Le comité de suivi de l'Initiative arabe de paix, réuni ce samedi au Caire, a réaffirmé de nouveau, hier, son soutien aux pourparlers indirects entre l'Autorité palestinienne et Israël. Le comité de suivi de l'Initiative arabe de paix, réuni ce samedi au Caire, a réaffirmé de nouveau, hier, son soutien aux pourparlers indirects entre l'Autorité palestinienne et Israël. «A la lumière des nouvelles garanties de Washington et du contenu des messages adressés par le président américain Barack Obama au président palestinien Mahmoud Abbas et en dépit des doutes de l'engagement du gouvernement israélien envers la paix, le comité réaffirme sa position convenue en mars dernier concernant la durée des négociations indirectes», a indiqué le communiqué publié à l'issue de la réunion. Le 2 mars dernier, le comité de suivi, qui avait donné son aval à ces négociations dites de proximité, avait accordé un délai de quatre mois aux Etats Unis pour mener des négociations indirectes entre Palestiniens et Israéliens. Le chef de la diplomatie du Qatar, cheikh Hamad ben Jassem ben Jabr Al-Thani, a indiqué que la durée du dialogue devrait être de deux mois, soit la date d'expitation du moratoire israelien sut le gel partiel de la colonisation. Ce feu vert prévisible, attendu par le président palestinien Mahmoud Abbas et la secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton pour débuter probablement cette semaine ces discussions, est assorti de mises en gardes. Le Comité a rejeté "toute solution partielle ou transitoire", notamment les propositions pour l'établissement d'un Etat palestinien aux frontières provisoires". Il a également appelé à "un arrêt total de la colonisation", et averti qu'il saisirait la Cour internationale de Justice, l'Assemblée générale des Nations unies, ainsi que les Etats parties aux Conventions de Genève, en "cas de poursuite des activités illégales israéliennes dans l'ensemble des territoires occupés. Cet appui aux efforts américains en vue de relancer le processus de paix enlisé depuis l'agression israelienne contre Gaza il y'a un an et demi, reste sceptique sur l'engagement d'Israël. Le facteur déterminant qui a plaidé en faveur de l'aval arabe pourrait être, selon un dirigeant palestinien qui a requis l'anonymat, une lettre de M. Obama dans laquelle il affirme qu'il n'hésitera pas à agir contre les Israéliens ou les Palestiniens si l'un ou l'autre camp entrave les négociations. Alors que le soutien arabe ouvre la voie à la reprise du dialogue indirect, le négociateur palestinien Saëb Erakat, présent à la réunion au Caire, a déclaré que la décision finale d'engager ces négociations serait prise par le Comité exécutif de l'OLP. Il a en outre mis en garde contre une relance du projet de construction de 1.600 logements dans un quartier juif d'Al-Qods-est annexée, dont l'annonce en pleine visite du vice-president américain Joe Biden en Israel avait torpillé, le lancement prévu des négociations indirectes. "S'ils construisent un seul des 1.600 logements, nous n'irons pas aux pourparlers". De son coté, Israël, qui se dit "prêt à négocier avec les Palestiniens à tout moment et dans n'importe quel lieu", tout en continuant à afficher sa volonte politique de poursuivre la colonisation, a loué la décision arabe tout en disant attendre une acceptation formelle des Palestiniens. Interrogé vendredi sur un éventuel engagement d'Israël à geler la construction à Al-Qods-est annexée, le vice-ministre israelien des Affaires étrangères, M. Ayalon a répondu: "sur le terrain, on n'empêchera pas la vie de continuer car c'est une question de principe, voire de morale, qui est en jeu". Le Hamas «rejette complètement toute négociation avec l'occupant» Tous les efforts américains pour le processus de paix au Proche-Orient ont buté sur l'impossibilité d'obtenir un gel complet de la colonisation israélienne. L'émissaire américain, M. Mitchell, doit se rendre au Proche-Orient vers la fin de la semaine. Le président palestinien Mahmoud Abbas, actuellement en tournée à l'étranger, rencontrera l'envoyé spécial américain George Mitchell vendredi à Ramallah. Le dialogue de paix est en voie de reprendre alors que de nouvelles tensions opposent Israël d'une part et d'autre part la Syrie, le Liban et l'Iran, le président israélien ayant récemment accusé la Syrie de fournir au Hezbollah des missiles Scud, susceptibles