Le président sahraoui, Mohamed Abdelaziz a dénoncé, hier lors d‘une conférence de presse animée au camp des réfugiés sahraouis du 27-Février près de Tindouf, «une sorte de négligence» des droits du peuple sahraoui et «une sorte de détournement de la mission de l‘Onu au Sahara occidental». Cette appréciation du président de la RASD découle bien entendu de la lecture de la résolution 1920 adoptée vendredi dernier par le Conseil de sécurité de l‘Onu sur le Sahara occidental. Sur sa lancée Mohamed Abdelaziz a exprimé ses «regrets quant au fait que le Conseil de sécurité de l‘Onu n‘a été ni sincère, ni clair, ni tranchant en ce qui concerne la responsabilisation de la Minurso et de la Commission des droits de l‘Homme de Genève dans la surveillance des droits de l‘Homme au Sahara occidental en attendant l‘organisation d‘un référendum d‘autodétermination». Ceci, a ajouté Mohamed Adelaziz, «nous le considérons comme un scandale et un acte qui porte atteinte à la crédibilité du Conseil de sécurité et à celle des Nations unies, surtout lorsqu‘on sait que la Minurso est la seule entité de l‘Onu à avoir été mandatée afin d‘accomplir une mission sacrée et honorable qui est la protection des droits de l‘Homme». Le conférencier n‘a pas manqué d‘accuser «la France d‘être le 3e défenseur des violations des droits de l‘Homme commises par le Maroc». Et d‘ajouter : «la France, qui est considérée comme un modèle en matière des droits de l‘Homme, se transforme, s‘agissant des Sahraouis, en violatrice de ces mêmes droits». L. G. Le président sahraoui, Mohamed Abdelaziz a dénoncé, hier lors d‘une conférence de presse animée au camp des réfugiés sahraouis du 27-Février près de Tindouf, «une sorte de négligence» des droits du peuple sahraoui et «une sorte de détournement de la mission de l‘Onu au Sahara occidental». Cette appréciation du président de la RASD découle bien entendu de la lecture de la résolution 1920 adoptée vendredi dernier par le Conseil de sécurité de l‘Onu sur le Sahara occidental. Sur sa lancée Mohamed Abdelaziz a exprimé ses «regrets quant au fait que le Conseil de sécurité de l‘Onu n‘a été ni sincère, ni clair, ni tranchant en ce qui concerne la responsabilisation de la Minurso et de la Commission des droits de l‘Homme de Genève dans la surveillance des droits de l‘Homme au Sahara occidental en attendant l‘organisation d‘un référendum d‘autodétermination». Ceci, a ajouté Mohamed Adelaziz, «nous le considérons comme un scandale et un acte qui porte atteinte à la crédibilité du Conseil de sécurité et à celle des Nations unies, surtout lorsqu‘on sait que la Minurso est la seule entité de l‘Onu à avoir été mandatée afin d‘accomplir une mission sacrée et honorable qui est la protection des droits de l‘Homme». Le conférencier n‘a pas manqué d‘accuser «la France d‘être le 3e défenseur des violations des droits de l‘Homme commises par le Maroc». Et d‘ajouter : «la France, qui est considérée comme un modèle en matière des droits de l‘Homme, se transforme, s‘agissant des Sahraouis, en violatrice de ces mêmes droits». L. G.