La première année du troisième mandat du président Abdelaziz Bouteflika a été marquée par des grèves à répétition. Notamment lors du premier trimestre de 2010 qui vient de s'achever. Particulièrement dans les secteurs de l'Education et de la Santé. La première année du troisième mandat du président Abdelaziz Bouteflika a été marquée par des grèves à répétition. Notamment lors du premier trimestre de 2010 qui vient de s'achever. Particulièrement dans les secteurs de l'Education et de la Santé. Il a fallu l'intervention du chef de l'Etat, dans plusieurs cas, pour apaiser un front social en ébullition. En effet, Bouteflika a pesé de tout son poids pour éteindre les feux de la contestation dans des secteurs aussi névralgiques que la SNVI de Rouïba et le complexe d'Arcelor Mittal d'Annaba. Son intervention a été judicieuse puisque les travailleurs de ces deux complexes ont été satisfaits dans leurs revendications, là où d'autres ministères ont échoué justement. Bouteflika n'a pas manqué de tancer le patron de la Centrale syndicale, ce qui a amené ce dernier à faire des mains et des pieds pour parvenir à remettre de l'ordre au sein de ces fleurons de l'économie nationale. La Santé et de l'Education sont peut-être les secteurs où le débrayage a persisté. Là également, le chef de l'Etat est intervenu pour mettre fin à une grève qui aurait pu aller jusqu'à ses derniers retranchements, menaçant sérieusement d'une année blanche. L'augmentation des salaires, décidée par Bouteflika, a montré le chemin des classes aux enseignants. C'est louable, en ce sens que Boubekeur Benbouzid, premier responsable du secteur de l'Education, semblait débordé face à la détermination des enseignants. Un dialogue de sourds s'est installé empêchant toute entente. Le chef de l'Etat a reçu les praticiens de la Santé face à la persistance de leur débrayage. Une seule rencontre a mis fin à la grève dans les hôpitaux, bien que les médecins n'aient pas entièrement abdiqué. Auparavant, Saïd Barkat, ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, n'a pas réussi à dissuader les grévistes de surseoir à leur mouvement de protestation, au terme de plusieurs rencontres. Pis, les menaces proférées à leur encontre n'ont fait qu'exacerber la situation. En somme, la situation du front social à l'aune de la première année du troisième mandat de Bouteflika est mitigée. Les grèves font tache d'huile, mais le président a réussi à apaiser plusieurs foyers de tension syndicale. Cependant, si l'intervention du chef de l'Etat dans plusieurs cas renseigne sur sa volonté ferme de stabiliser le front social, il n'en demeure pas moins qu'elle a mis à nu des carences de gestion dans plusieurs portefeuilles du gouvernement. M. C. Il a fallu l'intervention du chef de l'Etat, dans plusieurs cas, pour apaiser un front social en ébullition. En effet, Bouteflika a pesé de tout son poids pour éteindre les feux de la contestation dans des secteurs aussi névralgiques que la SNVI de Rouïba et le complexe d'Arcelor Mittal d'Annaba. Son intervention a été judicieuse puisque les travailleurs de ces deux complexes ont été satisfaits dans leurs revendications, là où d'autres ministères ont échoué justement. Bouteflika n'a pas manqué de tancer le patron de la Centrale syndicale, ce qui a amené ce dernier à faire des mains et des pieds pour parvenir à remettre de l'ordre au sein de ces fleurons de l'économie nationale. La Santé et de l'Education sont peut-être les secteurs où le débrayage a persisté. Là également, le chef de l'Etat est intervenu pour mettre fin à une grève qui aurait pu aller jusqu'à ses derniers retranchements, menaçant sérieusement d'une année blanche. L'augmentation des salaires, décidée par Bouteflika, a montré le chemin des classes aux enseignants. C'est louable, en ce sens que Boubekeur Benbouzid, premier responsable du secteur de l'Education, semblait débordé face à la détermination des enseignants. Un dialogue de sourds s'est installé empêchant toute entente. Le chef de l'Etat a reçu les praticiens de la Santé face à la persistance de leur débrayage. Une seule rencontre a mis fin à la grève dans les hôpitaux, bien que les médecins n'aient pas entièrement abdiqué. Auparavant, Saïd Barkat, ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, n'a pas réussi à dissuader les grévistes de surseoir à leur mouvement de protestation, au terme de plusieurs rencontres. Pis, les menaces proférées à leur encontre n'ont fait qu'exacerber la situation. En somme, la situation du front social à l'aune de la première année du troisième mandat de Bouteflika est mitigée. Les grèves font tache d'huile, mais le président a réussi à apaiser plusieurs foyers de tension syndicale. Cependant, si l'intervention du chef de l'Etat dans plusieurs cas renseigne sur sa volonté ferme de stabiliser le front social, il n'en demeure pas moins qu'elle a mis à nu des carences de gestion dans plusieurs portefeuilles du gouvernement. M. C.