Comme dit le proverbe africain «la mort est l'affaire de tous, nous ne sommes que de passage». C'est certainement avec un grand salut africain et fraternel que l'on rend hommage aujourd'hui à l'un des grands maîtres de l'art africain, le comédien burkinabé Sotigui Kouyaté qui a quitté sa famille africaine samedi passé à l'âge de 73 ans à l'hôpital Georges- Pompidou (Paris) suite à une longue maladie. Comme dit le proverbe africain «la mort est l'affaire de tous, nous ne sommes que de passage». C'est certainement avec un grand salut africain et fraternel que l'on rend hommage aujourd'hui à l'un des grands maîtres de l'art africain, le comédien burkinabé Sotigui Kouyaté qui a quitté sa famille africaine samedi passé à l'âge de 73 ans à l'hôpital Georges- Pompidou (Paris) suite à une longue maladie. Il était l‘invité d‘honneur de la 2e édition du Festival panafricain organisé à Alger en 2009. Les spectateurs algériens et nos hôtes africains ont eu la chance de le rencontrer durant l‘ouverture du festival international du théâtre professionnel dans son édition africaine, mais également en marge de ce festival avec l‘après-midi du Conte africain organisé à la salle El Mougar. Le responsable du département théâtre au ministère de la culture, directeur du théâtre national algérien et commissaire du festival national du théâtre professionnel (FNTP), le dramaturge M‘hamed Benguettaf nous a déclaré être profondément touché par sa disparition. «D‘abord c‘est un ami que nous venons de perdre. Il laisse un grand vide difficile à combler. Pour fabriquer un autre comme lui, il faudra beaucoup d‘années. C‘est une perte pour l‘art en général et le théâtre en particulier. Nous avons eu l‘honneur de l‘avoir parmi nous pendant le Panaf. Que voulez-vous, c‘est la loi de la vie. Cela fait mal, mais nous y passerons tous. Je présente mes condoléances à sa famille et particulièrement à son épouse et ses enfants». Sotigué Kouyaté, celui qui a incarné l‘identité africaine sous toutes ses facettes, a quitté le monde artistique à l‘âge de 73 ans après avoir mené un combat acharné contre la maladie. Ayant intervenu à travers plusieurs média, le ministre de la Culture du Burkina Faso, Philippe Sawadogo s‘est dit très attristé par sa disparition car c‘est «une grande perte» d‘autant plus que cette grande figure de l‘art africain militait pour «une meilleure compréhension de sa profession», ajoutant avec beaucoup d‘émotion : «Aujourd‘hui nous sommes orphelins après la disparition de Sotigui Kouyaté». Cet homme qui fut d‘une grande modestie et d‘un grand talent avait eu un parcours atypique. Il avait d‘abord commencé comme joueur de foot, pour se consacrer par la suite à l‘enseignement avant de se retrouver à interpréter des rôles principaux dans le théâtre et le cinéma. Son grand talent, il le doit à sa persévérance puisque autodidacte, il n‘hésite pas à créer sa propre compagnie de théâtre en 1966. Cette carrière qu‘il voua aux différents arts et particulièrement au griot lui a valu d‘être, au fil des apparitions et des interprétations, «le sage griot de la scène, passeur de mots, de proverbes et symboles du dialogue des peuples et des cultures». Celui qui a honoré le Continent Noir grâce à sa participation talentueuse à de nombreuses pièces de Peter Brook, qui fut, entre autres, récompensé par l‘Ours d‘argent 2009 du meilleur acteur dans «London river» du Franco-Algérien Rachid Bouchareb et qui a été élevé au rang d‘officier de l‘ordre lors de la 21é édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision (FESPACO - 2009) et qui a intégré véritablement la citoyenneté africaine sous toute ses formes, se présente ainsi : « Je suis guinéen d‘origine, malien de naissance et burkinabé d‘adoption. Je ne suis passé par aucune école de théâtre, si ce n‘est la grande école de la rue, de la vie». Il était l‘invité d‘honneur de la 2e édition du Festival panafricain organisé à Alger en 2009. Les spectateurs algériens et nos hôtes africains ont eu la chance de le rencontrer durant l‘ouverture du festival international du théâtre professionnel dans son édition africaine, mais également en marge de ce festival avec l‘après-midi du Conte africain organisé à la salle El Mougar. Le responsable du département théâtre au ministère de la culture, directeur du théâtre national algérien et commissaire du festival national du théâtre professionnel (FNTP), le dramaturge M‘hamed Benguettaf nous a déclaré être profondément touché par sa disparition. «D‘abord c‘est un ami que nous venons de perdre. Il laisse un grand vide difficile à combler. Pour fabriquer un autre comme lui, il faudra beaucoup d‘années. C‘est une perte pour l‘art en général et le théâtre en particulier. Nous avons eu l‘honneur de l‘avoir parmi nous pendant le Panaf. Que voulez-vous, c‘est la loi de la vie. Cela fait mal, mais nous y passerons tous. Je présente mes condoléances à sa famille et particulièrement à son épouse et ses enfants». Sotigué Kouyaté, celui qui a incarné l‘identité africaine sous toutes ses facettes, a quitté le monde artistique à l‘âge de 73 ans après avoir mené un combat acharné contre la maladie. Ayant intervenu à travers plusieurs média, le ministre de la Culture du Burkina Faso, Philippe Sawadogo s‘est dit très attristé par sa disparition car c‘est «une grande perte» d‘autant plus que cette grande figure de l‘art africain militait pour «une meilleure compréhension de sa profession», ajoutant avec beaucoup d‘émotion : «Aujourd‘hui nous sommes orphelins après la disparition de Sotigui Kouyaté». Cet homme qui fut d‘une grande modestie et d‘un grand talent avait eu un parcours atypique. Il avait d‘abord commencé comme joueur de foot, pour se consacrer par la suite à l‘enseignement avant de se retrouver à interpréter des rôles principaux dans le théâtre et le cinéma. Son grand talent, il le doit à sa persévérance puisque autodidacte, il n‘hésite pas à créer sa propre compagnie de théâtre en 1966. Cette carrière qu‘il voua aux différents arts et particulièrement au griot lui a valu d‘être, au fil des apparitions et des interprétations, «le sage griot de la scène, passeur de mots, de proverbes et symboles du dialogue des peuples et des cultures». Celui qui a honoré le Continent Noir grâce à sa participation talentueuse à de nombreuses pièces de Peter Brook, qui fut, entre autres, récompensé par l‘Ours d‘argent 2009 du meilleur acteur dans «London river» du Franco-Algérien Rachid Bouchareb et qui a été élevé au rang d‘officier de l‘ordre lors de la 21é édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision (FESPACO - 2009) et qui a intégré véritablement la citoyenneté africaine sous toute ses formes, se présente ainsi : « Je suis guinéen d‘origine, malien de naissance et burkinabé d‘adoption. Je ne suis passé par aucune école de théâtre, si ce n‘est la grande école de la rue, de la vie».