Mohamed Issami a été inhumé hièr en fin de journée, au cimetière de Aïn Beida à Oran. Mohamed Issami a été inhumé hièr en fin de journée, au cimetière de Aïn Beida à Oran. Le corps du journaliste décédé lundi dernier des suites d'un arrêt cardiaque a été transporté à la morgue de l'hôpital de Zéralda pour autopsie en présence de sa famille venue de l'Oranie. Mohamed Issami, de son vrai nom Rouabhi, est mort lundi dernier à l'âge de 61 ans, dans sa chambre sécuritaire qui lui avait été attribuée à l'hôtel El Manar de Sidi Fredj et qu'il occupait. C'est sa famille, inquiète, qui n'avait plus reçu de nouvelles depuis quelques jours, qui a alerté ses amis. Ses voisins ont découvert le cadavre de leur collègue mort dans sa chambre en mentionnant que ces derniers temps il souffrait de difficultés respiratoires. On rappellera que c'est le deuxième journaliste à avoir trouvé la mort alors qu'il était seul, le premier étant Chawki, un journaliste d'El Khabar. Originaire de l'Ouest, plus exactement de Sidi Bel-Abbes, Mohamed Issami a d'abord écrit dans les colonnes des journaux oranais comme La Tribune de l'Ouest et la Voix de l'Oranie. C'est alors qu'il se spécialise dans les questions et investigations sécuritaires d'abord au quotidien El Watan puis au Quotidien Le Matin. C'est à ce moment là qu'il publie son livre «Le Fis et le terrorisme : au cœur de l'enfer» qui sera édité par ce même journal. Il contribuera par la suite régulièrement dans les colonnes du quotidien Le Soir d'Algérie toujours sur le même sujet jusqu'à sa tragique disparition. Au Midi libre, on a eu le plaisir de le voir. Il était venu faire plusieurs visites de courtoisie en compagnie de son fils. Ce sera la dernière image que le collectif aura gardé de ce journaliste de talent. S. H. Adieu l'ami Mohamed Issami nous a quittés sans faire de bruit. Sa disparition brutale et tragique consterne les journalistes et amis de la presse qui l'ont connu et apprécié pour sa gentillesse, sa retenue et surtout pour sa disponibilité. Qu'il est loin le temps où à la table d'une terrasse de café ou le plus souvent chez des copains tu tenais de grands discours sur une idéologie que l'on partageait tous. Tu nous parlais de la Baie des Cochons que tu voulais voir une fois dans ta vie. Tu voulais voir Cuba et mourir. Tu as réalisé ton rêve. Puis vint ces années de terreur où les journalistes étaient obligés de se terrer. Tu as laissé derrière toi les tiens la mort dans l'âme. Ta cache à toi, comme beaucoup d'entre nous, était une chambre à l'hôtel El Manar de Sidi Fredj où l'on se croisait tantôt dans le long couloir tantôt à la réception où l'on faisait un brin de causette. Tu me disais que c'était des moments que l'on volait au temps. Mais tu n'as pas abandonné ta plume pour autant, bien au contraire, tes écrits et tes investigations ont porté sur la situation sécuritaire du pays que tu analysais avec beaucoup de clairvoyance. Ton livre «Le Fis et le terrorisme : au cœur de l'enfer» est le récit des évènements des années 90. Des années que nous avons partagées dans la peur, la douleur sans perdre l'espoir car tu disais que tout n'est pas perdu. Tu es parti beaucoup trop tôt. Avec ta disparition, je perds l'ami, le confident celui qui me réconfortait sur mes craintes. Adieu l'ami Malika Touazi Le corps du journaliste décédé lundi dernier des suites d'un arrêt cardiaque a été transporté à la morgue de l'hôpital de Zéralda pour autopsie en présence de sa famille venue de l'Oranie. Mohamed Issami, de son vrai nom Rouabhi, est mort lundi dernier à l'âge de 61 ans, dans sa chambre sécuritaire qui lui avait été attribuée à l'hôtel El Manar de Sidi Fredj et qu'il occupait. C'est sa famille, inquiète, qui n'avait plus reçu de nouvelles depuis quelques jours, qui a alerté ses amis. Ses voisins ont découvert le cadavre de leur collègue mort dans sa chambre en mentionnant que ces derniers temps il souffrait de difficultés respiratoires. On rappellera que c'est le deuxième journaliste à avoir trouvé la mort alors qu'il était seul, le premier étant Chawki, un journaliste d'El Khabar. Originaire de l'Ouest, plus exactement de Sidi Bel-Abbes, Mohamed Issami a d'abord écrit dans les colonnes des journaux oranais comme La Tribune de l'Ouest et la Voix de l'Oranie. C'est alors qu'il se spécialise dans les questions et investigations sécuritaires d'abord au quotidien El Watan puis au Quotidien Le Matin. C'est à ce moment là qu'il publie son livre «Le Fis et le terrorisme : au cœur de l'enfer» qui sera édité par ce même journal. Il contribuera par la suite régulièrement dans les colonnes du quotidien Le Soir d'Algérie toujours sur le même sujet jusqu'à sa tragique disparition. Au Midi libre, on a eu le plaisir de le voir. Il était venu faire plusieurs visites de courtoisie en compagnie de son fils. Ce sera la dernière image que le collectif aura gardé de ce journaliste de talent. S. H. Adieu l'ami Mohamed Issami nous a quittés sans faire de bruit. Sa disparition brutale et tragique consterne les journalistes et amis de la presse qui l'ont connu et apprécié pour sa gentillesse, sa retenue et surtout pour sa disponibilité. Qu'il est loin le temps où à la table d'une terrasse de café ou le plus souvent chez des copains tu tenais de grands discours sur une idéologie que l'on partageait tous. Tu nous parlais de la Baie des Cochons que tu voulais voir une fois dans ta vie. Tu voulais voir Cuba et mourir. Tu as réalisé ton rêve. Puis vint ces années de terreur où les journalistes étaient obligés de se terrer. Tu as laissé derrière toi les tiens la mort dans l'âme. Ta cache à toi, comme beaucoup d'entre nous, était une chambre à l'hôtel El Manar de Sidi Fredj où l'on se croisait tantôt dans le long couloir tantôt à la réception où l'on faisait un brin de causette. Tu me disais que c'était des moments que l'on volait au temps. Mais tu n'as pas abandonné ta plume pour autant, bien au contraire, tes écrits et tes investigations ont porté sur la situation sécuritaire du pays que tu analysais avec beaucoup de clairvoyance. Ton livre «Le Fis et le terrorisme : au cœur de l'enfer» est le récit des évènements des années 90. Des années que nous avons partagées dans la peur, la douleur sans perdre l'espoir car tu disais que tout n'est pas perdu. Tu es parti beaucoup trop tôt. Avec ta disparition, je perds l'ami, le confident celui qui me réconfortait sur mes craintes. Adieu l'ami Malika Touazi