Les enseignants affiliés au Cnapest ne décolèrent pas. Hier, près de 500 enseignants ont observé un sit-in devant le siège de la direction de l'éducation (DE), de la wilaya de Boumerdès, pour protester contre les ponctions sur salaires effectués récemment. Selon les enseignants protestataires, la tutelle a effectué un retrait de neuf jours sur leurs salaires alors que la réglementation concernant la grève ne le stipule pas. «Le décret ministériel du 25 novembre 1998 prévoit un retrait de trois jours uniquement par mois», nous dira un enseignant. Et un autre d'enchaîner : «Les dernières ponctions sur salaires doivent êtres effectuées sur une durée de trois mois, mais ici, la DE a agi contre la réglementation». «La journée d'aujourd'hui (hier Ndlr), n'est qu'une réponse des professeurs à la tutelle pour lui démontrer que le Cnapest est indivisible, et que nous tenons toujours à lutter jusqu'à satisfaction de nos revendications légitimes», lit-on encore dans une déclaration du Cnapest. Outre cela, les protestataires dénoncent les «agissements avilissants de la tutelle» qui visent, selon eux, «à semer le doute quant à la représentativité de notre syndicat». Par ailleurs, la directrice de l'éducation de Boumerdès et le wali, selon un enseignant, «ont refusé de recevoir les protestataires afin de trouver une issue favorable à leurs problèmes». Tahar Ounas Les enseignants affiliés au Cnapest ne décolèrent pas. Hier, près de 500 enseignants ont observé un sit-in devant le siège de la direction de l'éducation (DE), de la wilaya de Boumerdès, pour protester contre les ponctions sur salaires effectués récemment. Selon les enseignants protestataires, la tutelle a effectué un retrait de neuf jours sur leurs salaires alors que la réglementation concernant la grève ne le stipule pas. «Le décret ministériel du 25 novembre 1998 prévoit un retrait de trois jours uniquement par mois», nous dira un enseignant. Et un autre d'enchaîner : «Les dernières ponctions sur salaires doivent êtres effectuées sur une durée de trois mois, mais ici, la DE a agi contre la réglementation». «La journée d'aujourd'hui (hier Ndlr), n'est qu'une réponse des professeurs à la tutelle pour lui démontrer que le Cnapest est indivisible, et que nous tenons toujours à lutter jusqu'à satisfaction de nos revendications légitimes», lit-on encore dans une déclaration du Cnapest. Outre cela, les protestataires dénoncent les «agissements avilissants de la tutelle» qui visent, selon eux, «à semer le doute quant à la représentativité de notre syndicat». Par ailleurs, la directrice de l'éducation de Boumerdès et le wali, selon un enseignant, «ont refusé de recevoir les protestataires afin de trouver une issue favorable à leurs problèmes». Tahar Ounas