sièges, ces résultats ont été contestés par le chef du gouvernement sortant Nouri al-Maliki. Le Bloc irakien de l'ancien Premier ministre laïc Iyad Allawi a obtenu 91 sièges au Parlement, contre 89 pour l'Alliance pour l'Etat de droit de M. Maliki, sur un total de 325. Venant compliquer la tache de formation d'une coalition gouvernementale, un avis de la Cour suprême, réclamé par M. Maliki, a jugé que la formation d'un gouvernement pouvait être confiée à une alliance de listes qui se sont présentées indépendamment au scrutin, mais qui ensemble totalisent le plus grand nombre de sièges au Parlement. Si la liste de M. Maliki réussit à former une plus grande coalition avec d'autres listes, elle pourrait ainsi être chargée de former le cabinet. M. Maliki a d'ailleurs affirmé que "les prochains jours verront l'annonce d'une coalition qui formera le prochain gouvernement. La coalition sera composée des forces qui ont été au coeur du processus politique l'Alliance de l'Etat de droit (son parti), l'alliance nationale irakienne (chiite), le Front de la concorde (sunnite) et l'alliance kurde". Les services de sécurité avaient prévenu qu'une période prolongée de tractations donnerait aux insurgés l'occasion de commettre de nouvelles violences susceptibles de déstabiliser le pays. Les violences ont nettement baissé en Irak depuis deux ans, mais les attentats demeurent fréquents, notamment à Bagdad et dans la ville de Mossoul dans le nord du pays. Le nombre de victimes a toutefois augmenté en mars avec 367 personnes tuées, un chiffre en hausse par rapport au mois précédent. Les dernières violences sanglantes à Bagdad remontent au jour des élections du 7 mars lors duquel plus de 30 personnes ont été tuées et 110 blessées dans des attaques aux obus et à la bombe. Le 27 mars, 52 personnes ont été tuées et 73 blessées dans un double attentat à la bombe perpétré près de Baqouba, au nord de Bagdad. Les attentats ont eu lieu moins d'une heure avant l'annonce des résultats des législatives. Après le scrutin, la branche irakienne du réseau extrémiste Al-Qaïda a menacé de continuer sa campagne de violences en prenant pour cible les partis politiques d'Irak. Dans un discours diffusé sur des sites islamistes, le chef de l'Armée islamique en Irak, Abou Omar al-Baghdadi, affirme qu'une "campagne militaire coordonnée a démarré à Bagdad et partout en Irak, afin de briser l'idole de la démocratie et les élections polythéistes qui en résultent"