C'est officiel, les travailleurs du secteur économique public et privé vont bénéficier d'une augmentation de leurs salaires. Cette réévaluation oscillera entre 20 et 23% et même plus puisque le seuil de cette augmentation a atteint 53% dans le secteur de l'hydraulique. Presque trois millions de travailleurs seront ainsi concernés par ces augmentations qui entreront en vigueur, avec effet rétroactif, à partir du 1er janvier 2010. Ainsi donc, à l'occasion de leur fête qui coïncide avec le 1er Mai, les travailleurs considéreront certainement ces augmentations comme un cadeau. La satisfaction de cette doléance des travailleurs, qui n'ont eu de cesse de se battre pour l'amélioration de leur pouvoir d'achat, s'est concrétisée, hier, à l'occasion d'une cérémonie organisée au siège du ministère du Travail et qui a vu la signature, entre les fédérations affiliées à l'UGTA, les Sociétés de gestion des participations (SGP) et quelque autres entreprises, de dix-neuf conventions de branches et de quatre-vingt-quatre accords salariaux. La centrale syndicale a aussi signé, représentée en cela par son secrétaire général, Sidi Saïd, une autre convention de branches relative au secteur privé avec les premiers responsables des cinq organisations patronales. Les secteurs de la formation professionnelle, de la presse, de la culture et de l'enseignement supérieur, de la jeunesse et de sports, des assurances et; du moins en partie, celui du commerce, n'ont pas signés ces conventions de branches. Dans son allocution le ministre du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale a indiqué que deux millions neuf cent mille travailleurs sont concernés par ces augmentations qui oscillent entre 20 et 23%, selon ses précisions. Mais contrairement au secrétaire général de l'UGTA qui a été catégorique, s'agissant de l'entrée en vigueur de ces augmentations avec effet rétroactif, à parti du 1er janvier 2010 le ministre du Travail est resté relativement évasif. En effet, interrogé lors du point de presse qu'il a tenu après la cérémonie de signature Tayeb Louh, a indiqué que «le début de l'application de l'augmentation dépend de la santé financière des entreprises». Cela dit c'est dans le secteur de l'hydraulique, avec 53% comme seuil maximum et 32% au minimum, que la revalorisation a été la plus conséquente alors que dans le secteur de l'agroalimentaire, les travailleurs ne bénéficieront que de 5% d'augmentation. Il en sera de même aussi pour certaines entreprises, tous secteurs confondus, qui vivent des situations financières difficiles. Cela dit et par secteur ces revalorisations sont de 13 à 20%dans la métallurgie, de 8 à 12% dans les textiles et cuirs, de 18% dans les mines, de 25%dans les matériaux de construction, ciments et produits rouges, de 11 à 15% à Cosider. Pour le BTPH les entreprises relevant du SGP Injab ont bénéficié de 40% d'augmentation alors que ceux attachés à Sintro ont bénéficié de 27%. Dans le secteur de l'habitat les travailleurs de l'AADL ont décroché 25% d'augmentation alors que pour ceux dépendant des bureaux d'études et engineering l'augmentation se situe entre 17 et 30%. A Sonatrach cette augmentation est de l'ordre de 20% pour le secteur de la chimie et de 10 à 20% dans le secteur des hydrocarbures. Les travailleurs des banques sont, avec 25% d'augmentation, bien nantis, comme c'est aussi le cas à Algerie Telecom et Algerie Poste avec le même pourcentage. Deux mille heures de négociations La mine du sereinement général de l'UGTA en disait long sur son entière satisfaction, lui qui espère ainsi redorer le blason terni de son organisation. Dans son allocution Sidi Said a rendu un vibrant hommage au président de la République en rappelant que c'est grâce à lui que les travailleurs ne cessent d'améliorer leur pouvoir d'achat. «Cet événement d'aujourd'hui donne espoir aux travailleurs du secteur public et privé. Il faut dire que le dialogue social a été la pièce maîtresse de notre démarche». Le patron de la centrale syndicale, qui a indiqué qu'«il n'y a eu aucun accroc dans les négociations car il y a une maturité pour marier les intérêts des travailleurs et ceux de l'entreprise». Il a déclaré qu'il y a eu une moyenne de 10 heures de négociations, soit l'équivalent de deux mille heures de tractations. «Bravo au dialogue social et bravo à la maturité» a conclu Sidi Said avant de céder la parole au ministre du Travail, Tayeb Louh a, de son côté après avoir rappelé la signature en 2006, pour la première fois, des premières conventions, a indiqué que «le but recherché, à travers cela reste la quête de la stabilité sociale. Car la stabilité sociale est la seule condition qui peut booster le developpemdent economique». C'est