L'hygiène dans les structures de santé, privées ou publiques, est toujours d'actualité. Alors que le ministre de la Santé, Saïd Barkat, insiste sur l'acquisition obligatoire de l'autoclave (appareil de stérilisation des instruments médicaux), voilà qu'un épidémiologiste affirme que 80% des maladies nosocomiales se transmettent par les mains. L'hygiène dans les structures de santé, privées ou publiques, est toujours d'actualité. Alors que le ministre de la Santé, Saïd Barkat, insiste sur l'acquisition obligatoire de l'autoclave (appareil de stérilisation des instruments médicaux), voilà qu'un épidémiologiste affirme que 80% des maladies nosocomiales se transmettent par les mains. Il est utile de souligner que les maladies nosocomiales sont des infections contractées à la suite d'un traitement ou soins hospitaliers non conformes. Cela dit, les appareils haut de gamme ou autres équipements hospitaliers modernes de stérilisation ne sont pas suffisants pour éviter la propagation de maladies virales et infectieuses lorsque le personnel médical, lui-même, ne respecte pas les normes d'hygiène. Selon le chef de service épidémiologie et de médecine préventive à l'hôpital universitaire Mustapha-Pacha, le professeur Badia Benhabilès, le personnel est disposé à recevoir une formation en hygiène sanitaire pour protéger le malade et les corps médical et paramédical des maladies nosocomiales. Le taux de ces infections, signale-t-on, a atteint 13,2% au CHU Mustapha-Pacha et nécessite une prise en charge de 5 à 7 jours, outre la durée de l'hospitalisation. Ces maladies requièrent un traitement aux antibiotiques d'un coût de 2 mille DA pour un seul malade, sachant que dans la plupart du temps, ces microbes résistent aux antibiotiques. Les données de l'OMS indiquent, à ce propos, que 90 millions de malades sur 190 millions sont hospitalisées chaque année. Les microbes, les champignons et les parasites dans les établissements hospitaliers causent la mort d'un million de personnes dans le monde. Quant au taux des décès dus aux maladies nosocomiales, il varie de 2 à 8% et diffère d'un pays à l'autre. Mme Zahia Bekka, surveillante médicale et correspondante chargée de l'hygiène en milieu hospitalier, a, quant à elle, appelé à lutter contre les maladies nosocomiales en respectant la stérilisation des matériels médicaux et le tri des déchets en les déposant dans un endroit aéré avec fermeture hermétique des sacs. L'hôpital, comme tout autre établissement sanitaire, doit veiller au bon tri des déchets médicaux et au respect des couleurs des sacs dans lesquels sont mis les différents types de déchets et ce, afin d'éviter la transmission de certaines maladies contagieuses au moyen de certains consommables médicaux telles les seringues. Les déchets dangereux, comme ceux des produits toxiques ou radioactifs, sont déposés dans des sacs jaunes et orientés directement vers l'incinération. A ce titre, le Pr. Benhabilès a mis en garde contre l'utilisation de sacs d'une autre couleur qui sont généralement jetés dans les décharges publiques et peuvent constituer un danger pour l'environnement et pour l'homme. A. B. Il est utile de souligner que les maladies nosocomiales sont des infections contractées à la suite d'un traitement ou soins hospitaliers non conformes. Cela dit, les appareils haut de gamme ou autres équipements hospitaliers modernes de stérilisation ne sont pas suffisants pour éviter la propagation de maladies virales et infectieuses lorsque le personnel médical, lui-même, ne respecte pas les normes d'hygiène. Selon le chef de service épidémiologie et de médecine préventive à l'hôpital universitaire Mustapha-Pacha, le professeur Badia Benhabilès, le personnel est disposé à recevoir une formation en hygiène sanitaire pour protéger le malade et les corps médical et paramédical des maladies nosocomiales. Le taux de ces infections, signale-t-on, a atteint 13,2% au CHU Mustapha-Pacha et nécessite une prise en charge de 5 à 7 jours, outre la durée de l'hospitalisation. Ces maladies requièrent un traitement aux antibiotiques d'un coût de 2 mille DA pour un seul malade, sachant que dans la plupart du temps, ces microbes résistent aux antibiotiques. Les données de l'OMS indiquent, à ce propos, que 90 millions de malades sur 190 millions sont hospitalisées chaque année. Les microbes, les champignons et les parasites dans les établissements hospitaliers causent la mort d'un million de personnes dans le monde. Quant au taux des décès dus aux maladies nosocomiales, il varie de 2 à 8% et diffère d'un pays à l'autre. Mme Zahia Bekka, surveillante médicale et correspondante chargée de l'hygiène en milieu hospitalier, a, quant à elle, appelé à lutter contre les maladies nosocomiales en respectant la stérilisation des matériels médicaux et le tri des déchets en les déposant dans un endroit aéré avec fermeture hermétique des sacs. L'hôpital, comme tout autre établissement sanitaire, doit veiller au bon tri des déchets médicaux et au respect des couleurs des sacs dans lesquels sont mis les différents types de déchets et ce, afin d'éviter la transmission de certaines maladies contagieuses au moyen de certains consommables médicaux telles les seringues. Les déchets dangereux, comme ceux des produits toxiques ou radioactifs, sont déposés dans des sacs jaunes et orientés directement vers l'incinération. A ce titre, le Pr. Benhabilès a mis en garde contre l'utilisation de sacs d'une autre couleur qui sont généralement jetés dans les décharges publiques et peuvent constituer un danger pour l'environnement et pour l'homme. A. B.