Le diagnostic précoce constitue la méthode thérapeutique la plus efficace pour une meilleure prise en charge des tumeurs oculaires, ont indiqué samedi des spécialistes lors du 3e séminaire d'ophtalmologie organisé au CHU de Beni-Messous à Alger. Ce séminaire, qui s'inscrit dans le cadre des Journées ophtalmologiques organisées conjointement entre le CHU de Beni-Messous et l'hôpital Jules- Gonin de Lausanne (Suisse), a permis aux participants de débattre de plusieurs thèmes liés particulièrement à la prise en charge du rétinoblastome, aux tumeurs orbitaires malignes de l'enfant, aux mélanomes de la choroïde et au traitement des mélanomes de l'uvée. Les deux établissements de santé avaient signé en 2000 une convention pour le transfert en Suisse d'enfants algériens qui souffraient de traumatismes multiples, notamment ceux liés aux tumeurs orbitaires malignes. Selon le Pr Mohamed-Tahar Nouri, chef de service ophtalmologie au CHU Beni-Messous, environ 200 enfants ont été transférés à l'hôpital Jules-Gonin de Lausanne où il y a, a-t-il dit, "un centre hyper spécialisé de renommée mondiale" dans le traitement des cancers aussi bien de l'enfant que de l'adulte. "Nous avons mis à profit ce séminaire pour mieux connaître les conditions dans lesquelles sont transférés ces malades", a déclaré à l'APS le Pr Nouri, ajoutant qu'à terme, "il y a des tumeurs qui nécessitent des moyens que l'on pourrait acquérir". Il s'agit, a-t-il expliqué, de "mélanomes de petite taille qui pourraient être traités à base de laser et de la chimiothérapie qu'on pourrait éventuellement mettre place". L'autre aspect sur lequel le Pr Nouri a mis l'accent, est celui lié aux tumeurs cancéreuses, principalement le rétinoblastome ou le cancer de la rétine qui apparaît chez l'enfant de moins de deux ans. Il a fait savoir, à ce titre, que le traitement de cette tumeur consiste à enlever l'œil atteint, précisant, toutefois, que dans le cas du rétinoblastome bilatéral qui touche les deux yeux, la procédure consiste à l'œil le plus atteint et instituer un traitement de la tumeur avec conservation du globe oculaire et préservation de la fonction visuelle. "C'est la raison pour laquelle, cette rencontre scientifique a été mise profit pour discuter des voies et moyens à même de permettre le transfert de cette technologie pour commencer graduellement à prendre en charge, dans notre pays, ce genre de pathologies cancérologiques", a-t-il précisé. S'agissant de la rétinopathie diabétique, le Pr Nouri qui s'est basé sur une étude réalisée en 2008 par le ministère de la Santé, a indiqué que cette pathologie constitue la troisième cause de cécité en Algérie après la cataracte et le glaucome. "Il s'agit d'un vrai problème de santé publique qui nécessite une réelle prise en charge", a-t-il affirmé. En matière de greffe de cornée, le même interlocuteur a relevé la nécessité d'une révision de la législation en vigueur sur le prélèvement d'organes, estimant qu'il est "inadmissible de ramener des greffons de l'étranger, alors qu'on est en mesure de faire ce genre de prélèvement chez nous", a-t-il ajouté. APS Le diagnostic précoce constitue la méthode thérapeutique la plus efficace pour une meilleure prise en charge des tumeurs oculaires, ont indiqué samedi des spécialistes lors du 3e séminaire d'ophtalmologie organisé au CHU de Beni-Messous à Alger. Ce séminaire, qui s'inscrit dans le cadre des Journées ophtalmologiques organisées conjointement entre le CHU de Beni-Messous et l'hôpital Jules- Gonin de Lausanne (Suisse), a permis aux participants de débattre de plusieurs thèmes liés particulièrement à la prise en charge du rétinoblastome, aux tumeurs orbitaires malignes de l'enfant, aux mélanomes de la choroïde et au traitement des mélanomes de l'uvée. Les deux établissements de santé avaient signé en 2000 une convention pour le transfert en Suisse d'enfants algériens qui souffraient de traumatismes multiples, notamment ceux liés aux tumeurs orbitaires malignes. Selon le Pr Mohamed-Tahar Nouri, chef de service ophtalmologie au CHU Beni-Messous, environ 200 enfants ont été transférés à l'hôpital Jules-Gonin de Lausanne où il y a, a-t-il dit, "un centre hyper spécialisé de renommée mondiale" dans le traitement des cancers aussi bien de l'enfant que de l'adulte. "Nous avons mis à profit ce séminaire pour mieux connaître les conditions dans lesquelles sont transférés ces malades", a déclaré à l'APS le Pr Nouri, ajoutant qu'à terme, "il y a des tumeurs qui nécessitent des moyens que l'on pourrait acquérir". Il s'agit, a-t-il expliqué, de "mélanomes de petite taille qui pourraient être traités à base de laser et de la chimiothérapie qu'on pourrait éventuellement mettre place". L'autre aspect sur lequel le Pr Nouri a mis l'accent, est celui lié aux tumeurs cancéreuses, principalement le rétinoblastome ou le cancer de la rétine qui apparaît chez l'enfant de moins de deux ans. Il a fait savoir, à ce titre, que le traitement de cette tumeur consiste à enlever l'œil atteint, précisant, toutefois, que dans le cas du rétinoblastome bilatéral qui touche les deux yeux, la procédure consiste à l'œil le plus atteint et instituer un traitement de la tumeur avec conservation du globe oculaire et préservation de la fonction visuelle. "C'est la raison pour laquelle, cette rencontre scientifique a été mise profit pour discuter des voies et moyens à même de permettre le transfert de cette technologie pour commencer graduellement à prendre en charge, dans notre pays, ce genre de pathologies cancérologiques", a-t-il précisé. S'agissant de la rétinopathie diabétique, le Pr Nouri qui s'est basé sur une étude réalisée en 2008 par le ministère de la Santé, a indiqué que cette pathologie constitue la troisième cause de cécité en Algérie après la cataracte et le glaucome. "Il s'agit d'un vrai problème de santé publique qui nécessite une réelle prise en charge", a-t-il affirmé. En matière de greffe de cornée, le même interlocuteur a relevé la nécessité d'une révision de la législation en vigueur sur le prélèvement d'organes, estimant qu'il est "inadmissible de ramener des greffons de l'étranger, alors qu'on est en mesure de faire ce genre de prélèvement chez nous", a-t-il ajouté. APS