officiel, les travailleurs du secteur économique public et privé vont bénéficier d'une augmentation de leurs salaires. Cette réévaluation oscillera entre 20 et 23% et même plus puisque le seuil de cette augmentation a atteint 53% dans le secteur de l'hydraulique. Presque trois millions de travailleurs seront ainsi concernés par ces augmentations qui entreront en vigueur, avec effet rétroactif, à partir du 1er janvier 2010. Ainsi donc, à l'occasion de leur fête qui coïncide avec le 1er Mai, les travailleurs considéreront certainement ces augmentations comme un cadeau. La satisfaction de cette doléance des travailleurs, qui n'ont eu de cesse de se battre pour l'amélioration de leur pouvoir d'achat, s'est concrétisée, hier, à l'occasion d'une cérémonie organisée au siège du ministère du Travail et qui a vu la signature, entre les fédérations affiliées à l'UGTA, les Sociétés de gestion des participations (SGP) et quelque autres entreprises, de dix-neuf conventions de branches et de quatre-vingt-quatre accords salariaux. La centrale syndicale a aussi signé, représentée en cela par son secrétaire général, Sidi Saïd, une autre convention de branches relative au secteur privé avec les premiers responsables des cinq organisations patronales. Les secteurs de la formation professionnelle, de la presse, de la culture et de l'enseignement supérieur, de la jeunesse et de sports, des assurances et; du moins en partie, celui du commerce, n'ont pas signés ces conventions de branches. Dans son allocution le ministre du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale a indiqué que deux millions neuf cent mille travailleurs sont concernés par ces augmentations qui oscillent entre 20 et 23%, selon ses précisions. Mais contrairement au secrétaire général de l'UGTA qui a été catégorique, s'agissant de l'entrée en vigueur de ces augmentations avec effet rétroactif, à parti du 1er janvier 2010 le ministre du Travail est resté relativement évasif. En effet, interrogé lors du point de presse qu'il a tenu après la cérémonie de signature Tayeb Louh, a indiqué que «le début de l'application de l'augmentation dépend de la santé financière des entreprises». Cela dit c'est dans le secteur de l'hydraulique, avec 53% comme seuil maximum et 32% au minimum, que la revalorisation a été la plus conséquente alors que dans le secteur de l'agroalimentaire, les travailleurs ne bénéficieront que de 5% d'augmentation. Il en sera de même aussi pour certaines entreprises, tous secteurs confondus, qui vivent des situations financières difficiles. Cela dit et par secteur ces revalorisations sont de 13 à 20%dans la métallurgie, de 8 à 12% dans les textiles et cuirs, de 18% dans les mines, de 25%dans les matériaux de construction, ciments et produits rouges, de 11 à 15% à Cosider. Pour le BTPH les entreprises relevant du SGP Injab ont bénéficié de 40% d'augmentation alors que ceux attachés à Sintro ont bénéficié de 27%. Dans le secteur de l'habitat les travailleurs de l'AADL ont décroché 25% d'augmentation alors que pour ceux dépendant des bureaux d'études et engineering l'augmentation se situe entre 17 et 30%. A Sonatrach cette augmentation est de l'ordre de 20% pour le secteur de la chimie et de 10 à 20% dans le secteur des hydrocarbures. Les travailleurs des banques sont, avec 25% d'augmentation, bien nantis, comme c'est aussi le cas à Algerie Telecom et Algerie Poste avec le même pourcentage. Deux mille heures de négociations La mine du sereinement général de l'UGTA en disait long sur son entière satisfaction, lui qui espère ainsi redorer le blason terni de son organisation. Dans son allocution Sidi Said a rendu un vibrant hommage au président de la République en rappelant que c'est grâce à lui que les travailleurs ne cessent d'améliorer leur pouvoir d'achat. «Cet événement d'aujourd'hui donne espoir aux travailleurs du secteur public et privé. Il faut dire que le dialogue social a été la pièce maîtresse de notre démarche». Le patron de la centrale syndicale, qui a indiqué qu'«il n'y a eu aucun accroc dans les négociations car il y a une maturité pour marier les intérêts des travailleurs et ceux de l'entreprise». Il a déclaré qu'il y a eu une moyenne de 10 heures de négociations, soit l'équivalent de deux mille heures de tractations. «Bravo au dialogue social et bravo à la maturité» a conclu Sidi Said avant de céder la parole au ministre du Travail, Tayeb Louh a, de son côté après avoir rappelé la signature en 2006, pour la première fois, des premières conventions, a indiqué que «le but recherché, à travers cela reste la quête de la stabilité sociale. Car la stabilité sociale est la seule condition qui peut booster le developpemdent economique».