Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.
Le Hezbollah défend son droit à la résistance Après les accusations israeliennes contre la Syrie et le rapport de l'ONU sur le désarmement des groupes armés au Liban
Le Hezbollah a vivement dénoncé, hier, un rapport de l'ONU appelant les partis libanais à rendre leurs armes. Le Hezbollah a vivement dénoncé, hier, un rapport de l'ONU appelant les partis libanais à rendre leurs armes. "Le Hezbollah dénonce le rapport de l'ONU sur la résolution du Conseil de sécurité 1559," adoptée en 2004 et qui exige le désarmement de tous les groupes armés au Liban, a-t-il déclaré dans un communiqué. "Le Hezbollah n'est pas une milice telle que le décrivent les Nations unies, mais la résistance libanaise qui défend son territoire", affirme le mouvement, qualifiant le rapport d'"une tentative de déclencher des tensions confessionnelles". Dans son 11e rapport sur la mise en application de la résolution 1559, l'ONU estime que "des milices libanaises et non-libanaises continuent à opérer dans le pays hors du contrôle du gouvernement, en violation sérieuse" de cette résolution. "La composante armée du Hezbollah reste la plus importante milice libanaise dans le pays", ajoute l'ONU. Selon le rapport, l'arsenal du Hezbollah est "un défi clé pour la sécurité des civils libanais et l'autorité du gouvernement", appelant le mouvement chiite à devenir "uniquement un parti politique". L'ONU souligne également disposer d'informations qui "semblent corroborer les allégations de contrebande d'armes à travers les frontières" du Liban. Ce rapport intervient en plein polémique sur la livraison par la Syrie au Hezbollah de missiles scud selon les accusations du président israélien Shimon Peres. La Syrie, dont les relations avec les Etats-Unis se sont améliorées après plusieurs années de tensions, a nié ces allégations et accusé Israel de préparer le terrain "à une éventuelle attaque dans la région". De son coté, le Premier ministre libanais, Saad Hariri, a comparé ces allégations israéliennes à celles qui faisaient état, en 2003, de la présence d'armes de destruction massive en Irak. Or, "ces armes n'ont pas été trouvées", a-t-il réagi lors d'une rencontre avec la diaspora libanaise en Italie, en marge d'une visite officielle.. "Tout d'un coup, la presse nous rapporte la présence de missiles Scud au Liban, qui sont des missiles énormes. On nous accuse de la même chose, on essaie de répéter le même scénario au Liban", a-t-il poursuivi, précisant qu'"avant chaque saison touristique, Israël lance des menaces contre le Liban". Le Hezbollah qui résiste à Israel, le seul groupe à ne pas avoir rendu les armes à la fin de la guerre civile (1975-1990), sétait illustré en s'opposant à l'agression destructrice d'Israël durant la guerre de l'été 2006. Israël l'accuse régulièrement de se doter de nouvelles roquettes. Les Etats-Unis qui s'inquiètent «d'une menace immédiate pour la sécurité d'Israël et la souveraineté du Liban», ont réagi avec célérité et examinent ces allégations a indiqué mardi le département d'Etat, au lendemain de la convocation à ce sujet d'un diplomate syrien à Washington. "Nous n'avons pas encore formé un jugement sur le fait de savoir si un transfert a eu lieu ou non", a déclaré le porte-parole Philip Crowley. L'administration Obama "a vu les informations" et les "étudie", a ajouté M. Crowley, sans préciser s'il s'agissait d'informations confidentielles, ni l'origine de celles-ci. Questionné sur la raison de cette convocation alors que les Etats-Unis ignorent si un transfert a eu réellement lieu, M. Crowley a invoqué "le contexte", afin que Damas compenne que Washington prend au sérieux le problème. Interrogé sur le point de savoir si les informations en cours d'examen par les Etats-Unis étaient des rapports de renseignement israélien, M. Crowley a répondu en se référant au contenu de la résolution 1701 de l'ONU, qui organisait la fin du conflit israélo-libanais en 2006 et