Prévus initialement pour aujourd'hui, les résultats définitifs du scrutin seront rendus publics aujourd'hui. Prévus initialement pour aujourd'hui, les résultats définitifs du scrutin seront rendus publics aujourd'hui. Les résultats des élections multipartites organisées au Soudan tardent à être annoncés. Ce retard est dû à "quelques problèmes techniques" a indiqué hier la commission électorale nationale du Soudan (NEC) qui a précisé que le dépouillement des urnes a été notamment retardé dans certains bureaux de vote dans le sud du Soudan en raison de ces problèmes techniques. Prévus initialement pour aujourd'hui, les résultats définitifs du scrutin seront rendus publics lundi. Hier, le président de la NEC, El-Hadi Mohamed Ahmed, avait annoncé que la victoire du président soudanais sortant Omar El-Bachir à l'élection présidentielle, "est devenue certaine" à la suite du dépouillement de 80% des bulletins de vote dans l'ensemble du pays. Le président sortant a déjà remporté une majorité écrasante des voix exprimées par les électeurs soudanais à l'étranger, selon des résultats partiels publiés au lendemain de la fin de ce scrutin général. La commission électorale, qui dévoile au compte-gouttes les résultats de ce scrutin, a aussi annoncé vendredi la victoire du Parti du Congrès national (NCP, au pouvoir) pour les postes de gouverneurs du Darfour-Nord et du Darfour-Ouest, les résultats de l'élection régionale dans le troisième Etat du Darfour, le Darfour-Sud, n'ayant pas encore été dévoilés. Un résultat : Moussa Hilal, un des leaders présumés des milices arabes janjawids, a été élu député de l'Assemblée nationale pour la région du Darfour-Nord. Le conflit civil au Darfour, vaste région de l'ouest du Soudan, a fait 10.000morts depuis 2003 selon Khartoum, 300.000 selon les estimations de l'ONU et 2,7 millions de personnes déplacées. Le conflit au Darfour opposait à ses débuts deux mouvements rebelles aux forces soudanaises appuyées par les milices arabes janjawids, mais il s'est depuis compliqué: la rébellion s'est fragmentée en une pléthore de mouvements, le banditisme s'est propagé et des tribus arabes remettent en cause leur allégeance au gouvernement. Vendredi, des affrontements meurtriers entre l'armée sudiste du SPLA (Armée populaire de libération du Soudan, ex-rébellion) et des hommes armés, des membres des tribus arabes Rizeigat, provenant du Darfour et en quête de pâturage pour leur bétail au Sud-Soudan, ont eu lieu au Sud-Soudan dans l'Etat sudiste du Bahr al-Ghazal occidental, limitrophe du Darfour. Le bilan est de 17 morts et onze blessés. Par ailleurs, la candidate défaite au poste de gouverneur de l'Etat pétrolier sud-soudanais d'Unité, situé à la lisière du nord-Soudan, une des principales régions pétrolifères du Soudan où sévit une vive tension, et épouse du vice-président du Sud-Soudan, Riek Machar, a accusé hier son rival, ex-rebelle sudiste, d'avoir truqué les résultats de l'élection, tout en appelant au calme au lendemain de violences qui ont fait au moins deux morts et plusieurs blessés. Ces violences sont à l'origine des premiers décès liés à l'annonce des résultats du scrutin. La guerre civile entre le Nord et le Sud du Soudan aurait fait deux millions de morts de 1983 à 2005. Le NCP et les ex-rebelles sudistes se sont engagés à respecter les résultats tels qu'ils seront annoncés par la NEC. C'est en vertu de l'accord de paix (CPA) de 2005 conclu entre le Mouvement populaire de libération du Soudan (SPLM) et le gouvernement soudanais, qu'ont été organisées ces élections qui devraient être parachevées par deux référendums vitaux en 2011 sur le statut de la région contestée d'Abyei et la possible sécession du Sud-Soudan. Etape essentielle dans le processus de paix puisqu'elles constituent un point clé dans la mise en oeuvre de l'accord de paix global (CPA) qui a mis fin en 2005 à 21 ans de guerre civile entre le Nord et le Sud du Soudan, ces élections représentent de ce fait un enjeu majeur pour la stabilité du Soudan. Son déroulement pacifique est mis en exergue. Bien que des irrégularités aient été dénoncées par des observateurs étrangers et par des partis en lice, -le porte-parole de la diplomatie américaine, Philip Crowley, les a même jugées "ni justes ni équitables"-, la foi dans le processus électoral a prédominé y compris dans les rangs des critiques qui entendent faire preuve de pragmatisme en validant malgré tout ce processus électoral. Le CPA "progresse extrêmement bien", a estimé vendredi l'ambassadeur des Etats-Unis auprès de l'Union africaine (UA). Jean Ping, président de l'UA a qualifié le scrutin de "succès" tandis que le représentant spécial du secrétaire général de l'ONU pour le Soudan, M.Haile Menkerios, y voit un "modèle pour l'application de l'Accord de paix (CPA) entre le nord et le Sud" du pays. Quelque 16 millions de Soudanais avaient été appelés aux urnes du 11 au 15 avril pour