Les grandes personnalités du football international ne tarissent pas d'éloges à l'égard de l'Afrique du Sud. Guus Hiddink ne fait pas exception à la règle. Celui qui a déjà qualifié trois équipes nationales pour la Coupe du Monde de la FIFA encense lui aussi le pays organisateur de l'édition 2010. Lors de sa visite dans la nation la plus méridionale du Continent Mère, le Néerlandais, qui s'apprête à tirer sa révérence à la Russie, a dit tout le bien qu'il pensait de l'équipe d'Afrique du Sud. «Je pense que c'est un pays fantastique, doté d'infrastructures formidables. Je suis persuadé qu'à leur arrivée en Afrique du Sud, tous les participants à la compétition seront impressionnés par la qualité des équipements. Le moment était venu pour un pays africain de se voir confier l'organisation de la Coupe du Monde. Avec tout le respect qui est dû aux autres pays du continent, l'Afrique du Sud constituait sans aucun doute la meilleure option», affirme Hiddink. D'après lui, gare aux sélections qui commettront l'erreur de sous-estimer les Bafana Bafana. Selon l'ancien manager de Chelsea, les Sud-Africains peuvent tirer parti de leur statut d'outsiders et surprendre plus d'un adversaire, à condition cependant d'être parfaitement préparés. "Les résultats d'une équipe en Coupe du Monde reflètent souvent la qualité de sa préparation. Une fois que vous avez rassemblé les meilleurs joueurs sur le papier, il est important de bâtir une équipe équilibrée. Avec Carlos Alberto Parreira, les Bafana Bafana disposent de l'un des entraîneurs les plus expérimentés du circuit. Il sait comment préparer une équipe. Il a participé à plusieurs Coupes du Monde et possède une immense expérience." La pression, pas forcément négative L'Afrique du Sud débutera le tournoi contre le Mexique, le 11 juin à Soccer City, avant d'affronter l'Uruguay au stade Loftus Versfeld de Tshwane/Pretoria. Elle disputera son dernier match de groupe contre la France, au Free State Stadium de Mangaung/Bloemfontein. Hiddink souligne que les hôtes de l'épreuve doivent absolument réussir leur entrée en matière s'ils veulent avoir une chance d'atteindre le deuxième tour. "En tant que pays organisateur, vous ressentez toujours beaucoup de pression, ce qui n'est pas forcément négatif. Mais dans tous les cas, cette pression n'est jamais neutre : elle joue pour ou contre vous. C'est pour cela également que le 12ème homme peut avoir un grand rôle, en aidant l'équipe à se transcender. Cela dit, il arrive aussi que les joueurs perdent leurs moyens à cause de l'enjeu. Le plus important est de bien négocier le premier match, pour poser les fondations", poursuit l'ancien sélectionneur de l'Australie, qui parle en connaissance de cause au sujet des outsiders en Coupe du Monde de la FIFA. En 2002, Hiddink avait contre toute attente emmené la République de Corée en demi-finale de l'épreuve suprême du football mondial. Quatre ans plus tard, il conduisait l'Australie en huitième, avec la même recette : une préparation aux allures spartiates, afin de parvenir à la meilleure condition physique possible. «Quand j'ai pris en main l'équipe de Corée du Sud, le défi était gigantesque. Je savais qu'il me faudrait beaucoup de temps pour préparer les joueurs. Quasiment personne ne nous voyait passer le premier tour. Mais nous avons utilisé cette longue période de préparation pour tisser des liens solides au sein de l'équipe et développer un sentiment de confiance. Le plus important était d'atteindre une forme physique parfaite et de faire en sorte que chaque joueur acquière une vraie confiance en lui-même.» Absent, mais sollicité Auparavant, le sélectionneurbaroudeur avait mené les Pays-Bas en demi-finale de la Coupe du Monde de la FIFA 1998, où son pays s'était incliné aux tirs au but contre le Brésil. En 2002, il se retrouve à la tête de la République de Corée, qui co-organise le tournoi avec le Japon. Les Guerriers Taeguk réussiront eux aussi à atteindre le dernier carré de la compétition. Malgré la défaite face à l'Allemagne, Hiddink devient un héros national au pays du Matin calme. En 2006, c'est justement en Allemagne qu'il poursuit ses aventures mondialistes, aux commandes de l'Australie cette fois. L'envie ne lui manque pas, mais il ne sera pas sur le banc à la Coupe du Monde de la FIFA 2010. Avec la Russie, il a trébuché sur la dernière haie des qualifications pour l'Afrique du Sud. Cet échec relatif est consommé et il a déjà été sollicité pour prendre en charge la sélection de Côte d'Ivoire, après le limogeage de Vahid Halilhodzic. Hiddink a toutefois décliné l'offre de la Fédération ivoirienne. Depuis, il a signé un contrat pour s'occuper de la sélection turque. Il se rend régulièrement en Afrique du Sud à titre privé pour des séminaires de formation d'entraîneurs. «C'est un honneur d'avoir été sollicité par la Côte d'Ivoire. J'ai discuté avec la Fédération, mais malheureusement je n'étais pas en mesure d'accepter le poste. La sélection ivoirienne possède de nombreux joueurs de qualité. Elle a clairement le potentiel pour réaliser un beau parcours. C'est d'ailleurs pour cela que j'ai considéré l'offre avec attention. C'est déjà du passé, mais je leur souhaite sincèrement bonne chance pour cette Coupe du Monde», conclut Hiddink. In.Fifa.com