Raisa Bacha, étudiante à la fac centrale La presse nationale touche un peu à tout mais il reste que la pesse française, par exemple, donne beaucoup plus envie à lire que la presse algérienne. Les sujets traités y sont plus variés. M.B, enseignant à l‘institut des langues La presse est un moyen de publicité et de communication. Je suis partiellement satisfait de la presse algérienne : le niveau diffère, il n‘est pas le même dans tous les journaux et chez les journalistes. Il n‘est pas assez élevé. Ceux qui étaient compétents sont partis pour des raisons connues, entre autres, le manque de formation; en effet, dès l‘obtention de leur licence, ils exercent le métier directement sans connaître les techniques. La presse algérienne a tendance à puiser ses informations auprès de l‘APS; les journalistes ne se donnent pas la peine de chercher. Thouraia Ettidjani, docteur en sciences sociales et professeur à la fac centrale Le nombre de journaux a sensiblement augmenté depuis 1990. Il y a des quotidiens qui ont un faible niveau d‘information et d‘autres sont d‘un assez bon niveau. La presse algérienne en est à ses débuts; tandis que sous d‘autres cieux la presse est utilisée comme support de la liberté d‘expression, au point, dans certains cas, de faire passer même des injures à l‘encontre d‘une personne que ce soit par écrit ou par caricature. L‘opposition se fait d‘une manière objective, acceptable et respectable; d‘abord parce que le journalisme est fondé sur des bases et des traditions, ce qu‘on appelle l‘éthique du métier. Il reste tout de même qu‘actuellement ce sont les mêmes informations que l‘on retrouve dans tous les journaux avec une touche personnelle de chaque support de média . S. Farah, étudiante à l‘université d‘Alger Il y a encore beaucoup d‘efforts à faire; au niveau des informations, il y a plein de choses non dévoilées. Je crois qu‘il n‘y a pas assez de liberté pour la presse. Kadri Mohamed, CPMC hématologie au CHU Mustapha Pacha Les journaux algériens cachent quelques vérités, ce qui me dérange; d‘autant plus qu‘ils ne sont pas spécialisés, abordant des sujets qu‘ils ne maîtrisent pas et font dans le sensationnel, surtout les journaux arabophones (…) Le niveau de la presse en Algérie est moyen. Aissou Abderrahim, CHU Mustapha Pacha On est encore très loin de la liberté d‘expression, pourtant la presse est un intermédiaire entre le peuple et le gouvernement. La presse peut modifier les imperfections de l‘Etat et du peuple aussi. Même la qualité du papier est mauvaise. Le respect du métier n‘y est plus; c‘est toujours répétitif, ils n‘améliorent pas la qualité des informations. A l‘étranger, ce n‘est pas pareil, les informations varient chaque jour. Il faut être plus réaliste, plus naturel et aller dans le sens des demandes du lectorat. Propos receuillis par Hassiba Abdellah Raisa Bacha, étudiante à la fac centrale La presse nationale touche un peu à tout mais il reste que la pesse française, par exemple, donne beaucoup plus envie à lire que la presse algérienne. Les sujets traités y sont plus variés. M.B, enseignant à l‘institut des langues La presse est un moyen de publicité et de communication. Je suis partiellement satisfait de la presse algérienne : le niveau diffère, il n‘est pas le même dans tous les journaux et chez les journalistes. Il n‘est pas assez élevé. Ceux qui étaient compétents sont partis pour des raisons connues, entre autres, le manque de formation; en effet, dès l‘obtention de leur licence, ils exercent le métier directement sans connaître les techniques. La presse algérienne a tendance à puiser ses informations auprès de l‘APS; les journalistes ne se donnent pas la peine de chercher. Thouraia Ettidjani, docteur en sciences sociales et professeur à la fac centrale Le nombre de journaux a sensiblement augmenté depuis 1990. Il y a des quotidiens qui ont un faible niveau d‘information et d‘autres sont d‘un assez bon niveau. La presse algérienne en est à ses débuts; tandis que sous d‘autres cieux la presse est utilisée comme support de la liberté d‘expression, au point, dans certains cas, de faire passer même des injures à l‘encontre d‘une personne que ce soit par écrit ou par caricature. L‘opposition se fait d‘une manière objective, acceptable et respectable; d‘abord parce que le journalisme est fondé sur des bases et des traditions, ce qu‘on appelle l‘éthique du métier. Il reste tout de même qu‘actuellement ce sont les mêmes informations que l‘on retrouve dans tous les journaux avec une touche personnelle de chaque support de média . S. Farah, étudiante à l‘université d‘Alger Il y a encore beaucoup d‘efforts à faire; au niveau des informations, il y a plein de choses non dévoilées. Je crois qu‘il n‘y a pas assez de liberté pour la presse. Kadri Mohamed, CPMC hématologie au CHU Mustapha Pacha Les journaux algériens cachent quelques vérités, ce qui me dérange; d‘autant plus qu‘ils ne sont pas spécialisés, abordant des sujets qu‘ils ne maîtrisent pas et font dans le sensationnel, surtout les journaux arabophones (…) Le niveau de la presse en Algérie est moyen. Aissou Abderrahim, CHU Mustapha Pacha On est encore très loin de la liberté d‘expression, pourtant la presse est un intermédiaire entre le peuple et le gouvernement. La presse peut modifier les imperfections de l‘Etat et du peuple aussi. Même la qualité du papier est mauvaise. Le respect du métier n‘y est plus; c‘est toujours répétitif, ils n‘améliorent pas la qualité des informations. A l‘étranger, ce n‘est pas pareil, les informations varient chaque jour. Il faut être plus réaliste, plus naturel et aller dans le sens des demandes du lectorat. Propos receuillis par Hassiba Abdellah