prévoyait le désarmement des groupes armés au Liban, dont fait partie le Hezbollah. "Il ne s'agit pas d'un pays (en particulier)", a-t-il argué. "Il s'agit d'une tendance à des activités qui menacent la stabilité régionale". "Le Hezbollah dénonce le rapport de l'ONU sur la résolution du Conseil de sécurité 1559," adoptée en 2004 et qui exige le désarmement de tous les groupes armés au Liban, a-t-il déclaré dans un communiqué. "Le Hezbollah n'est pas une milice telle que le décrivent les Nations unies, mais la résistance libanaise qui défend son territoire", affirme le mouvement, qualifiant le rapport d'"une tentative de déclencher des tensions confessionnelles". Dans son 11e rapport sur la mise en application de la résolution 1559, l'ONU estime que "des milices libanaises et non-libanaises continuent à opérer dans le pays hors du contrôle du gouvernement, en violation sérieuse" de cette résolution. "La composante armée du Hezbollah reste la plus importante milice libanaise dans le pays", ajoute l'ONU. Selon le rapport, l'arsenal du Hezbollah est "un défi clé pour la sécurité des civils libanais et l'autorité du gouvernement", appelant le mouvement chiite à devenir "uniquement un parti politique". L'ONU souligne également disposer d'informations qui "semblent corroborer les allégations de contrebande d'armes à travers les frontières" du Liban. Ce rapport intervient en plein polémique sur la livraison par la Syrie au Hezbollah de missiles scud selon les accusations du président israélien Shimon Peres. La Syrie, dont les relations avec les Etats-Unis se sont améliorées après plusieurs années de tensions, a nié ces allégations et accusé Israel de préparer le terrain "à une éventuelle attaque dans la région". De son coté, le Premier ministre libanais, Saad Hariri, a comparé ces allégations israéliennes à celles qui faisaient état, en 2003, de la présence d'armes de destruction massive en Irak. Or, "ces armes n'ont pas été trouvées", a-t-il réagi lors d'une rencontre avec la diaspora libanaise en Italie, en marge d'une visite officielle.. "Tout d'un coup, la presse nous rapporte la présence de missiles Scud au Liban, qui sont des missiles énormes. On nous accuse de la même chose, on essaie de répéter le même scénario au Liban", a-t-il poursuivi, précisant qu'"avant chaque saison touristique, Israël lance des menaces contre le Liban". Le Hezbollah qui résiste à Israel, le seul groupe à ne pas avoir rendu les armes à la fin de la guerre civile (1975-1990), sétait illustré en s'opposant à l'agression destructrice d'Israël durant la guerre de l'été 2006. Israël l'accuse régulièrement de se doter de nouvelles roquettes. Les Etats-Unis qui s'inquiètent «d'une menace immédiate pour la sécurité d'Israël et la souveraineté du Liban», ont réagi avec célérité et examinent ces allégations a indiqué mardi le département d'Etat, au lendemain de la convocation à ce sujet d'un diplomate syrien à Washington. "Nous n'avons pas encore formé un jugement sur le fait de savoir si un transfert a eu lieu ou non", a déclaré le porte-parole Philip Crowley. L'administration Obama "a vu les informations" et les "étudie", a ajouté M. Crowley, sans préciser s'il s'agissait d'informations confidentielles, ni l'origine de celles-ci. Questionné sur la raison de cette convocation alors que les Etats-Unis ignorent si un transfert a eu réellement lieu, M. Crowley a invoqué "le contexte", afin que Damas compenne que Washington prend au sérieux le problème. Interrogé sur le point de savoir si les informations en cours d'examen par les Etats-Unis étaient des rapports de renseignement israélien, M. Crowley a répondu en se référant au contenu de la résolution 1701 de l'ONU, qui organisait la fin du conflit israélo-libanais en 2006 et prévoyait le désarmement des groupes armés au Liban, dont fait partie le Hezbollah. "Il ne s'agit pas d'un pays (en particulier)", a-t-il argué. "Il s'agit d'une tendance à des activités qui menacent la stabilité régionale".