Les salaires des travailleurs du secteur économique privé seront revalorisés de 10 à 20 % à partir du 1er mai prochain, date symbolique choisie qui correspond à la fête des travailleurs. Les salaires des travailleurs du secteur économique privé seront revalorisés de 10 à 20 % à partir du 1er mai prochain, date symbolique choisie qui correspond à la fête des travailleurs. Cette annonce, quand bien même heureuse, risque de décevoir les travailleurs, comme ce fut le cas des enseignants lors de la revalorisation de leurs salaires. En attendant le 1er mai, plusieurs questions taraudent l'esprit, notamment les paramètres et la base sur lesquels a été décidé cette majoration. En effet, l'ultime réunion de concertation tenue récemment entre la Centrale syndicale et les 5 organisations patronales contractantes dans le cadre du Pacte économique et social, a permis de révéler la fourchette d'augmentation des traitements mensuels, mais laissent planer tout de même certaines zones d'ombre. Le consensus auquel sont arrivées l'UGTA et les 5 organisations patronales demeure fragile, au vu de la réticence des patrons privés. Ces derniers ont certes cautionné une augmentation de 10 %, mais conditionnent cette hausse à la santé financière de l'Entreprise. Cela voudrait dire que les patrons privés n'accorderont pas d'augmentation si les capacités financières de leurs entreprises ne le permettraient pas. Et puis, si l'augmentation venait à être effective, ce ne serait pas sans contrepartie. C'est ce qui ressort en substance des différentes déclarations faites par les présidents de certaines organisations patronales, à l'instar de la Confédération algérienne du patronat (CAP) et la Confédération nationale des patrons algériens (CNPA). En plus, les autres organisations patronales à l'image du Forum des chefs d'entreprises (FCE), n'ont pas adhéré à cette démarche, d'où l'appel du Secrétaire général de la Centrale syndicale à souscrire au consensus sur la question salariale. Il convient également de souligner que seules les conventions de branches des secteurs privé et public finalisées qui seront signées samedi prochain. Autrement dit, les autres devraient encore attendre. Néanmoins, toute augmentation, aussi infime soit-elle, reste un acquis pour le travailleur algérien, dont le pouvoir d'achat est laminé d'année en année et le niveau de vie en éternelle dégringolade. Pour rappel, la décision de relever les salaires de 10 à 20% est le fruit des négociations menées depuis janvier dernier entre la Centrale syndicale et les 5 organisations patronales concernées. Un groupe d'experts a été mis en place, qui a planché sur la question salariale, mais aussi sur les relations de travail, la médecine, les indemnités, la retraite et la productivité au sein des entreprises employeuses. Cette annonce, quand bien même heureuse, risque de décevoir les travailleurs, comme ce fut le cas des enseignants lors de la revalorisation de leurs salaires. En attendant le 1er mai, plusieurs questions taraudent l'esprit, notamment les paramètres et la base sur lesquels a été décidé cette majoration. En effet, l'ultime réunion de concertation tenue récemment entre la Centrale syndicale et les 5 organisations patronales contractantes dans le cadre du Pacte économique et social, a permis de révéler la fourchette d'augmentation des traitements mensuels, mais laissent planer tout de même certaines zones d'ombre. Le consensus auquel sont arrivées l'UGTA et les 5 organisations patronales demeure fragile, au vu de la réticence des patrons privés. Ces derniers ont certes cautionné une augmentation de 10 %, mais conditionnent cette hausse à la santé financière de l'Entreprise. Cela voudrait dire que les patrons privés n'accorderont pas d'augmentation si les capacités financières de leurs entreprises ne le permettraient pas. Et puis, si l'augmentation venait à être effective, ce ne serait pas sans contrepartie. C'est ce qui ressort en substance des différentes déclarations faites par les présidents de certaines organisations patronales, à l'instar de la Confédération algérienne du patronat (CAP) et la Confédération nationale des patrons algériens (CNPA). En plus, les autres organisations patronales à l'image du Forum des chefs d'entreprises (FCE), n'ont pas adhéré à cette démarche, d'où l'appel du Secrétaire général de la Centrale syndicale à souscrire au consensus sur la question salariale. Il convient également de souligner que seules les conventions de branches des secteurs privé et public finalisées qui seront signées samedi prochain. Autrement dit, les autres devraient encore attendre. Néanmoins, toute augmentation, aussi infime soit-elle, reste un acquis pour le travailleur algérien, dont le pouvoir d'achat est laminé d'année en année et le niveau de vie en éternelle dégringolade. Pour rappel, la décision de relever les salaires de 10 à 20% est le fruit des négociations menées depuis janvier dernier entre la Centrale syndicale et les 5 organisations patronales concernées. Un groupe d'experts a été mis en place, qui a planché sur la question salariale, mais aussi sur les relations de travail, la médecine, les indemnités, la retraite et la productivité au sein des entreprises employeuses.