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Abbas appelle à un dialogue direct
Alors que l'émissaire américain est en tournée au Proche-Orient
Publié dans Le Midi Libre le 25 - 04 - 2010

L'émissaire américain au Proche-Orient, Georges Mitchell, s'est entretenu ce vendredi avec le premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu et le président de l'Autorité palestinienne, M. Mahmoud Abbas.
L'émissaire américain au Proche-Orient, Georges Mitchell, s'est entretenu ce vendredi avec le premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu et le président de l'Autorité palestinienne, M. Mahmoud Abbas.
La diplomatie américaine a, d'ores et déjà, souligné ne pas attendre de grandes avancées de cette visite lors de laquelle Georges Mitchell tentera de relancer le processus de négociations de paix. "Attendons-nous une percée du fait de cette visite ? Probablement pas", a signalé le porte-parole du département d'Etat Philip Crowley en réponse à une question d'un journaliste. "L'objectif immédiat est d'amener (les Israéliens et les Palestiniens) formellement à un dialogue indirect, lors duquel ils pourront aborder le fond des choses, et nous espérons pouvoir annoncer cela dans un avenir proche", a expliqué M. Crowley, ajoutant aussitôt: "Je doute que cela soit ce week-end". Devant l'impossibilité de relancer des négociations de paix directes interrompues depuis l'agression israelienne fin de 2008 contre Gaza, les Etats-Unis avaient obtenu des deux parties de participer à des discussions indirectes par l'intermédiaire de M. Mitchell. Celles-ci, auxquelles avait consenti l'Autorité palestinienne, avaient très vite capoté, à la suite du feu vert donné le 9 mars, en pleine visite à Jérusalem du vice-président américain Joe Biden, à la construction de 1.600 nouveaux logements dans un quartier d'Al-Qods-est. Cette visite intervient en plein coup de froid dans les relations entre Israël et les Etats-Unis, coup de froid consécutif à cette mesure jugée provocante et contre-productive. Le porte-parole de M. Abbas, qui refuse d'engager des pourparlers directs tant qu'Israël n'aura pas décidé d'un gel complet de la colonisation, a souligné que toute que toute nouvelle proposition pour redémarrer les négociations devrait être soumise à la Ligue arabe. Une réunion de la commission de l'initiative arabe de paix est prévue au Caire ce 1er mai à l'initiative de l'Autorité palestinienne lors de laquelle la délégation de la Palestine présentera un rapport sur les résultats des efforts américains visant à relancer le processus de paix. A la veille de cette nouvelle tournée de Georges Mitchell, le président palestinien avait reçu par le biais de David Hale, adjoint de l'émissaire américain pour le Proche-Orient une lettre du président Barack Obama qui souligne son engagement en faveur du processus de paix, avec la solution de deux Etats et de la poursuite des efforts américains visant à relancer le processus de paix". Hier, lors d'une allocution devant des responsables de son parti, le Fatah, Mahmoud Abbas, a appelé à un "dialogue politique ouvert" et direct entre organisations et groupes politiques palestiniens et israéliens ainsi qu'avec des organisations juives de par le monde. "J'appelle à un dialogue politique ouvert entre les forces politiques palestiniennes et israéliennes, et nous sommes prêts à l'entamer, sans exception" a-t-il déclaré. Un tel dialogue se ferait sur la base d'une acceptation par les deux parties d'une solution fondée sur la création d'un Etat palestinien aux côtés d'Israël. "Nous sommes prêts à entamer un dialogue responsable, car nous savons que 84% des Israéliens souhaitent la paix (...), et que la grande majorité des Palestiniens et des Israéliens veulent une paix véritable", a souligné M. Abbas. Pour l'heure, rien n'a filtré des entretiens de Georges Mitchell avec les dirigeants des deux parties. Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a assuré son hôte qu'il était prêt à travailler avec le président Barack Obama "pour faire avancer la paix". "Nous sommes sérieux. Nous espérons que les Palestiniens vont répondre. Il faut faire avancer le processus" de paix, a-t-il déclaré au début de l'entrevue après avoir, ce jeudi encore, réaffirmé son opposition à tout gel de la colonisation à Al-Qods-est comme le réclament les Etats-Unis et les Palestiniens et conformément au droit international. "Il n'y aura pas de gel de la construction à Al-Qods-est. Chacun le sait. Nous ne sommes pas d'accord sur tout avec les Etats-Unis.Il y a des hauts et des bas", avait-t-il souligné, estimant cependant que "le fait que nos relations ont une base solide permet de surmonter les problèmes". M. Netanyahu a toujours écarté un gel des constructions pour les Israéliens dans cette partie de la ville annexée en 1967 dont les Palestiniens veulent faire la capitale de leur futur Etat. . Le gouvernement a seulement accepté un moratoire de dix mois sur la construction dans les colonies hors Al-Qpds-est, qui doit prendre fin en septembre. Dans un bref communiqué publié après la rencontre, le bureau de M. Netanyahu a indiqué que les deux hommes avaient eu "un bon entretien sur redémarrage du processus de paix", alors que de son côté, le président israélien Shimon Peres ,s'est déclaré optimiste quant aux chances de ressusciter le processus de paix. Le ministre israélien de la Défense, Ehud Barak, qui a également rencontré Georges Mitchell, a déclaré avant-hier qu'il espérait que ces efforts diplomatiques permettraient le lancement "d'ici deux semaines" de discussions indirectes avec les Palestiniens. Selon les médias israéliens, Israël pourrait freiner les constructions pour les juifs au coeur de quartiers arabes, comme Sheikh Jarrah, qui exaspère particulièrement les Palestiniens. Le ministre israélien de l'Information, Yuli Edelstein, n'a pas écarté cette possibilité, déclarant à la radio qu'une telle mesure "devrait faire l'objet de négociations". Le problème de la colonisation est au centre de l'échec du processus de paix.