Les grandes personnalités du football international ne tarissent pas d'éloges à l'égard de l'Afrique du Sud. Guus Hiddink ne fait pas exception à la règle. Celui qui a déjà qualifié trois équipes nationales pour la Coupe du Monde de la FIFA encense lui aussi le pays organisateur de l'édition 2010. Lors de sa visite dans la nation la plus méridionale du Continent Mère, le Néerlandais, qui s'apprête à tirer sa révérence à la Russie, a dit tout le bien qu'il pensait de l'équipe d'Afrique du Sud. «Je pense que c'est un pays fantastique, doté d'infrastructures formidables. Je suis persuadé qu'à leur arrivée en Afrique du Sud, tous les participants à la compétition seront impressionnés par la qualité des équipements. Le moment était venu pour un pays africain de se voir confier l'organisation de la Coupe du Monde. Avec tout le respect qui est dû aux autres pays du continent, l'Afrique du Sud constituait sans aucun doute la meilleure option», affirme Hiddink. D'après lui, gare aux sélections qui commettront l'erreur de sous-estimer les Bafana Bafana. Selon l'ancien manager de Chelsea, les Sud-Africains peuvent tirer parti de leur statut d'outsiders et surprendre plus d'un adversaire, à condition cependant d'être parfaitement préparés. "Les résultats d'une équipe en Coupe du Monde reflètent souvent la qualité de sa préparation. Une fois que vous avez rassemblé les meilleurs joueurs sur le papier, il est important de bâtir une équipe équilibrée. Avec Carlos Alberto Parreira, les Bafana Bafana disposent de l'un des entraîneurs les plus expérimentés du circuit. Il sait comment préparer une équipe. Il a participé à plusieurs Coupes du Monde et possède une immense expérience." La pression, pas forcément négative L'Afrique du Sud débutera le tournoi contre le Mexique, le 11 juin à Soccer City, avant d'affronter l'Uruguay au stade Loftus Versfeld de Tshwane/Pretoria. Elle disputera son dernier match de groupe contre la France, au Free State Stadium de Mangaung/Bloemfontein. Hiddink souligne que les hôtes de l'épreuve doivent absolument réussir leur entrée en matière s'ils veulent avoir une chance d'atteindre le deuxième tour. "En tant que pays organisateur, vous ressentez toujours beaucoup de pression, ce qui n'est pas forcément négatif. Mais dans tous les cas, cette pression n'est jamais neutre : elle joue pour ou contre vous. C'est pour cela également que le 12ème homme peut avoir un grand rôle, en aidant l'équipe à se transcender. Cela dit, il arrive aussi que les joueurs perdent leurs moyens à cause de l'enjeu. Le plus important est de bien négocier le premier match, pour poser les fondations", poursuit l'ancien sélectionneur de l'Australie, qui parle en connaissance de cause au sujet des outsiders en Coupe du Monde de la FIFA. En 2002, Hiddink avait contre toute attente emmené la République de Corée en demi-finale de l'épreuve suprême du football mondial. Quatre ans plus tard, il conduisait l'Australie en huitième, avec la même recette : une préparation aux allures spartiates, afin de parvenir à la meilleure condition physique possible. «Quand j'ai pris en main l'équipe de Corée du Sud, le défi était gigantesque. Je savais qu'il me faudrait beaucoup de temps pour préparer les joueurs. Quasiment personne ne nous voyait passer le premier tour. Mais nous avons utilisé cette longue période de préparation pour tisser des liens solides au sein de l'équipe et développer un sentiment de confiance. Le plus important était d'atteindre une forme physique parfaite et de faire en sorte que chaque joueur acquière une vraie confiance en lui-même.» Absent, mais sollicité Auparavant, le sélectionneurbaroudeur avait mené les Pays-Bas en demi-finale de la Coupe du Monde de la FIFA 1998, où son pays s'était incliné aux tirs au but contre le Brésil. En 2002, il se retrouve à la tête de la République de Corée, qui co-organise le tournoi avec le Japon. Les Guerriers Taeguk réussiront eux aussi à atteindre le dernier carré de la compétition. Malgré la défaite face à l'Allemagne, Hiddink devient un héros national au pays du Matin calme. En 2006, c'est justement en Allemagne qu'il poursuit ses aventures mondialistes, aux commandes de l'Australie cette fois. L'envie ne lui manque pas, mais il ne sera pas sur le banc à la Coupe du Monde de la FIFA 2010. Avec la Russie, il a trébuché sur la dernière haie des qualifications pour l'Afrique du Sud. Cet échec relatif est consommé et il a déjà été sollicité pour prendre en charge la sélection de Côte d'Ivoire, après le limogeage de Vahid Halilhodzic. Hiddink a toutefois décliné l'offre de la Fédération ivoirienne. Depuis, il a signé un contrat pour s'occuper de la sélection turque. Il se rend régulièrement en Afrique du Sud à titre privé pour des séminaires de formation d'entraîneurs. «C'est un honneur d'avoir été sollicité par la Côte d'Ivoire. J'ai discuté avec la Fédération, mais malheureusement je n'étais pas en mesure d'accepter le poste. La sélection ivoirienne possède de nombreux joueurs de qualité. Elle a clairement le potentiel pour réaliser un beau parcours. C'est d'ailleurs pour cela que j'ai considéré l'offre avec attention. C'est déjà du passé, mais je leur souhaite sincèrement bonne chance pour cette Coupe du Monde», conclut Hiddink. In.Fifa.com