Le salon international du plastique et du caoutchouc, Expoplast a ouvert ses portes hier à la Safex (Alger) sans Mustapha Benbada et Chérif Rahmani, respectivement ministre de la PME/PMI et de l'Artisanat et ministre de l'Environnement, de l'Aménagement du territoire et du Tourisme, parrains de cette manifestation qui en est à sa 4e édition. Les deux membres du gouvernement devaient, en effet, inaugurer cette édition 2010 placée sous le thème «Plastique et environnement». Une conférence de presse était programmée après l'ouverture officielle par le ministre de la PME/PMI, selon le programme établi par les organisateurs. Selon Saïd Izzri directeur du salon et patron de la EURL SHM Events organisatrice de ce salon en partenariat avec la Safex, vingt-neuf participants dont six nationaux et douze sociétés mixtes prennent part à cet évènement qui a vu la participation d'exposants étrangers venus d'Italie, d'Espagne, de France, de Turquie et d'Allemagne. A noter que douze exposants algériens ont vu leur matériel bloqué au port d'Alger faute d'autorisation. «Les matériels bloqués sont en instance de dédouanement», avons-nous appris auprès du comité d'organisation. A cette occasion, un appel pour la tenue d'assises nationales dédiées à l'industrie de la plasturgie a été lancé d'autant que notre pays dispose de la matière première (pétrole et gaz). «Actuellement, plus de 350 usines de transformation du plastique sont opérationnelles ; nous pourrons aisément atteindre les mille usines si l'Etat décide de mettre le paquet», nous déclare Naoem Benamar, consultant et ancien propriétaire d'une usine de transformation fermée depuis six ans. Ce dernier souligne qu'en dépit du potentiel dont dispose l'Algérie, 90% de la matière première est importée, ajoutant que la lettre de crédit instaurée dans toutes les opérations de commerce extérieur a grandement pénalisé les acteurs du secteur de la plasturgie. Outre la lettre de crédit, les acteurs pointent du doigt la hausse constante des prix des matières premières, passées de 120 à 180 DA/kg. «Le premier code des investissements algérien a été promulgué en 1966 et les tout premiers investissements ont été dans le domaine du plastique», a affirmé M. Benamar lequel déplore qu'aujourd'hui, près de la moitié des usines de transformation du plastique qui existaient dans les années 80 ont mis la clé sous le paillasson. A signaler que l'Algérie produit 100 mille tonnes par an de plastique de type polyéthylène (basse et haute densités), une quantité entièrement produite à Skikda, mais jugée «insuffisante» par les acteurs du secteur qui déplorent que «l'on ait encore aujourd'hui recours aux produits venus de Chine et de Turquie alors que la production nationale, avec un peu plus d'égard et surtout de considération, peut satisfaire la demande locale». Par ailleurs, M. Benamar a révélé qu'un projet de transformation de plastique est en discussion entre le groupe français Total et la société nationale Sonatrach. Il a indiqué également que la consommation moyenne de plastique en Algérie est située entre 3 et 5 kg/an bien loin de la moyenne en Allemagne estimée à environ 40 kg/an. Y. D. Le salon international du plastique et du caoutchouc, Expoplast a ouvert ses portes hier à la Safex (Alger) sans Mustapha Benbada et Chérif Rahmani, respectivement ministre de la PME/PMI et de l'Artisanat et ministre de l'Environnement, de l'Aménagement du territoire et du Tourisme, parrains de cette manifestation qui en est à sa 4e édition. Les deux membres du gouvernement devaient, en effet, inaugurer cette édition 2010 placée sous le thème «Plastique et environnement». Une conférence de presse était programmée après l'ouverture officielle par le ministre de la PME/PMI, selon le programme établi par les organisateurs. Selon Saïd Izzri directeur du salon et patron de la EURL SHM Events organisatrice de ce salon en partenariat avec la Safex, vingt-neuf participants dont six nationaux et douze sociétés mixtes prennent part à cet évènement qui a vu la participation d'exposants étrangers venus d'Italie, d'Espagne, de France, de Turquie et d'Allemagne. A noter que douze exposants algériens ont vu leur matériel bloqué au port d'Alger faute d'autorisation. «Les matériels bloqués sont en instance de dédouanement», avons-nous appris auprès du comité d'organisation. A cette occasion, un appel pour la tenue d'assises nationales dédiées à l'industrie de la plasturgie a été lancé d'autant que notre pays dispose de la matière première (pétrole et gaz). «Actuellement, plus de 350 usines de transformation du plastique sont opérationnelles ; nous pourrons aisément atteindre les mille usines si l'Etat décide de mettre le paquet», nous déclare Naoem Benamar, consultant et ancien propriétaire d'une usine de transformation fermée depuis six ans. Ce dernier souligne qu'en dépit du potentiel dont dispose l'Algérie, 90% de la matière première est importée, ajoutant que la lettre de crédit instaurée dans toutes les opérations de commerce extérieur a grandement pénalisé les acteurs du secteur de la plasturgie. Outre la lettre de crédit, les acteurs pointent du doigt la hausse constante des prix des matières premières, passées de 120 à 180 DA/kg. «Le premier code des investissements algérien a été promulgué en 1966 et les tout premiers investissements ont été dans le domaine du plastique», a affirmé M. Benamar lequel déplore qu'aujourd'hui, près de la moitié des usines de transformation du plastique qui existaient dans les années 80 ont mis la clé sous le paillasson. A signaler que l'Algérie produit 100 mille tonnes par an de plastique de type polyéthylène (basse et haute densités), une quantité entièrement produite à Skikda, mais jugée «insuffisante» par les acteurs du secteur qui déplorent que «l'on ait encore aujourd'hui recours aux produits venus de Chine et de Turquie alors que la production nationale, avec un peu plus d'égard et surtout de considération, peut satisfaire la demande locale». Par ailleurs, M. Benamar a révélé qu'un projet de transformation de plastique est en discussion entre le groupe français Total et la société nationale Sonatrach. Il a indiqué également que la consommation moyenne de plastique en Algérie est située entre 3 et 5 kg/an bien loin de la moyenne en Allemagne estimée à environ 40 kg/an. Y. D.