La diplomatie américaine a, d'ores et déjà, souligné ne pas attendre de grandes avancées de cette visite lors de laquelle Georges Mitchell tentera de relancer le processus de négociations de paix. "Attendons-nous une percée du fait de cette visite ? Probablement pas", a signalé le porte-parole du département d'Etat Philip Crowley en réponse à une question d'un journaliste. "L'objectif immédiat est d'amener (les Israéliens et les Palestiniens) formellement à un dialogue indirect, lors duquel ils pourront aborder le fond des choses, et nous espérons pouvoir annoncer cela dans un avenir proche", a expliqué M. Crowley, ajoutant aussitôt: "Je doute que cela soit ce week-end". Devant l'impossibilité de relancer des négociations de paix directes interrompues depuis l'agression israelienne fin de 2008 contre Gaza, les Etats-Unis avaient obtenu des deux parties de participer à des discussions indirectes par l'intermédiaire de M. Mitchell. Celles-ci, auxquelles avait consenti l'Autorité palestinienne, avaient très vite capoté, à la suite du feu vert donné le 9 mars, en pleine visite à Jérusalem du vice-président américain Joe Biden, à la construction de 1.600 nouveaux logements dans un quartier d'Al-Qods-est. Cette visite intervient en plein coup de froid dans les relations entre Israël et les Etats-Unis, coup de froid consécutif à cette mesure jugée provocante et contre-productive. Le porte-parole de M. Abbas, qui refuse d'engager des pourparlers directs tant qu'Israël n'aura pas décidé d'un gel complet de la colonisation, a souligné que toute que toute nouvelle proposition pour redémarrer les négociations devrait être soumise à la Ligue arabe. Une réunion de la commission de l'initiative arabe de paix est prévue au Caire ce 1er mai à l'initiative de l'Autorité palestinienne lors de laquelle la délégation de la Palestine présentera un rapport sur les résultats des efforts américains visant à relancer le processus de paix. A la veille de cette nouvelle tournée de Georges Mitchell, le président palestinien avait reçu par le biais de David Hale, adjoint de l'émissaire américain pour le Proche-Orient une lettre du président Barack Obama qui souligne son engagement en faveur du processus de paix, avec la solution de deux Etats et de la poursuite des efforts américains visant à relancer le processus de paix". Hier, lors d'une allocution devant des responsables de son parti, le Fatah, Mahmoud Abbas, a appelé à un "dialogue politique ouvert" et direct entre organisations et groupes politiques palestiniens et israéliens ainsi qu'avec des organisations juives de par le monde. "J'appelle à un dialogue politique ouvert entre les forces politiques palestiniennes et israéliennes, et nous sommes prêts à l'entamer, sans exception" a-t-il déclaré. Un tel dialogue se ferait sur la base d'une acceptation par les deux parties d'une solution fondée sur la création d'un Etat palestinien aux côtés d'Israël. "Nous sommes prêts à entamer un dialogue responsable, car nous savons que 84% des Israéliens souhaitent la paix (...), et que la grande majorité des Palestiniens et des Israéliens veulent une paix véritable", a souligné M. Abbas. Pour l'heure, rien n'a filtré des entretiens de Georges Mitchell avec les dirigeants des deux parties. Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a assuré son hôte qu'il était prêt à travailler avec le président Barack Obama "pour faire avancer la paix". "Nous sommes sérieux. Nous espérons que les Palestiniens vont répondre. Il faut faire avancer le processus" de paix, a-t-il déclaré au début de l'entrevue après avoir, ce jeudi encore, réaffirmé son opposition à tout gel de la colonisation à Al-Qods-est comme le réclament les Etats-Unis et les Palestiniens et conformément au droit international. "Il n'y aura pas de gel de la construction à Al-Qods-est. Chacun le sait. Nous ne sommes pas d'accord sur tout avec les Etats-Unis.Il y a des hauts et des bas", avait-t-il souligné, estimant cependant que "le fait que nos relations ont une base solide permet de surmonter les problèmes". M. Netanyahu a toujours écarté un gel des constructions pour les Israéliens dans cette partie de la ville annexée en 1967 dont les Palestiniens veulent faire la capitale de leur futur Etat. . Le gouvernement a seulement accepté un moratoire de dix mois sur la construction dans les colonies hors Al-Qpds-est, qui doit prendre fin en septembre. Dans un bref communiqué publié après la rencontre, le bureau de M. Netanyahu a indiqué que les deux hommes avaient eu "un bon entretien sur redémarrage du processus de paix", alors que de son côté, le président israélien Shimon Peres ,s'est déclaré optimiste quant aux chances de ressusciter le processus de paix. Le ministre israélien de la Défense, Ehud Barak, qui a également rencontré Georges Mitchell, a déclaré avant-hier qu'il espérait que ces efforts diplomatiques permettraient le lancement "d'ici deux semaines" de discussions indirectes avec les Palestiniens. Selon les médias israéliens, Israël pourrait freiner les constructions pour les juifs au coeur de quartiers arabes, comme Sheikh Jarrah, qui exaspère particulièrement les Palestiniens. Le ministre israélien de l'Information, Yuli Edelstein, n'a pas écarté cette possibilité, déclarant à la radio qu'une telle mesure "devrait faire l'objet de négociations". Le problème de la colonisation est au centre de l'échec du processus de paix.


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