Le président sahraoui, Mohamed Abdelaziz, a appelé l'Organisation des Nations Unies à respecter «scrupuleusement» ses engagements pour la décolonisation du Sahara Occidental, a indiqué, samedi, l'Agence de Presse Sahraouie (SPS). Le président sahraoui, Mohamed Abdelaziz, a appelé l'Organisation des Nations Unies à respecter «scrupuleusement» ses engagements pour la décolonisation du Sahara Occidental, a indiqué, samedi, l'Agence de Presse Sahraouie (SPS). «Le problème du Sahara Occidental est un problème de décolonisation. C'est sur cette base que la Minurso a été créée afin d'établir le cessez-le-feu et organiser un référendum d'autodétermination» a rappelé M. Abdelaziz à Ban Ki- Moon, lors d'un entretien à New York. Et au président sahraoui d'ajouter : «Ce sont là les termes du contrat qui nous unit à l'Onu et qu'elle est appelée à respecter scrupuleusement». Il a, de ce fait, expliqué que «seul le respect de la volonté démocratiquement exprimée par le peuple sahraoui, à travers un référendum libre et régulier, est à même de mettre un terme au conflit». Soulevant, par ailleurs, la question des «violations» marocaines des droits de l'Homme dans les territoires occupés du Sahara occidental, il soulignera la nécessité d'inclure cette question dans le mandat de la Minurso. Le président Abdelaziz a également sollicité l'intervention du SG de l'Onu pour sauver la vie des 38 détenus politiques sahraouis en grève de la faim depuis plusieurs semaines en exigeant du Maroc «leur libération ou un jugement équitable et transparent», a ajouté l'agence. Pour sa part, M. Ban Ki-moon a affirmé l'engagement de l'Onu pour une solution garantissant l'autodétermination du peuple sahraoui, précisant que la Minurso a été déployée au Sahara Occidental dans ce cadre précis et à la faveur du Plan de règlement onusien devant aboutir à l'organisation d'un référendum d'autodétermination, dans un délai d'un an au plus, a-t-on indiqué de même source. Il a aussi exprimé au président sahraoui son "inquiétude" au sujet des "violations" marocaines des droits humains au Sahara Occidental, rapporte encore l'agence sahraouie qui précise que Ban Ki-moon a annoncé que son envoyé personnel dans la région, M. Christopher Ross, ainsi que le secrétariat de l'ONU, continuaient à œuvrer pour défense des droits du peuple sahraoui. Pour rappel, le président sahraoui, avait exprimé récemment sa «profonde déception» du dernier rapport sur les récents développements au Sahara Occidental de Ban Ki-Moon, soumis au Conseil de sécurité. Il a estimé, à cet effet, que ce rapport traduit «l'incapacité de l'Onu à faire face aux entraves marocaines et à honorer ses engagements vis-à-vis du peuple sahraoui». Le Sahara Occidental, rappelons-le, est la dernière colonie en Afrique. Il est considéré comme territoire non-autonome par l'Onu depuis 1966. Le Maroc et le Front Polisario ont engagé depuis Juin 2007 des négociations directes, sous l'égide de l'Onu, sans aboutir à une avancée réelle. Le but de ces négociations, défini par le Conseil de Sécurité, est de parvenir à une solution politique au conflit au Sahara Occidental, qui respecte le droit à l'autodétermination du peuple sahraoui. A ce jour, après cinq rounds de négociations, il n'a abouti à aucune avancée tangible. «Le problème du Sahara Occidental est un problème de décolonisation. C'est sur cette base que la Minurso a été créée afin d'établir le cessez-le-feu et organiser un référendum d'autodétermination» a rappelé M. Abdelaziz à Ban Ki- Moon, lors d'un entretien à New York. Et au président sahraoui d'ajouter : «Ce sont là les termes du contrat qui nous unit à l'Onu et qu'elle est appelée à respecter scrupuleusement». Il a, de ce fait, expliqué que «seul le respect de la volonté démocratiquement exprimée par le peuple sahraoui, à travers un référendum libre et régulier, est à même de mettre un terme au conflit». Soulevant, par ailleurs, la question des «violations» marocaines des droits de l'Homme dans les territoires occupés du Sahara occidental, il soulignera la nécessité d'inclure cette question dans le mandat de la Minurso. Le président Abdelaziz a également sollicité l'intervention du SG de l'Onu pour sauver la vie des 38 détenus politiques sahraouis en grève de la faim depuis plusieurs semaines en exigeant du Maroc «leur libération ou un jugement équitable et transparent», a ajouté l'agence. Pour sa part, M. Ban Ki-moon a affirmé l'engagement de l'Onu pour une solution garantissant l'autodétermination du peuple sahraoui, précisant que la Minurso a été déployée au Sahara Occidental dans ce cadre précis et à la faveur du Plan de règlement onusien devant aboutir à l'organisation d'un référendum d'autodétermination, dans un délai d'un an au plus, a-t-on indiqué de même source. Il a aussi exprimé au président sahraoui son "inquiétude" au sujet des "violations" marocaines des droits humains au Sahara Occidental, rapporte encore l'agence sahraouie qui précise que Ban Ki-moon a annoncé que son envoyé personnel dans la région, M. Christopher Ross, ainsi que le secrétariat de l'ONU, continuaient à œuvrer pour défense des droits du peuple sahraoui. Pour rappel, le président sahraoui, avait exprimé récemment sa «profonde déception» du dernier rapport sur les récents développements au Sahara Occidental de Ban Ki-Moon, soumis au Conseil de sécurité. Il a estimé, à cet effet, que ce rapport traduit «l'incapacité de l'Onu à faire face aux entraves marocaines et à honorer ses engagements vis-à-vis du peuple sahraoui». Le Sahara Occidental, rappelons-le, est la dernière colonie en Afrique. Il est considéré comme territoire non-autonome par l'Onu depuis 1966. Le Maroc et le Front Polisario ont engagé depuis Juin 2007 des négociations directes, sous l'égide de l'Onu, sans aboutir à une avancée réelle. Le but de ces négociations, défini par le Conseil de Sécurité, est de parvenir à une solution politique au conflit au Sahara Occidental, qui respecte le droit à l'autodétermination du peuple sahraoui. A ce jour, après cinq rounds de négociations, il n'a abouti à aucune avancée tangible.