d'atteindre l'ensemble du territoire d'Israël. Hillary Clinton a averti le président syrien Bachar al-Assad que ses "décisions pourraient signifier la guerre ou la paix dans la région". «A la lumière des nouvelles garanties de Washington et du contenu des messages adressés par le président américain Barack Obama au président palestinien Mahmoud Abbas et en dépit des doutes de l'engagement du gouvernement israélien envers la paix, le comité réaffirme sa position convenue en mars dernier concernant la durée des négociations indirectes», a indiqué le communiqué publié à l'issue de la réunion. Le 2 mars dernier, le comité de suivi, qui avait donné son aval à ces négociations dites de proximité, avait accordé un délai de quatre mois aux Etats Unis pour mener des négociations indirectes entre Palestiniens et Israéliens. Le chef de la diplomatie du Qatar, cheikh Hamad ben Jassem ben Jabr Al-Thani, a indiqué que la durée du dialogue devrait être de deux mois, soit la date d'expitation du moratoire israelien sut le gel partiel de la colonisation. Ce feu vert prévisible, attendu par le président palestinien Mahmoud Abbas et la secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton pour débuter probablement cette semaine ces discussions, est assorti de mises en gardes. Le Comité a rejeté "toute solution partielle ou transitoire", notamment les propositions pour l'établissement d'un Etat palestinien aux frontières provisoires". Il a également appelé à "un arrêt total de la colonisation", et averti qu'il saisirait la Cour internationale de Justice, l'Assemblée générale des Nations unies, ainsi que les Etats parties aux Conventions de Genève, en "cas de poursuite des activités illégales israéliennes dans l'ensemble des territoires occupés. Cet appui aux efforts américains en vue de relancer le processus de paix enlisé depuis l'agression israelienne contre Gaza il y'a un an et demi, reste sceptique sur l'engagement d'Israël. Le facteur déterminant qui a plaidé en faveur de l'aval arabe pourrait être, selon un dirigeant palestinien qui a requis l'anonymat, une lettre de M. Obama dans laquelle il affirme qu'il n'hésitera pas à agir contre les Israéliens ou les Palestiniens si l'un ou l'autre camp entrave les négociations. Alors que le soutien arabe ouvre la voie à la reprise du dialogue indirect, le négociateur palestinien Saëb Erakat, présent à la réunion au Caire, a déclaré que la décision finale d'engager ces négociations serait prise par le Comité exécutif de l'OLP. Il a en outre mis en garde contre une relance du projet de construction de 1.600 logements dans un quartier juif d'Al-Qods-est annexée, dont l'annonce en pleine visite du vice-president américain Joe Biden en Israel avait torpillé, le lancement prévu des négociations indirectes. "S'ils construisent un seul des 1.600 logements, nous n'irons pas aux pourparlers". De son coté, Israël, qui se dit "prêt à négocier avec les Palestiniens à tout moment et dans n'importe quel lieu", tout en continuant à afficher sa volonte politique de poursuivre la colonisation, a loué la décision arabe tout en disant attendre une acceptation formelle des Palestiniens. Interrogé vendredi sur un éventuel engagement d'Israël à geler la construction à Al-Qods-est annexée, le vice-ministre israelien des Affaires étrangères, M. Ayalon a répondu: "sur le terrain, on n'empêchera pas la vie de continuer car c'est une question de principe, voire de morale, qui est en jeu". Le Hamas «rejette complètement toute négociation avec l'occupant» Tous les efforts américains pour le processus de paix au Proche-Orient ont buté sur l'impossibilité d'obtenir un gel complet de la colonisation israélienne. L'émissaire américain, M. Mitchell, doit se rendre au Proche-Orient vers la fin de la semaine. Le président palestinien Mahmoud Abbas, actuellement en tournée à l'étranger, rencontrera l'envoyé spécial américain George Mitchell vendredi à Ramallah. Le dialogue de paix est en voie de reprendre alors que de nouvelles tensions opposent Israël d'une part et d'autre part la Syrie, le Liban et l'Iran, le président israélien ayant récemment accusé la Syrie de fournir au Hezbollah des missiles Scud, susceptibles d'atteindre l'ensemble du territoire d'Israël. Hillary Clinton a averti le président syrien Bachar al-Assad que ses "décisions pourraient signifier la guerre ou la paix dans la région".