Plusieurs syndicats de la Fonction publique, affiliés au Syndicat national autonome des praticiens de l'administration publique (Snapap) ainsi que le Conseil des lycées d'Algérie (Cla), organiseront aujourd'hui, un sit-in de protestation devant le ministère du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale à Alger. Cette démonstration de force se veut un signal envers la tutelle pour exprimer encore une fois le ras-le-bol des conditions socioprofessionnelles qu'ils endurent, en cette date symbolique qui correspond à la célébration de la Journée mondiale des travailleurs. En organisant ce «dimanche de la colère», les syndicalistes veulent notamment exiger d'être associés à l'élaboration du nouveau Code de travail, conçu d'une manière unilatérale par le ministère du Travail sans consulter le partenaire social. Dans un communiqué rendu public, le Cla dénonce vivement le recul des acquis et des libertés syndicaux, et la transgression des conventions internationales en vigueur qui consacrent, entre autres, le droit de grève, la suppression du système de contractualisation et la retraite après 25 ans d'exercice. Les revendications des syndicalistes du Snapap et du Cla s'articulent, en outre, autour du dossier des salaires, des catégories professionnelles de la Fonction publique, le système de promotion, les primes et les indemnisations. C'est dire que rien ne va plus au sein de la Fonction publique et autres corporations à l'instar des enseignants et praticiens de la santé, en dépit des «mesures» prises par les autorités en vue de désamorcer la crise qui mine plusieurs secteurs. De son côté, le Syndicat national des corps communs et ouvriers professionnels de l'Education nationale (SNCCOPEN), a reporté à la semaine prochaine la tenue de son conseil national, le temps de connaître la réponse du ministère de l'Education concernant ses revendications autour de la suppression du système des primes et indemnisations, ainsi que l'intégration de cette frange de travailleurs dans le cycle éducatif. Ce syndicat qui regroupe 130 mille ouvriers ne compte surtout pas baisser les bras, au cas où la réponse du ministère de l'Education serait négative. Le Syndicat national autonome des professeurs de l'enseignement secondaire et technique (Cnapest) lui, bien qu'il n'adhère pas au sit-in de protestation d'aujourd'hui devant le ministère du Travail, a appelé, ce week-end, les enseignants à rester mobilisés et de ne pas céder face aux pressions de l'administration. Plusieurs syndicats de la Fonction publique, affiliés au Syndicat national autonome des praticiens de l'administration publique (Snapap) ainsi que le Conseil des lycées d'Algérie (Cla), organiseront aujourd'hui, un sit-in de protestation devant le ministère du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale à Alger. Cette démonstration de force se veut un signal envers la tutelle pour exprimer encore une fois le ras-le-bol des conditions socioprofessionnelles qu'ils endurent, en cette date symbolique qui correspond à la célébration de la Journée mondiale des travailleurs. En organisant ce «dimanche de la colère», les syndicalistes veulent notamment exiger d'être associés à l'élaboration du nouveau Code de travail, conçu d'une manière unilatérale par le ministère du Travail sans consulter le partenaire social. Dans un communiqué rendu public, le Cla dénonce vivement le recul des acquis et des libertés syndicaux, et la transgression des conventions internationales en vigueur qui consacrent, entre autres, le droit de grève, la suppression du système de contractualisation et la retraite après 25 ans d'exercice. Les revendications des syndicalistes du Snapap et du Cla s'articulent, en outre, autour du dossier des salaires, des catégories professionnelles de la Fonction publique, le système de promotion, les primes et les indemnisations. C'est dire que rien ne va plus au sein de la Fonction publique et autres corporations à l'instar des enseignants et praticiens de la santé, en dépit des «mesures» prises par les autorités en vue de désamorcer la crise qui mine plusieurs secteurs. De son côté, le Syndicat national des corps communs et ouvriers professionnels de l'Education nationale (SNCCOPEN), a reporté à la semaine prochaine la tenue de son conseil national, le temps de connaître la réponse du ministère de l'Education concernant ses revendications autour de la suppression du système des primes et indemnisations, ainsi que l'intégration de cette frange de travailleurs dans le cycle éducatif. Ce syndicat qui regroupe 130 mille ouvriers ne compte surtout pas baisser les bras, au cas où la réponse du ministère de l'Education serait négative. Le Syndicat national autonome des professeurs de l'enseignement secondaire et technique (Cnapest) lui, bien qu'il n'adhère pas au sit-in de protestation d'aujourd'hui devant le ministère du Travail, a appelé, ce week-end, les enseignants à rester mobilisés et de ne pas céder face aux pressions de l'administration.