les premières élections -législatives, régionales et présidentielle- multipartites depuis 1986 dans le pays. Les résultats des élections multipartites organisées au Soudan tardent à être annoncés. Ce retard est dû à "quelques problèmes techniques" a indiqué hier la commission électorale nationale du Soudan (NEC) qui a précisé que le dépouillement des urnes a été notamment retardé dans certains bureaux de vote dans le sud du Soudan en raison de ces problèmes techniques. Prévus initialement pour aujourd'hui, les résultats définitifs du scrutin seront rendus publics lundi. Hier, le président de la NEC, El-Hadi Mohamed Ahmed, avait annoncé que la victoire du président soudanais sortant Omar El-Bachir à l'élection présidentielle, "est devenue certaine" à la suite du dépouillement de 80% des bulletins de vote dans l'ensemble du pays. Le président sortant a déjà remporté une majorité écrasante des voix exprimées par les électeurs soudanais à l'étranger, selon des résultats partiels publiés au lendemain de la fin de ce scrutin général. La commission électorale, qui dévoile au compte-gouttes les résultats de ce scrutin, a aussi annoncé vendredi la victoire du Parti du Congrès national (NCP, au pouvoir) pour les postes de gouverneurs du Darfour-Nord et du Darfour-Ouest, les résultats de l'élection régionale dans le troisième Etat du Darfour, le Darfour-Sud, n'ayant pas encore été dévoilés. Un résultat : Moussa Hilal, un des leaders présumés des milices arabes janjawids, a été élu député de l'Assemblée nationale pour la région du Darfour-Nord. Le conflit civil au Darfour, vaste région de l'ouest du Soudan, a fait 10.000morts depuis 2003 selon Khartoum, 300.000 selon les estimations de l'ONU et 2,7 millions de personnes déplacées. Le conflit au Darfour opposait à ses débuts deux mouvements rebelles aux forces soudanaises appuyées par les milices arabes janjawids, mais il s'est depuis compliqué: la rébellion s'est fragmentée en une pléthore de mouvements, le banditisme s'est propagé et des tribus arabes remettent en cause leur allégeance au gouvernement. Vendredi, des affrontements meurtriers entre l'armée sudiste du SPLA (Armée populaire de libération du Soudan, ex-rébellion) et des hommes armés, des membres des tribus arabes Rizeigat, provenant du Darfour et en quête de pâturage pour leur bétail au Sud-Soudan, ont eu lieu au Sud-Soudan dans l'Etat sudiste du Bahr al-Ghazal occidental, limitrophe du Darfour. Le bilan est de 17 morts et onze blessés. Par ailleurs, la candidate défaite au poste de gouverneur de l'Etat pétrolier sud-soudanais d'Unité, situé à la lisière du nord-Soudan, une des principales régions pétrolifères du Soudan où sévit une vive tension, et épouse du vice-président du Sud-Soudan, Riek Machar, a accusé hier son rival, ex-rebelle sudiste, d'avoir truqué les résultats de l'élection, tout en appelant au calme au lendemain de violences qui ont fait au moins deux morts et plusieurs blessés. Ces violences sont à l'origine des premiers décès liés à l'annonce des résultats du scrutin. La guerre civile entre le Nord et le Sud du Soudan aurait fait deux millions de morts de 1983 à 2005. Le NCP et les ex-rebelles sudistes se sont engagés à respecter les résultats tels qu'ils seront annoncés par la NEC. C'est en vertu de l'accord de paix (CPA) de 2005 conclu entre le Mouvement populaire de libération du Soudan (SPLM) et le gouvernement soudanais, qu'ont été organisées ces élections qui devraient être parachevées par deux référendums vitaux en 2011 sur le statut de la région contestée d'Abyei et la possible sécession du Sud-Soudan. Etape essentielle dans le processus de paix puisqu'elles constituent un point clé dans la mise en oeuvre de l'accord de paix global (CPA) qui a mis fin en 2005 à 21 ans de guerre civile entre le Nord et le Sud du Soudan, ces élections représentent de ce fait un enjeu majeur pour la stabilité du Soudan. Son déroulement pacifique est mis en exergue. Bien que des irrégularités aient été dénoncées par des observateurs étrangers et par des partis en lice, -le porte-parole de la diplomatie américaine, Philip Crowley, les a même jugées "ni justes ni équitables"-, la foi dans le processus électoral a prédominé y compris dans les rangs des critiques qui entendent faire preuve de pragmatisme en validant malgré tout ce processus électoral. Le CPA "progresse extrêmement bien", a estimé vendredi l'ambassadeur des Etats-Unis auprès de l'Union africaine (UA). Jean Ping, président de l'UA a qualifié le scrutin de "succès" tandis que le représentant spécial du secrétaire général de l'ONU pour le Soudan, M.Haile Menkerios, y voit un "modèle pour l'application de l'Accord de paix (CPA) entre le nord et le Sud" du pays. Quelque 16 millions de Soudanais avaient été appelés aux urnes du 11 au 15 avril pour les premières élections -législatives, régionales et présidentielle- multipartites depuis 1986 dans le pays.